samedi 30 septembre 2023

C'est présenté...

 


J'ai l'impression que dans la malheureuse maison de l'oncle Kolia s'installent d'autres amateurs de musique de merde et de radio non stop. Par ce jour d'automne délicieux, peut-être le dernier, quand l'air est doux et doré comme le miel, plein de murmures, de feuilles tourbillonnantes, d'abeilles affairées, cette intrusion pachydermique de rhinocéros contemporains est particulièrement éprouvante. Outre la crainte de de déménager, j'aurais regret à abandonner mésanges, hérissons, papillons et autres créatures qui trouvent refuge dans mon microcosme, et puis je me demande parfois si Dieu n'a pas laissé les choses arriver de cette manière pour éprouver ma patience et m'amener à dépasser ce qui m'exaspère, s'il ne m'a pas attribué, avec mes gousli, mes icônes, mes chats, mes fleurs et mes coins sauvages, un rôle de vigie, parmi les diverses expressions de la hideur et du vacarme insensé qui caractérisent la société post-moderne..  

Ma prestation chez le tsar Ivan ne s'est pas passée comme prévu, car elle a pris la forme d'une interview par une collaboratrice du musée, et je n'ai pas eu le temps de chanter tout ce que nous avions répété, et puis Skountsev a pris un peu haut la chanson cosaque, j'avais du mal à monter la voix, avec mes problèmes ORL récurrents... Néanmoins, le public était nombreux, enthousiaste, ému autant que moi-même.Un homme très sombre m'a demandé si, en tant qu'artiste peintre, j'avais tenté de représenter le tsar. J'ai répondu que oui, d'autant plus qu'on en avait fait beaucoup trop d'images grimaçantes. On a passé une vue de ce dessin sur l'écran, et cet homme est venu me serrer ensuite la main et me féliciter, avec un air pénétré. Le père d'Ania Ossipova m'a remerciée d'avoir chanté l'hymne des cosaques du Terek, car en plus d'être un savant communiste, il descend de ces fiers guerriers, et je lui ai promis de prendre mes instruments avec moi, la prochaine fois que j'irais dîner chez lui! Une dame médecin m'a parlé les larmes aux yeux de mon approche pleine d'amour et de sincérité de la Russie et de mes personnages. Un jeune médiéviste m'a confié que son arrière-grand-père était mort en France, que c'était un officier qui faisait partie du corps expéditionnaire. Les collaborateurs du musée m'ont dit qu'en dépit du fait que j'avais écrit une oeuvre littéraire, ils étaient étonnés par ma connaissance de l'époque et de ses usages. On m'a aussi proposé de participer au festival de gousli de Souzdal et à une émission de radio...

J'ai été interviewée par la télé de Iaroslavl et la séance retransmise sur un site culturel. Le musée d'Alexandrov est un musée fédéral, et on avait fait les choses en grand. Je n'ai pas encore de vidéo ni de photo de l'événement. 

Skountsev a fait une intervention pour regretter l'absence d'icône d'Ivan le Terrible dans l'église en fonction. Il m'a montré, sur son téléphone, un article d'internet comme quoi il aurait été canonisé en 1620, et tout un tas d'icônes, contemporaines. Ni le personnel du musée, ni les moniales présentes dans une partie des lieux ne sont d'accord avec cette vue des choses. Moi non plus, je dois dire. Si je ne suis pas d'accord pour le diaboliser à des fins politiques qui ne devraient pas le concerner, je doute vraiment de sa sainteté! Le martyr du métropolite Philippe et de saint Corneille devraient suffire à déconsidérer cette drôle d'idée. Mais il court toutes sortes de thèses farfelues, comme souvent en Russie, à propos de ce personnage. D'après Skountsev, ce n'est pas lui qui a martyrisé Philippe, ou permis son martyre, et il aurait passé dix-sept ans au monastère avant de quitter saintement ce monde. Mais Ivan le Terrible est mort à 54 ans, il faudrait admettre qu'il fût devenu moine à 37 ans, soit en pleine période de l'Opritchnina. Et puis il y a les témoignages des voyageurs et envoyés de l'époque, je peux difficilement croire qu'ils eussent menti de bout en bout, comme des journalistes de LCI ou de BFM TV...

En revanche, je trouverais normal de lui élever une statue devant le musée, comme à tout personnage historique d'envergure, dans une ville marquée par sa présence.

Le musée m'a offert des tas de cadeaux et des roses


mardi 26 septembre 2023

mardi 19 septembre 2023

Vanvan

 

J’ai rencontré un garçon qui veut prendre des cours de français avec moi. Dans un sens, cela m’arrange, cela me fera un peu d’argent. Il est venu de Moscou faire ma connaissance, visiter la ville et se reposer, mais il m’a pris beaucoup de temps, et je dois préparer mon introduction, inviter des gens, travailler mes chansons... Skountsev va venir deux jours avant Alexandrov, pour répéter avec moi, avoir les époux Skountsev chez soi n’est pas de tout repos, bien que ce soit aussi très intéressant, et que je sois ravie de leur présence à la présentation. Je voudrais amener le maximum de gens au musée, le jour de cette présentation, car les collaborateurs en sont si gentils, ils me donnent une salle magnifique, ne savent que faire pour que l’événement soit grandiose. Ils adorent leur musée et leur ville, et Ivan le Terrible, forcément... Mais ce ne sera pas si facile, les gens que je connais ne vont pas obligatoirement faire une expédition à Alexandrov depuis Moscou ou Pereslavl.

Ma cousine Anne m’a écrit : «Tu te rends compte que tu vas présenter tes livres chez Vanvan ! Quel chemin parcouru ! »

Et en effet, l’événement a quelque chose pour moi de quasiment mystique. Je suis venue vivre à Pereslavl, sur les bords du lac que je voyais dans « Alexandre Nevski », quand, étudiante, j’allais au cinéma Cosmos qui passait des films soviétiques. Je vais parler de mes livres à Alexandrovskaïa Sloboda, dans la salle où le tsar recevait les ambassadeurs. Pouvions-nous nous douter, Anne et moi, que ma bizarre existence rejoindrait tout cela en fin de parcours, quand nous nous précipitions pour voir nos films favoris chaque fois qu’on les passait quelque part ? Et que j’y chanterais des chansons d’époque avec un cosaque vieux-croyant ?

Mon futur élève a une espèce de lumière, quelque chose d’intelligent, de fin, de bon, et il a de l’humour. J’ai cru comprendre, car il parle si doucement que souvent j’ai du mal à le suivre, qu’il avait travaillé dans le domaine des sciences politiques, mais il est maintenant salarié dans un hopital militaire, où il s’occuppe des blessés. Au départ, il y allait comme bénévole, mais il a prié pour être embauché par un sponsor à plein temps, et il a été exaucé. Il fait tout le temps des heures supplémentaires, mais il est heureux, il se sent utile. Son désir d’apprendre le français vient de sa francophilie, il en rêve. Il a déjà des bases, mais manque de pratique et d’assurance. Nous avons suivi le bord de la rivière jusqu'au lac, qui prend des nuances automnales.


Il m’a dit qu’on y soignait aussi bien les mercenaires de Wagner que les gars de l’armée régulière, et que les premiers étaient payés en liquide. J’en ai conclu que malgré la rumeur, la Russie nétait pas près de passer à l’argent numérique, car en dehors des Wagner, il y a aussi les gens qui achètent leur appartement ou leur voiture avec des sacs de billets... « Non, me dit-il, confirmant ce que j’avais entendu par ailleurs, le rouble numérique concerne les transactions internationales, pas les particuliers ».

A l’église, c’était beaucoup plus calme que pour la saint Alexandre Nevski. J’ai pu communier tranquille. Je me suis confessée au père Andreï. Je lui ai dit que je manquais d’amour, que je ne détestais pas grand monde dans la vie courante, mais que les persécuteurs des métropolites d’Ukraine et de leurs fidèles, ou ceux qui nous ont organisé l’invasion migratoire, je leur souhaitais méticuleusement une peste bubonique résistante aux antibiotiques, avec la vérole et la lèpre par dessus. Or j’ai bien peu de temps devant moi pour prendre un peu d’élan, à défaut d’acquérir le Saint-Esprit... « Ma pauvre Laurence, me répond-il, Dieu ne vous en demande sans doute pas tant, Il nous demande ce qui est dans nos capacités. Aimer de grands criminels, c’est l’affaire des moines au monastère, et encore pas tous. Remettez tout cela à plus costaud que vous... Priez pour les victimes, qui souffrent injustement, comme le Christ. »

En effet, me suis-je dit, il faut avoir l’humilité de l’admettre. Et cela a ramené la paix dans mon esprit.  

Une période difficile s’annonce, je dois aller samedi à Iaroslavl exposer des tableaux dans une église, dont le prêtre finance la restauration par des manifestations de ce type. Xioucha qui ne vient jamais, débarque vendredi soir pour aller à la pêche !  Lundi je vais chercher mes livres à Moscou, mardi, je ramène Skountsev et sa femme. Mercredi, nous répétons, discutons, bouffons sans arrêt, jeudi, c’est déjà la présentation à Alexandrov, chez « Vanvan » !

En plus de l’éradication de la population est-ukrainienne et de son Eglise des terres achetées par divers ploutocrates, il me reste à avaler la submersion par toute l’Afrique de mon malheureux et minuscule continent européen. Je vais scandaliser tous les neuneus de France et de Navarre, mais je n’éprouve pas grande compassion pour les envahisseurs que nous déversent dessus de gros crapauds qui ont volé et trompé tout le monde, et se fichent d’eux comme de nous, j'en éprouve davantage pour le gilet jaune, le paysan au bord du suicide, ou plus simplement, mes proches. De l’Ukraine au grand remplacement, en passant par la révolution bolchevique, c’est juste un grand génocide de chrétiens blancs qui se déroule depuis plus d’un siècle, et s’accélère, dans la foulée des Boers et des Indiens d’Amérique, on sent qu'on est pressé de nous voir crever, dégénerer, disparaître, avec nos cathédrales, nos livres et nos maisons de famille. Le génocide est la spécialité du cancer de l’Europe qu’est l’empire anglosaxon et de ses virus mafieux bancaires et autres succursales israéliennes. Ma compassion va aux victimes de ce forfait, à ceux qui bientôt ne saurons plus où se cacher, si la Russie ne leur ouvre ses portes, et si elle-même n’est pas victime du même processus et des mêmes procédés. Quand aux imbéciles qui me chevrotent que c’est bien fait pour nous, que nous l’avons mérité, qu’ils aillent se mettre eux-mêmes là où je pense le manche à balai qu’un violeur exotique a récemment enfoncé dans sa victime jusqu’aux poumons. Ca leur fera de l’entraînement pour la suite. 

Bon, je sens qu’il va falloir retourner se confesser... Heureusement, nous avons un été indien à rallonge, une douceur dorée et légèrement venteuse, et je fais, prévoyant la fête estivale de l'année prochaine, ma Sido de Colette, avec clématites, hortensias, astilbes, dauphinelles, hémérocalles et roses-trémières. La France à Pereslavl, en fin de compte, la France des jardins et des jolis salons, pleins d'âme et de souvenirs. Celle de Colette, justement, celle de Monet, celle de Proust, de Debussy et de Ravel que je ne peux plus écouter sans pleurer. Surtout en ce moment... Une jeune femme des réseaux sociaux, catholique, qui aimait Noël et avait le culte de l'enfance, stigmatise les éveillés et les lucides qui fichent le noir à tout le monde, alors qu'il faut cultiver la joie, pour lutter contre les monstres déchainés auxquels nous avons affaire. Elle n'a pas tort, et c'est ce que je m'efforce quand même de faire, entre mon jardin et mes diverses activités. "Je prie pour vous", me dit-elle.  

J'ai préparé des plantes pour Katia, qui est venue dîner ici, et m'a proposé de regarder Ivan le Terrible, car elle ne l'avait jamais vu. Quelle lacune! Et donc, nous avons regardé ensemble la première partie. Le discours du couronnement, les étrangers fielleux, les boyards intrigants... "Mais finallement, me dit Katia, regardez, ce sont nos oligarques! C'était pareil à l'époque! Il faut qu'il revienne!" Elle m'a dit quelque chose qui m'a fait réfléchir: "Ce film, c'est un autre monde". Et oui, en effet, c'est un autre monde, où ma cousine, qui avait douze ans, et moi qui en avais dix-sept, nous nous réfugiions pour oublier le nôtre, pour nous évader de la bande dessinée de Lauzier qu'était le Paris des années 70 et les facs gauchistes où j'avais commencé à étouffer vive, processus qui devait se poursuivre plus ou moins jusqu'à mon départ en Russie, en 1994. Dans Ivan le Terrible, tout était magnifique, les costumes, les rituels, la musique, les mouvements, les visages médiévaux, les voix incantatoires, tout était héroïque, tout avait de la gueule. Le tsar était le genre de mari qu'on pouvait suivre avec dévouement jusqu'au bout du monde, le genre de chef qu'on pouvait admirer sans réserve, à qui on pouvait faire une confiance aveugle, pas un pantin en costume cravate sinistre et fourbe pour lequel on nous demandait de voter tous les sept ans et qui avait le bagout de Séraphin Lampion et le frétillement obscène d'une pute hollandaise dans sa vitrine. On a beau dire, on ne fait pas rêver les enfants avec un président de la république. Pas une minute nous ne voyions Staline dans la figure de notre Vanvan, mais le Tsar, l'idéal du monarque, oint du Seigneur, qui fédérait tout un peuple dans la conscience d'une mission mystique. C'était notre drogue. Les autres tâtaient du cannabis ou de l'héroïne, nous, nous allions voir Ivan le Terrible.



mercredi 13 septembre 2023

Un saint au sanhédrin.

Ma chatte Chocha décline, mais elle n'en éprouve aucune angoisse particulière, elle s'adapte, elle prend les choses comme elles viennent. Aveugle et percluse de rhumatismes, elle a du mal à grimper sur mon bureau sans mon aide. Mais elle va encore se mettre au soleil sur la terrasse. C'est l'été indien, pour quelques jours, il fait très bon, le problème est que la terrasse est à l'ombre jusqu'à une heure, maintenant, et que le soir commence à tomber vers cinq heures. Mais Chocha et moi profitons de ces derniers moments de tiédeur et de lumière...

 Iouri allait aujourd’hui au procès de Strelkov. Je ne comprends pas pourquoi on l’a arrêté et pourquoi on le juge. A côté de cela, d’après Antipresse, un député de la région de Smolensk  déclare en temps de guerre qu’il faut faire sécéssion, que la Russie doit être scindée en plusieurs états, le rêve des Américains, des juifs straussiens et trotskistes, des libéraux et de tous les russophobes. Est-ce qu’on l’a arrêté ? C’est de la haute trahison... Quentin me dit qu'il commence à comprendre Ivan le Terrible qui avait, pour ce genre de cas, des solutions radicales et dissuasives.

Les gnomes du pouvoir de Kiev, en revanche, ont arrêté le métropolite Longin, qui est un saint homme, et j’ai vu la vidéo qu’il a faite à ce sujet. On sent qu’il a peur, dans une certaine mesure, et l'on peut se demander ce que deviendront les orphelins dont il s’occupe, il peut effectivement leur arriver n’importe quoi, on n’a jamais plus entendu parler des enfants des orphelinats du Donbass que les Ukrainiens avaient emmenés on ne sait où. Mais il ne peut pas néanmoins renier son Eglise, « dans laquelle il a grandi », qui est celle de ses ancêtres, et où il est à sa place, ni son « cher métropolite Onuphre », et il se réjouit de souffrir injustement comme le Christ, pardonne à ceux qui l’offensent, nous demande de faire la même chose, proclame son amour de son pays, et termine en disant que si ses sermons déplaisent, personne n’est obligé de les écouter... Je prie pour lui et ses enfants tous les jours, et j’ai bien du mal à suivre son injonction de ne pas appeler les pires malédictions sur les larves qui ont provoqué cette situation et qui arrêtent un tel homme, et sur les imbéciles qui justifient ces exactions.



Il a été arrêté le jour de la fête de la Décollation de Saint-Jean-Baptiste, quel symbole...

Tout cela est absolument hideux, je pense souvent à saint Païssios qui disait : « si je n’avais pas eu la foi, je serais devenu fou depuis longtemps ». Je peux dire avec certitude absolument la même chose.

 J'ai reçu de Nazarov l'invitation suivante à une manifestation politico-littéraire: " l'invité parlera de sa vision de la situation actuelle dans le pays et le monde, qu'il appelle une guerre mondiale, dans laquelle l'attaquant (l'Etat profond mondialiste) comprend bien son objectif, l'établissement d'un nouvel ordre mondial, le royaume de l'Antéchrist, pour lequel il est nécessaire d'achever préventivement et définitivement la résistance du peuple russe. Et les dirigeants actuels de la Fédération de Russie, dans cette guerre, à son avis, défendent leur système compradore-oligarchique, cherchant à le réformer, sans perdre l'illusoire espoir de se réconcilier avec l'ennemi, et même en l'aidant dans son opération spéciale intérieure contre le peuple russe, dont ils craignent la renaissance. C'est pourquoi, en Ukraine, ils mènent la guerre sans la mener. Néanmoins, dans cette guerre, le peuple russe d'Ukraine, illégalement divisé par les communistes, a besoin de notre protection contre le génocide, et pour son droit légal à rejoindre l'ensemble du peuple russe, quelle que soit la nature du gouvernement actuel, dans une Russie qui n'est toujours pas libre." 

Voilà, voilà...

A la lueur de ce texte, on peut comprendre que le folklore soit toujours relégué, les maisons anciennes toujours détruites, les émissions de télé toujours lamentables et dégradantes, avec leurs people de caniveaux. Mais les meilleurs hommes du pays qui vont combattre, c'est pour la Russie qu'ils meurent, et parce que d'une certaine société, ils ne veulent absolument pas. Les photos de ces morts sont un vrai casting de physionomies ouvertes, viriles, intelligentes et pures.

Poutine a déclaré que si les occidentaux avaient mis en Ukraine un président juif, c'était pour détourner l'attention du nazisme qu'on y faisait renaître. Eh bien ce n'est pas du tout comme cela que je ressens les choses. Il suffit de regarder qui soutient ce président et ce nazisme: Soros, Nuland, BHL, Glucksmann, Ackermann, Attali... Le nazisme, dans l'histoire, est un instrument, pas un but. Ailleurs, les islamistes ou les antifas font aussi bien l'affaire.

 


lundi 11 septembre 2023

Traits d'union

 


Je suis passée au café, et là, deux femmes qui venaient d'acheter mon livre m'abordent, ravies, pour me le faire signer. Elles me disent que, venues de Nijni-Novgorod, elles avaient visité l'Anneau d'or, et avaient tenu à entrer ici, parce qu'elles avaient vu une émission de télé où l'on m'y avait filmée, et incroyable coup de bol, voilà qu'elles y tombent sur moi, en chair et en nonosses, surtout en chair, d'ailleurs, hélas. J'ai discuté avec elles, et elles ont demandé aux clients de la table voisine de nous faire une petite photo souvenir, avec Rita au milieu. Là dessus Vitalina, qui supervise les lieux, me dit qu'il me faut fournir des cartes postales, car on les vend bien, et prévoir des calendriers... encore une chose dont je dois m'occuper assez vite.

Dans la série des traits d'union et des pièces de puzzle, je propose encore plusieurs documents qui m'ont intéressée. La vidéo sur "la guerre contre les peuples" est au début assez inquiétante, mais une fois le diagnostic posé, conduit la réflexion vers des perspectives beaucoup plus enthousiasmantes. On se rend compte, en écoutant ou lisant les diagnostics que posent des esprits brillants et subtils, à quel point ceux qui se croient d'une autre essence et prennent les gueux pour des débiles sont en réalité grossiers, stupides, limités et vils. Et cela n'est pas nouveau, toute notre civilisation s'est faite sur la base de tels esprits, et aussi de spéculations intellectuelles mortifères à qui l'orgueil et la satisfaction de soi  laissaient un champ de vision extrêmement rétréci qui leur permettait de tout écraser droit devant eux sans aucun problème de conscience. Il y a des choses qui m'échappent, notemment dans le domaine scientifique, mais je sens intuitivement la justesse d'un raisonnement, et aussi s'il est bénéfique, maléfique, bienveillant, malveillant, en accord ou non avec la vie. Et la vie est une chose profondément mystérieuse, fluide, insaisissable et sacrée, avec d'infinis prolongements, que les crapauds du transhumanisme détestent parce qu'elle leur échappe, et offensent dans ses manifestations les plus innocentes, les plus nobles, les plus belles, avec un acharnement particulier.

Le point de vue de l'intellectuel marocain, qui est brillant et parle un français superbe, concerne autant la France et la Russie, qu'il connaît bien, que son propre pays. On voit de partout se manifester des esprits qui se placent au dessus de la mêlée et cherchent des issues au piège mortel où nous sommes tous tombés. Il voit le wokisme essayer de pénétrer son pays encore traditionnel, par le biais d'internet et bien entendu, des organismes de l'ignoble Sauron au rabais et autres mafieux maléfiques qu'on pourrait croire invincibles, si l'on n'avait pas foi en Dieu ou en la Vie, ce qui est pratiquement la même chose. Traditionnel, mais de façon modérée, et cet homme, qui l'est aussi, estime que si la Tradition est indispensable à l'équilibre, à la dignité et à la vie spirituelle de l'être humain, toutes les traditions ne sont pas bonnes à garder, la Tradition évolue, et quand elle est vivante, elle est toujours actuelle. C'est aussi mon avis, dans tous les domaines. Retrouver la Tradition, quand elle est perdue et s'appuyer sur elle ou ce qu'on en a conservé permet d'envisager ce qui viendra après nous, d'infléchir notre course à l'abîme, mais n'exclut pas l'adoption de trouvailles récentes quand elles sont bonnes et utiles, c'était d'ailleurs l'optique de Pierre Rahbi, dans le domaine de l'agriculture.


https://lesakerfrancophone.fr/est-ce-la-vie-ou-la-mort-qui-gouverne-lunivers-partie-5-la-resistance-creative-a-leglise-de-lentropie

https://odysee.com/@erfm:4/PTDH-Hachachi:e?fbclid=IwAR3zdXZOTUabmwbkEVtmNXrKmkQkci9J6jUfpYE0o6Ss2bL2ihkow3h1U44

https://vk.com/loralira?z=video745793474_456240331%2F93f3736a5169e2d439%2Fpl_wall_19879744


Avec le métropolite Longin, cela fait maintenant six métropolites de l'Eglise ukrainienne traditionnelle qui sont inquiétés par le pouvoir de Kiev. Le métropolite Luc, le métropolite Paul, le métropolite Bessarion, le métropolite Théodose, le métropolite Jonathan.Cela me rappelle davantage la période bolchevique que le nazisme, à vrai dire, même si finalement, trotskistes et nazis s'entendent apparemment très bien, Nikita Mikhalkov, malheureusement, ne semble pas s'intéresser à cet aspect des choses, dans son émission Besogon, on pourrait même penser qu'il s'en garde bien. Du reste, même la presse russe, d'après ce que je lis, à part Tsargrad, parle peu du méfait qui se commet à l'égard de l'Eglise locale millénaire, tout-à-coup traitée comme une secte étrangère par une secte indigne, fabriquée dans les officines idéologico-mafieuses du mondialisme woke. Pourtant, l'homme nouveau, l'homme augmenté, le surhomme, le peuple élu, la race supérieure, la caste, les gueux, tout cela a bien des points communs. On reconnaît, dans cette persécution, la haine trotskiste enragée du christianisme, et particulièrement du christianisme slave, qui était si active dans les années 20 et 30 du siècle dernier, et pas seulement en Ukraine. Cette opération doit beaucoup aux bons offices du patriarche grec. On n'est jamais trahi que par les siens, comme on l'a déjà vu en 1918.

La liste s'allonge, sur mes dyptiques...












Ici, deux homélies que je trouve complémentaires, celle du cardinal Vigano, et celle de l'évêque Porphyre, des Solovki, avec des sous-titres anglais.. 

https://orthodoxe-ordinaire.blogspot.com/2023/09/de-la-nouvelle-religion-par-mgr-vigano.html?spref=fb&fbclid=IwAR1XCf6RpTW0QsLUGQci-F35GODRcNrUfgZCgD76zPhGmkMVFy5D6Mmt3q0





mercredi 6 septembre 2023

Harmonie

 Après les confitures, je passe à la gnôle, enfin plutôt au "vin" de poires, selon la recette du "salut à Gorbatchev", des poires, du sucre, de l'eau dans un bocal, et quand le gant qui ferme le couvercle nous fait coucou, c'est que la fermentation se déroule... Le problème est que j'en bois très peu, il me faudra le distribuer... 


Ce tableau poignant est une oeuvre du père Gueorgui Parfionov, grand pastelliste. Ce champ de pissenlits représente le champ d'honneur et ses jeunes âmes. Son fils aîné, Vania, est mort à la guerre, comme je l'ai déjà dit, et c'était visiblement un jeune homme plein de qualités, intelligent et pur, très proche de son père, qui reste inconsolable. Maintenant, c'est son fils Maxime qui vient d'être grièvement blessé au combat... 

Il avait fait le portrait de Vania, qui m'avait frappée il y a déjà pas mal d'années, par son intensité, et la gravité du petit garçon.



J'ai regardé un documentaire sur l'eau que j'ai aussitôt relié aux travaux d'un savant japonais, sur cette question, et à ceux du professeur Montagner, qui suscitaient les sarcasmes des créatures des ténèbres et leur servaient de prétexte pour le traiter de gâteux. J'ai aussi songé à un ami russe médecin que fascinait la structure mathématiques des plantes, et qui me disait: "La nature déteste tout ce qui est rectiligne, la ligne droite, c'est la mort, tout ce qu'on met d'aplomb au cordeau tent à reprendre la forme d'une courbe, tu n'as qu'à regarder le plan du métro, c'est rectiligne au centre, mais après, les lignes s'infléchissent. Tous ces quadrilatères dans lesquels nous vivons sont contraires à la nature, à notre nature." Eh bien, l'eau comme le reste de la nature, dont elle est la principale composante, abhorre également la ligne droite, et nous la violentons de toutes les manières, avec nos tuyaux et nos berges bétonnées, je conseille de regarder cela attentivement et d'ouvrir son esprit aux réflexions que cela suscite, c'est la clé de la malédiction de notre civilisation et donc de sa perte inéluctable si elle ne touve pas le moyen de s'infléchir. L'eau,  ce n'est pas seulement un élément physique caractérisé pour les cerveaux fossilisés par la formule H2O, c'est un fluide vital sacré et mystérieux. C'est sans doute pour cela que je me régénère dans la mer, ou dans la petite rivière, avant que les "cottages" de Pereslavl ne la polluent chimiquement et esthétiquement en aval. On reconnaît une âme malade à la violence permanente qu'elle exerce sur le vivant, avec une brutalité obsessionnelle, et à sa propension à tout ramener à des formules et à des graphiques, même la conception des espaces verts municipaux. En apprenant la chanson des cosaques du Terek qui remonte à Ivan le Terrible, j'échange beaucoup avec Skountsev. Ma grande difficulté, dans cette chanson, c'est d'en saisir le rythme, c'est ma difficulté avec toutes les chansons traditionnelles russes, car il faut que tout corresponde, la mélodie, le rythme et les paroles, c'est un tout, comme dans une icône la construction, les lignes et la couleur. Skountsev décompose tout cela en mesures, mais si je commence à compter les mesures, je n'arrive plus à chanter, et lui-même me dit, d'ailleurs, qu'aucun chanteur ou musicien populaire ne s'occupait de la mesure, car elle lui était innée, organique. Je sais une chanson, quand tout cela me devient organique, de même que la fleur ne sait pas que sa structure répond à un patron géométrique complexe, de même que le paysan n'avait aucune idée du nombre d'or, qui présidait à l'édification de son isba, mais ce nombre étant celui de l'harmonie, son âme harmonieuse construisait selon cette formule innée. Les mathématiques sont sans doute le patron de la vie, son chiffre intérieur, mais dès lors qu'il n'est plus incarné, il devient une spéculation vide. Enfant, je détestais les mathématiques, et je n'y ai d'ailleurs jamais rien compris, mais un ou deux profs avaient su me faire entrevoir leur caractère mystérieux et sacré, dès lors qu'ils m'en présentaient la traduction naturelle. 
Si tout ce que l'on construit autour de moi est si laid, c'est qu'il n'y a plus aucune harmonie dans les âmes, et que l'humanité entière est coupée de la vie, qui est une totalité fluide. Elle échafaude dans le néant un château des ténèbres qui n'a même pas la sombre poésie de celui de Dracula. Se réinscrire dans cette harmonie, est un geste de résistance et de thérapie non seulement de son âme, mais de tout ce qui nous entoure. Et c'est peut-être, plus que la réflexion politique ou les révoltes armées, la première chose à faire pour échapper au totalitarisme, qui naît de la laideur et produit de la laideur, et de ses corollaires qui sont la stupidité et la méchanceté. 
Sur le plan de l'harmonie, intérieure et extérieure, nous n'avons fait aucun progrès, et même, nous avons terriblement régréssé, nous sommes devenus plus infâmes et nuisibles et plus digraciés, que n'importe quelle créature qui obéit au moins à sa nécessité organique au sein du tout.
Je ne veux naturellement pas du transhumanisme ni de toutes les versions soft ou hard de la société numérique, parce qu'elles sont mortelles pour l'âme et le corps, et avilissantes, mais il m'apparaît que la solution est essentiellement spirituelle, et passe par la capacité de créer, de rêver, de prier et d'aimer, tout cela allant ensemble dans une âme normale. Il est certain que si, dès l'enfance, les gens sont profondément mutilés de ce qui leur permet de le faire, on engendrera des sociétés de cloportes, du haut en bas de l'échelle, avec ou sans technologie ou intelligence artificielle. Aujourd'hui, même ceux qui se prennent pour le haut du panier intellectuel en élaborant des plans d'une fourberie sophistiquée pour asservir ou anéantir les imbéciles inutiles ne sont jamais que des gnomes contrefaits qui ne savent pas où ils se trouvent, ni ce qu'ils font, et finiront dans "les ténèbres extérieures". En fait, ils y sont déjà, et cherchent à y entraîner tous les autres.
C'est là que je fais le lien avec le débat d'Ariane Bilheran sur le totalitarisme. Et avec les prédictions et les analyses de Pasolini sur le même thème. Je m'étonne d'ailleurs que Pasolini, si lucide sur notre effroyable autodestruction capialiste, se soit illusionné sur une idéologie qui n'est jamais que l'autre façe de la même médaille funeste, j'en vois tous les jours ici des traces, dans la profonde mutilation intérieure des Russes, dont un certain nombre restent soviétiques, c'est-à-dire rééduqués dans le culte de tout ce qui nous détruit tous et devrait nous hérisser par sa laideur, sa brutalité et sa vulgarité dégradantes. La thérapie, la seule, c'est la Terre, c'est le retour à la terre, à la tradition qui en est l'émanation, à la foi qui en est la direction. A l'harmonie du cosmos qui est l'icône de l'autre monde

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samedi 2 septembre 2023

Des poires dans les ténèbres

dix kilos tous les jours... 

 L'automne commence avec un temps merveilleux, tiède, un léger vent, une lumière mystique, et mon voisin avait décidé de fêter ça avec la radio sur le bricolage, de neuf heures du matin à huit heures du soir sans discontinuer, me gâchant les derniers beaux jours comme il m'a gâché les premiers. Je suis un peu malade, comme souvent aux intersaisons, une espèce de rhinite, et les poires continuent de pleuvoir, je les entends tomber, l'une après l'autre, il y en a partout, mais j'ai de moins en moins la force de les rammasser et de les accommoder, et pourtant, elles sont si bonnes, dorées, sucrées, cela me fait regret, bien qu'à vrai dire, les souris, les hérissons, les oiseaux, les guêpes, les fourmis aient aussi le droit de profiter de la fête... Les guêpes sont complètement ivres de ces poires. Elles ne savent plus où elles en sont. Mais elles ne me piquent toujours pas. Finalement, les guêpes sont des insectes tout à fait fréquentables, il suffit de rester calme. Skountsev me le disait, et en effet, on peut tout à fait s'entendre avec elles, contrairement aux moustiques et aux taons.

J'ai fait des confitures, je sèche les fruits, je les mets dans des sachets en papier pour les offrir. Je ne sais plus qu'en faire. Il me manque le vin de poire, encore. Et après j'arrête... 

J'ai trouvé sur une vidéo celui qui pourrait m'aider à régler cette question!

 https://youtube.com/shorts/t0OKlLs7UAY?si=oIRNivbtt2Fy10eT 

Dany me rapporte les opinions de son entourage, généralement des soutiens du Donbass patriotes. Ils sont extrêmement choqués par l'arrestation de Strelkov, moi aussi. Pour le reste, ils relèvent toutes sortes d'incohérences qui m'étonnent également; en ce qui me concerne, que les traditions et l'identité nationale soient à l'honneur et qu'on montre à la télé, comme exemple au bon peuple, des dégénérés absolus qu'on a honte de regarder et qui font de la musique de robot frénétique, selon des modes importées et imposées au monde entier. J'en ai vu une brochette, dans une émission de Tsargrad, des stars locales qui, en dépit de la tolérance dont elles jouissent, sont parties en occident, au paradis démocratique, dégueuler sur la Russie. Quelle faune... Ces regards vides, ces expressions veules, stupides, arrogantes, ces filles aux lèvres siliconées de poissons rouges, qui donc estime qu'il faut offrir de pareilles nullités à l'admiration et l'adoration générales? Sont-elles compatibles avec la tradition russe? 

Elle est allée avec son mari signer un papier à la banque comme quoi elle refusait toute utilisation de matériel biométrique la concernant, et m'a engagée à le faire, car cela devait être signé avant le premier septembre. J'y suis allée, et me suis rendu compte que j'étais loin d'être la seule. La dame du guichet m'a souri d'un air entendu. Mais elle m'a dit qu'elle ne voyait aucun dossier de ce genre à mon propos. "On ne vous a pas filmée, enregistrée?

- Non...

- Eh bien alors vous n'avez pas de données biométriques."

Je suis sortie de là dedans en songeant que tout cela commençait à me dépasser complètement. Je suis extrêmement désarmée et décontenancée dès que j'entre dans le domaine administratif, je n'y comprends rien. De sorte que je peux me retrouver piégée par mégarde, mais est-il normal que des créatures de Dieu soient ainsi répértoriées et fichées et perpétuellement obligées de prouver ceci, de refuser cela, de finasser avec des lois et des décrets qui se font dans leur dos et qu'ils ne sont pas armés pour comprendre? Comme dit Quentin, le malin est partout. Du reste, le père Vladimir Gamaris estime que signer des papiers ne nous aidera guère, et que la seule chose à faire est de prier, comme le conseille aussi le père Andreï Tkatchev qui explique dans une vidéo tout ce qu'implique la surveillance électronique des gueux qui s'installe partout. et qui l'inquiète autant que nous. 



Dany espère comme moi que nous aurons la version soft de la dictature électronique, mais je pense qu'il ne faut pas de dictature du tout. Je n'imagine pas les Russes vivant de cette manière, car même au temps du communisme, ils cultivaient l'anarchie et le système D. Mais il suffit qu'une technologie permette de prendre un pouvoir supplémentaire sur les autres pour que tout appareil étatique se jette dessus. Ma tante Mano me disait récemment qu'elle ne se souvenait pas avoir vécu une période plus affreuse, y compris la guerre, et elle a quatre-vingt-neuf ans...

 Je me fie beaucoup à ce que dit Igor Drouz, peut-être parce qu'il est orthodoxe et monarchiste. Il ne tombe pas dans les pièges idéologiques. Lui répondait à un patriote révolté, comme ceux dont parle Dany, que néanmoins, dans le domaine des moeurs, de la liberté religieuse, de la liberté dans la vie quotidienne, de la liberté tout court, nous étions loin, ici, de la maison de fous qui s'installe en occident, et pour l'instant, c'est vrai. Mais en dépit des discours sur tous ces thèmes, on a quand même essayé de nous imposer la dictature sanitaire, il est vrai sans grande conviction, et sans grand succès. Mais j'en avais eu froid dans le dos. L'intervention russe m'avait même, dans une certaine mesure, rassurée, on n'allait pas continuer à installer ce que nous impose l'occident mondialiste alors qu'on partait en guerre contre l'OTAN, n'est-ce pas?

Igor Drouz semble penser qu'en Russie, pour l'instant, c'est mieux qu'en Ukraine, et c'est mieux que dans l'Europe actuelle. C'est mieux aussi qu'en Chine. Eh bien disons qu'en l'état actuel des choses, c'est tout ce que je puis dire avec certitude. Pourvu que ça dure... 


Je suis bouleversée par tout ce qui se passe avec l'Eglise ukrainienne, et j'ai bien du mal à ne pas me répandre en malédictions. Comment? Je me répands? Oui, je me répands et je m'en repens. Je prie pour monseigneur Onuphre, pour le métropolite Longin et ses orphelins, pour le métropolite Luc, le métropolite Arséni, le métropolite Jonathan et pour le métropolite Paul, dont ou pouvait pourtant peut-être dire pudiquement, selon l'expression du père Basile, que c'était "un homme d'affaire", mais qui a fait preuve d'un courage et d'une fermeté que je salue, car il aurait pu se prosterner devant le poussah mitré de Bartholomée et la CIA associated Inc. et il ne l'a pas fait, il s'est dressé contre cette pieuvre ténébreuse. Que de ferveur et de beauté dans ces offices et ces processions, où tout le monde chante et prie comme si c'était la dernière occasion de le faire encore, dans ce monstrueux Titanic de notre civilisation torpillée qui sombre... Et que de douleur et de compassion dans mon coeur, que d'horreur devant ce sabat maléfique qui se déchaîne autour de ces gens dont je me sens complètement solidaire. La vie vaudrait-elle encore d'être vécue, si le monde n'était plus peuplé que de larves woke, de LGBT exhibitionnistes, de peoples vulgos trempés dans des bols de paillettes? De seigneurs en costar cravate, plus criminels que des spadassins médiévaux, mais nettement moins pittoresques et nettement moins courageux? Dieu, sauve ton peuple et bénis ton héritage...

A ce propos, dans l'avant dernier Antipresse, Slobodan fait le point sur l'affreux Trotski, sanguinaire, ignoble personnage, dont ceux qui ont déclenché cette situation sont les héritiers directs, quel que soit le nombre de croix gammées dont se couvrent leurs hommes de mains hagards, dans ce malheureux pays. A la laure de Kiev, les moines résistent, et meurent de faim, on a défendu, d'après le père Gamaris, aux fidèles de leur porter à manger. https://vk.com/wall362089108_32334

La laure de Potchaïev, bientôt profanée, elle aussi. Des milliers de fidèles défilent en procession, mais les "humanistes" et les orthodoxes éclairés n'en ont cure.

https://youtube.com/shorts/5q3UZpX-62k?si=seDRcGHxWJuE2vZz



Il me revient à l'esprit ce que m'avaient dit mes cosaques, apprenant que je m'installais à Pereslavl: "C'est un bon choix, au moins, dans cette ville, les bandits sont russes".