Ca y est, j'ai acheté mon studio à Moscou.
Kostia est venu me chercher, il a lu une prière dans la voiture pour que nous arrivions à bon port. C'est son copain Sacha qui a trouvé le studio. Sacha s'occupe de convoyer l'aide humanitaire au Donbass et de secourir les chats de son quartier, c'est un ancien militaire, reconverti dans l'immobilier. Apprenant mes activités pro Donbass, il m'a proposé de me faire signe lorsqu'il y aurait des manifestations consacrées à la Novorussie.
L'autre agent immobilier, celui des vendeurs, était aussi un ancien militaire, avec beaucoup d'autorité.
Nous avons signé des tas de papiers et attendu des heures. Je payais en liquide, je suis arrivée avec un sac bourré de liasses de billets, que je suis allée solennellement déposer au coffre de la banque. L'ancien militaire ne croit plus qu'en l'échange de liquidités, après avoir été empêché des mois par une banque de récupérer l'argent qui lui appartenait.
La température ayant remonté jusqu'à - 2, je crevais partout de chaud, ce qui favorise certainement mes problèmes ORL permanents.
Sur le chemin du retour, Kostia m'a emmenée au supermarché Globus, un énorme temple de la consommation où j'ai vite pris le tournis et fait quelques dépenses plus ou moins utiles.
Puis la dame qui m'avait gardé mes chats, Margarita, est venue soigner Georgette et Chocha, qui présentent une curieuse lésion sous le menton, une petite tache chauve, avec une sorte de bouton. Elle avait un remède infaillible: elle fabrique un cône avec du papier journal ou n'importe quel papier, elle le place sur une assiette, elle l'enflamme, puis elle prend le résidu gluant et marron qui reste après la combustion et en enduit l'endroit malade. Il paraît que c'est radical.
Elle m'a parlé d'un autre remède, avec de la cire d'abeilles, du miel et un jaune d’œuf cuit pour toutes sortes de problèmes.
Contre les allergies, elle me recommande le résidu de papier brûlé dans un peu de sucre, à jeun.
Le saint évêque et grand chirurgien Luc de Crimée avait remarqué qu'une de ses infirmières appliquait aux plaies infectées un remède de ce genre, et que cela marchait très bien, il l'avait donc inclus dans ses pratiques de soins, au grand dam de la médecine soviétique officielle de l'époque.
Kostia est venu me chercher, il a lu une prière dans la voiture pour que nous arrivions à bon port. C'est son copain Sacha qui a trouvé le studio. Sacha s'occupe de convoyer l'aide humanitaire au Donbass et de secourir les chats de son quartier, c'est un ancien militaire, reconverti dans l'immobilier. Apprenant mes activités pro Donbass, il m'a proposé de me faire signe lorsqu'il y aurait des manifestations consacrées à la Novorussie.
L'autre agent immobilier, celui des vendeurs, était aussi un ancien militaire, avec beaucoup d'autorité.
Nous avons signé des tas de papiers et attendu des heures. Je payais en liquide, je suis arrivée avec un sac bourré de liasses de billets, que je suis allée solennellement déposer au coffre de la banque. L'ancien militaire ne croit plus qu'en l'échange de liquidités, après avoir été empêché des mois par une banque de récupérer l'argent qui lui appartenait.
La température ayant remonté jusqu'à - 2, je crevais partout de chaud, ce qui favorise certainement mes problèmes ORL permanents.
Sur le chemin du retour, Kostia m'a emmenée au supermarché Globus, un énorme temple de la consommation où j'ai vite pris le tournis et fait quelques dépenses plus ou moins utiles.
Puis la dame qui m'avait gardé mes chats, Margarita, est venue soigner Georgette et Chocha, qui présentent une curieuse lésion sous le menton, une petite tache chauve, avec une sorte de bouton. Elle avait un remède infaillible: elle fabrique un cône avec du papier journal ou n'importe quel papier, elle le place sur une assiette, elle l'enflamme, puis elle prend le résidu gluant et marron qui reste après la combustion et en enduit l'endroit malade. Il paraît que c'est radical.
Elle m'a parlé d'un autre remède, avec de la cire d'abeilles, du miel et un jaune d’œuf cuit pour toutes sortes de problèmes.
Contre les allergies, elle me recommande le résidu de papier brûlé dans un peu de sucre, à jeun.
Le saint évêque et grand chirurgien Luc de Crimée avait remarqué qu'une de ses infirmières appliquait aux plaies infectées un remède de ce genre, et que cela marchait très bien, il l'avait donc inclus dans ses pratiques de soins, au grand dam de la médecine soviétique officielle de l'époque.
bonhomme en cage |
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