Donc, aujourd'hui, je suis allée porter mon dossier au service d'immigration à Yaroslavl. L'employée qui nous a reçus, Ilya et moi, semblait prête à mordre. Il est vrai, nous l'avons appris plus tard en le voyant revenir, que le "client" précédent était parti en emportant son dossier administratif complet sous le bras:"C'était sur la table, dit-il, j'ai pensé que c'était pour moi.
- Sur la table, il y a aussi une imprimante, un ordinateur et un téléphone, vous allez les prendre aussi?"
La dame s'étant radoucie, nous a expliqué qu'il manquait, comme on pouvait s'y attendre, des pièces au dossier. Malgré son premier abord, elle s'est montrée extrêmement gentille. Je n'avais pas l'enregistrement de mon visa, mais je n'avais pas eu non plus le temps matériel de le faire avant l'entrevue. Je n'avais pas les photocopies du nouveau visa et du tampon de la douane. Il fallait remplir autrement le formulaire, certaines mentions n'y figuraient pas. Bref on nous a rendu notre copie, mais en s'efforçant de nous donner un rendez-vous rapide, et si j'ai bien compris, une fois mon dossier constitué, je ne serais pas obligée de repartir encore une fois, ou bien je n'aurais plus besoin d'une invitation, je ne suis pas très sûre, Ilya non plus.
Nous avons vu plusieurs photos de moi passer sur l'ordinateur. Ilya m'a dit ensuite: "A mon avis, ils savent tout de vous, et pourraient même vous apprendre des choses sur votre père..."
Au retour, il m'a parlé de son grand-père qui faisait à cheval et au sabre la chasse aux banderistes dans les forêts ukrainiennes après la guerre, un cosaque. Les forêts étaient saupoudrées de neige, parfois couvertes de givre, sous un ciel bas. La température tourne autour de zéro. Le soir tombe à quatre heures, à cinq heures il fait nuit noire.
J'ai noté cette fois que tout en restant jolie, Yaroslavl aussi a son content de cicatrices et de destructions regrettables. Pourvu que le processus s'arrête...
- Sur la table, il y a aussi une imprimante, un ordinateur et un téléphone, vous allez les prendre aussi?"
La dame s'étant radoucie, nous a expliqué qu'il manquait, comme on pouvait s'y attendre, des pièces au dossier. Malgré son premier abord, elle s'est montrée extrêmement gentille. Je n'avais pas l'enregistrement de mon visa, mais je n'avais pas eu non plus le temps matériel de le faire avant l'entrevue. Je n'avais pas les photocopies du nouveau visa et du tampon de la douane. Il fallait remplir autrement le formulaire, certaines mentions n'y figuraient pas. Bref on nous a rendu notre copie, mais en s'efforçant de nous donner un rendez-vous rapide, et si j'ai bien compris, une fois mon dossier constitué, je ne serais pas obligée de repartir encore une fois, ou bien je n'aurais plus besoin d'une invitation, je ne suis pas très sûre, Ilya non plus.
Nous avons vu plusieurs photos de moi passer sur l'ordinateur. Ilya m'a dit ensuite: "A mon avis, ils savent tout de vous, et pourraient même vous apprendre des choses sur votre père..."
Au retour, il m'a parlé de son grand-père qui faisait à cheval et au sabre la chasse aux banderistes dans les forêts ukrainiennes après la guerre, un cosaque. Les forêts étaient saupoudrées de neige, parfois couvertes de givre, sous un ciel bas. La température tourne autour de zéro. Le soir tombe à quatre heures, à cinq heures il fait nuit noire.
J'ai noté cette fois que tout en restant jolie, Yaroslavl aussi a son content de cicatrices et de destructions regrettables. Pourvu que le processus s'arrête...
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