samedi 29 décembre 2018

Bouffeurs de chiens...

Je pars demain à Moscou, mais curieusement, je dois vraiment me pousser, enfin ce qui me pousse, c'est que j'ai loué ma maison, ce qui paie ma commande IKEA, et que tant que je n'ai pas installé la cuisine Leroy-Merlin pour les hôtes, ce qui ne saurait tarder, il vaut mieux dégager si nous ne sommes pas des amis proches. Mais il fait si beau, quel hiver magnifique... Hier soir, malgré le lampadaire urbain violent, le ciel était plein d'étoiles, des étoiles d'hiver glaciales et brillantes, comme il convient pour la période de Noël, et les arbres couverts de givre étincelaient, et la neige, elle-même.  J'ai confectionné une pâtée pour mes oiseaux, avec de la margarine et des graines de tournesol, dans l'espoir qu'ils auront à manger plus longtemps. Les pies s'y mettent aussi, et les gênent, alors je file aux pies les croquettes de Rosie...
Pauvre Rosie, j'y pense constamment, et bien qu'elle m'ait tellement compliqué la vie, elle me manque. Hier Aladin du magasin de légume m'a dit avec un air sinistre et mystérieux que des gens l'avaient probablement mangée. "Comment ça mangée? Mais il n'y a pas de Chinois, ici!
- Beaucoup de chiens disparaissent. Il y avait toute une meute, regardez, il n'y en a pratiquement plus. Il y a des gens qui les mangent, et la vôtre, ils l'ont probablement mangée.
- Mais qui fait cela?"
Silence mystérieux. J'ai du mal à le croire, bien qu'on m'ait raconté jadis qu'inspiré par les Chinois, un ivrogne de Pétersbourg avait transformé la chambre de son appartement communautaire en abattoir. Je connais pratiquement tous mes voisins, personne ne m'a dit une chose pareille. Cependant, je crains bien qu'il ne lui soit arrivé malheur, car elle avait une médaille, elle était connue de tout le quartier, si on l'avait trouvée, on m'aurait prévenue, on me téléphonait sans arrêt. Depuis hier soir, je remâche l'affreuse idée que Rosie ait pu finir de la sorte. J'aurais dû la coincer dans le jardin, mais elle avait tous ses copains, et le voisin Nikolaï, avec qui elle allait à la pêche... Et d'ailleurs, ces derniers temps, depuis que Rita était ici, elle vaguait moins, on ne m'appelait plus. Rien n'est pire que la disparition d'un animal car on peut tout supposer.
A Moscou, j'aimerais voir Skountsev, et tous les amis que je ne vois jamais, c'est pour cela que je profite de la présence de ces hôtes qui nourriront mes chats. Ils les connaissent déjà, car ce sont des parents de Margarita qui les avait gardés.



2 commentaires:

  1. Bonjour serait il de communiquer apres lecture de votre blog merci

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