lundi 4 février 2019

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Après quelques jours de fièvre intense et de toux caverneuse, et toujours des maux de tête, je m’apprête à affronter le voyage de retour. Hier, j’ai appris que mon père Valentin était dans le même état que moi, sa fille Xioucha déjà patraque et ma sœur avait 40 de fièvre cette nuit. Donc nous avons dû changer tous nos plans, et nous nous rendrons dès jeudi à Pereslavl, inutile de transformer l’appartement des Asmus en hôpital…
Ce sont les petites-filles du père Valentin qui m’ont infectée ainsi que toute la famille, de même que le fils de Xioucha, il y a 2 ans, m’avait mise au bord de la pneumonie ! Les enfants, c’est malsain !
Et pourtant, j’ai travaillé comme instit 20 ans, et parfois souhaité une grippe pour avoir la paix quelques jours, et cela ne m’est arrivé qu’une fois, en 92, et tellement sur commande, que j’en rendais grâce à Dieu du fond de mon lit avec 40 de fièvre, mais le reste du temps, j’ai bossé avec la migraine, avec de la sinusite, je n’attrapais jamais la grippe.
Evidemment de nos jours, même avec le thermomètre au bord de l’explosion, on ne peut plus faire venir de médecin, et comme j’avais rendez-vous avec le rhumatologue, c’est-à-lui que j’ai demandé une ordonnance. Il devait me faire une injection d’acide hyaluronique, ce qui est ruineux et non remboursé, et voici que je l’entends me dire qu’il m’en fait cadeau en échange d’une icône ! Il est syrien, et orthodoxe…
Je ne sais pas ce qui se passe, j’ai des cadeaux de tous les côtés. Un ami orthodoxe m’a aussi filé un chèque pour la traduction de mon livre !
Grâce au rhumatologue, me lever le matin n’est plus un exploit et je descends l’escalier presque sans y penser, reste à en profiter pour essayer de larguer au moins cinq kilos, avec la grippe, j’ai déjà dû en lâcher deux, je ne pouvais rien avaler. Tout de même, marcher normalement, quel luxe…
Je n’ai pas pu voir mon amie Annamaria, ni ma cousine Dany, ni ma cousine Françoise, ni retourner à Solan, et j’ai des tas de choses à faire ici et là bas qui demandent de rassembler un peu d’énergie et de raisonnement dans le brouillard des maux de tête.
Heureusement, je viens de découvrir que mon amie Sveta m’avait donné le numéro d’un médecin à Pereslavl, le père d’une amie à elle. Et ça, c’est précieux.


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