Après quelques jours de
fièvre intense et de toux caverneuse, et toujours des maux de tête, je m’apprête
à affronter le voyage de retour. Hier, j’ai appris que mon père Valentin était
dans le même état que moi, sa fille Xioucha déjà patraque et ma sœur avait 40
de fièvre cette nuit. Donc nous avons dû changer tous nos plans, et nous nous
rendrons dès jeudi à Pereslavl, inutile de transformer l’appartement des Asmus
en hôpital…
Ce sont les
petites-filles du père Valentin qui m’ont infectée ainsi que toute la famille,
de même que le fils de Xioucha, il y a 2 ans, m’avait mise au bord de la
pneumonie ! Les enfants, c’est malsain !
Et pourtant, j’ai
travaillé comme instit 20 ans, et parfois souhaité une grippe pour avoir la
paix quelques jours, et cela ne m’est arrivé qu’une fois, en 92, et tellement
sur commande, que j’en rendais grâce à Dieu du fond de mon lit avec 40 de
fièvre, mais le reste du temps, j’ai bossé avec la migraine, avec de la
sinusite, je n’attrapais jamais la grippe.
Evidemment de nos
jours, même avec le thermomètre au bord de l’explosion, on ne peut plus faire
venir de médecin, et comme j’avais rendez-vous avec le rhumatologue, c’est-à-lui
que j’ai demandé une ordonnance. Il devait me faire une injection d’acide
hyaluronique, ce qui est ruineux et non remboursé, et voici que je l’entends me
dire qu’il m’en fait cadeau en échange d’une icône ! Il est syrien, et
orthodoxe…
Je ne sais pas ce qui
se passe, j’ai des cadeaux de tous les côtés. Un ami orthodoxe m’a aussi filé
un chèque pour la traduction de mon livre !
Grâce au rhumatologue,
me lever le matin n’est plus un exploit et je descends l’escalier presque sans
y penser, reste à en profiter pour essayer de larguer au moins cinq kilos, avec
la grippe, j’ai déjà dû en lâcher deux, je ne pouvais rien avaler. Tout de
même, marcher normalement, quel luxe…
Je n’ai pas pu voir mon
amie Annamaria, ni ma cousine Dany, ni ma cousine Françoise, ni retourner à
Solan, et j’ai des tas de choses à faire ici et là bas qui demandent de
rassembler un peu d’énergie et de raisonnement dans le brouillard des maux de
tête.
Heureusement, je viens
de découvrir que mon amie Sveta m’avait donné le numéro d’un médecin à
Pereslavl, le père d’une amie à elle. Et ça, c’est précieux.
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