vendredi 17 juillet 2020

Retour à Moscou

Je me suis lancée dans un séjour à Moscou, le premier depuis début février. Je devais faire réviser ma voiture au garage Renault. J'ai donc revu le père Valentin, Xioucha et Dany, j'ai fait des courses. Je suis allée travailler les gousli avec Skountsev. Malgré les cours sur Skype, j'aurai besoin de rencontres périodiques, parce que lorsque nous sommes face à face, il prend la guitare ou la balalaïka pour jouer avec moi, et me donner le rythme, je dois m'adapter à lui et le suivre, et c'est un moment très important.
Nous avons bu le thé et bavardé. En traversant des cours d'immeubles, sur le chemin du métro, il me dit: "Regarde toutes ces voitures, les gens en ont souvent deux par famille.
- En effet, mais ce qui m'étonne, c'est qu'on ne cesse de nous dire que les Russes sont tellement fauchés, alors qu'en Europe, c'est l'abondance..."
Il a rigolé: "C'est juste, et puis nous, au moins, on n'a pas de guerre.
- Et pas d'invasion! A part l'Asie centrale...
- Oui, mais ils sont quand même calmes, la dernière fois que j'ai été en France, il y a des endroits où je n'en menais pas très large..."
Il m'a donné du miel de Lipetsk, il connaît par là bas un businessman cosaque qui consacre son fric à entretenir une réserve naturelle, avec des troupeaux de chevaux, de chèvres sauvages, et il restaure aussi une église. Cela m'a amusée, car dans le roman que je termine, il y a le même type de personnage qui restaure un village du nord et y crée une communauté à laquelle s'agrègent des Français exilés par la force des choses...
Autre détail curieux, voyant sur mon téléphone un dessin que j'ai fait de l'opritchnik adolescent Fedia Basmanov, héros de mon roman précédent, il a pensé que c'était un autoportrait, comme du reste ma cousine Françoise, qui avait cru voir un dessin de moi dans ma jeunesse. Or comme Flaubert proclamait que madame Bovary, c'était lui, j'ai moi-même l'impression que  Fedia, c'est moi. Ou mon double. J'avais l'impression d'avoir un air rêveur, doux et inoffensif, et deux personnes me reconnaissent dans l'opritchnik Fedka Basmanov!
Le père Valentin semble avoir eu le Covid. La faculté lui avait prédit qu'avec son âge et son asthme, s'il tombait malade, il mourrait. Or il n'est pas mort et n'a même pas eu de fièvre ni de toux, mais il a perdu le goût et l'odorat pendant un certain temps. En revanche le père Valeri a été hospitalisé et semble avoir des complications cardiaques, c'est ce qu'il nous a dit quand nous l'avons rencontré dans un magasin.
Le père Valentin pense que le Covid est largement utilisé par les "élites" pour nous contrôler, et n'exclut pas l'idée, que je lui ai proposée, d'un virus lâché sciemment sur le pauvre monde, dans le cadre d'une troisième guerre mondiale de la mafia contre les populations. C'est une idée très répandue en Russie et que je partage, avec des nuances possibles. Car tout est si complexe et si tordu que les gens normaux comme vous et moi peuvent se tromper facilement. Cependant l'instinct de conservation, l'expérience des canulars qu'on nous a déjà montés, les avertissements de gens au jugement desquels on se fie et le discernement créent une sourde impression d'ensemble fort inquiétante.
Le père Valentin croit que le vaccin  russe, par la vertu de Poutine, ne sera pas suspect comme le vaccin Gates globaliste, ce sera un vaccin souverainiste, mais on m'a envoyé la photo et le pedigree de celui qui le négocie, et je ne le sens pas vraiment, allez savoir pourquoi. Il est russe, lui, ou c'est un mutant?.
https://ru.wikipedia.org/wiki/%D0%94%D0%BC%D0%B8%D1%82%D1%80%D0%B8%D0%B5%D0%B2,_%D0%9A%D0%B8%D1%80%D0%B8%D0%BB%D0%BB_%D0%90%D0%BB%D0%B5%D0%BA%D1%81%D0%B0%D0%BD%D0%B4%D1%80%D0%BE%D0%B2%D0%B8%D1%87?fbclid=IwAR0ykF5c8R7UpkUL2Gd14enYF075Z3JQtr9udzQgj74U4WjLMGMoCTqkr2A
En 1996, il est diplômé de l'Université de Stanford avec les plus grandes distinctions avec un BA en économie. En 2000, il a obtenu son MBA de la Harvard Business School avec la plus haute distinction (Baker Scholar).

En 1996-1999, il a travaillé à la banque d'investissement Goldman Sachs à New York et à la société de conseil McKinsey & Company à Los Angeles, Moscou et Prague [1].

En 2000-2002 - chez IBS, jusqu'au 8 novembre 2001 - Directeur général adjoint, puis jusqu'au 29 mai 2002 - Directeur général du département Conseil en gestion [2] [3]. En 2002-2007, il a été premier directeur de investissements dans le fonds Delta Private Equity, puis - le directeur général et partenaire [4] [5] En 2005-2006 - le président de l'Association russe du capital-investissement et du capital-risque (RAVI) [6].

2007-2011 - Managing Partner et président du fonds Icon Private Equity Private Equity. Conduit un certain nombre de transactions importantes pour le marché de l'investissement russe: la vente de Delta Bank à General Electric, de Delta Credit à Société Générale, des actions de CTC Media à Fidelity Investments, et d'autres.

En 2010, il a été inclus dans la liste des jeunes leaders mondiaux [ru] du Forum économique mondial de Davos [7].

Depuis avril 2011 - Directeur général de la société de gestion du Fonds d'investissement direct russe. Sous sa direction, le RDIF a mis en œuvre plus de 70 projets d'un volume total de plus de 1,4 billion de roubles, couvrant 95% des régions de la Fédération de Russie, et a conclu des partenariats stratégiques avec des co-investisseurs internationaux de premier plan de plus de 15 pays pour un montant total de plus de 40 milliards de dollars [8].

En 2011, il est devenu le seul Russe dans la notation des «100 professionnels les plus influents du secteur du private equity au cours de la dernière décennie» par le magazine Private Equity International [1]. Dans le cadre de l'année de la présidence russe du G20 (G20), il a dirigé le groupe de travail Business 20 (B20) sur l'investissement et les infrastructures.

Par décret du président de la Fédération de Russie, Kirill Dmitriev a été nommé l'un des cinq membres du Conseil des entreprises du BRICS, ainsi que l'un des trois membres du Conseil consultatif des entreprises de l'APEC.

Il a été élu vice-président de l'Union russe des industriels et entrepreneurs.

Membre des conseils d'administration de Rostelecom [9], Gazprombank [10], Mother and Child [11], Russian Railways [12], Transneft [13], Rosseti [14] et du conseil de surveillance de l'entreprise Alrosa [15]. Il est membre du conseil d'administration de l'Université d'État de Moscou et du théâtre Mariinsky.
KA Dmitriev prononce un discours après avoir reçu l'Ordre de la Légion d'honneur. Gauche - Ambassadeur de France en Russie A.-S. Bermann. 19 novembre 2018

Le 16 janvier 2017, Dmitriev est devenu le premier représentant russe à rencontrer à Davos Anthony Scaramucci, conseiller du président élu américain Donald Trump, au Forum économique mondial de Davos, en Suisse. [16] Le 22 juin, CNN.com a publié un article reliant Anthony Scaramucci et ce réunion avec des enquêtes sur le Fonds d'investissement direct russe, mais le lendemain, l'article a été supprimé parce qu'il «ne répondait pas aux normes éditoriales de CNN» [17].

Le 30 novembre 2017, le fondateur de la société militaire privée américaine Blackwater, Eric Prince, a annoncé lors d'une audience du Congrès que le 11 janvier 2017, il avait rencontré Kirill Dmitriev aux Seychelles. Cette information provenait du témoignage de Prince devant des membres de la commission du renseignement de la Chambre des représentants des États-Unis lors de l'enquête sur une éventuelle ingérence russe dans les élections présidentielles américaines de 2016. Selon des sources anonymes du Washington Post, le but de la réunion, qui a été médiatisée par les Émirats arabes unis, était censé établir un canal de communication secret entre Donald Trump et Vladimir Poutine. Au cours des auditions, Prince a nié cette information, déclarant qu'il n'avait discuté avec le chef du Fonds d'investissement direct russe Kirill Dmitriev d'aucun "canal de communication" entre les États-Unis et la Russie [18] [19].

En février 2019, Dmitriev a été l'un des premiers hauts dirigeants et hommes d'affaires russes à se prononcer en faveur et à se déclarer prêts à se porter garant du chef arrêté du fonds Baring Vostok Capital Partners, Michael Calvey, et d'autres employés du fonds [20]. Quelques jours après son arrestation, Dmitriev a envoyé des pétitions au tribunal de la ville de Moscou, au tribunal de Basmanny et au comité d'enquête pour changer la mesure de contrainte pour les personnes arrêtées impliquées dans l'affaire Baring Vostok en assignation à résidence [21]. Par la suite, le tribunal Basmanny de Moscou a libéré Michael Calvey, le fondateur du fonds d'investissement Baring Vostok, assigné à résidence [22].Parle couramment l'anglais, négocie avec des partenaires étrangers sans interprète.
 


Dans le métro et partout, le masque et la distance sociale sont prêchés par des slogans et des affiches et tous les gens qui ont une position officielle se promènent muselés. Les autres font semblant, ou ne portent rien. C'est vrai qu'au bout d'un certain temps, le doute s'installe... En tous cas chez les Russes. Les Serbes se soulevent carrément contre une deuxième tournée de muselage. Il faut dire qu'ils se soulevaient déjà quand tout cela a commencé, fort opportunément pour leur gouvernement de satrapes pourris. Alors maintenant, on ne la leur fait plus, peut-être même qu'ils se fichent d'être malades, la liberté ou la mort. Et c'est de cela qu'il s'agira sans doute bientôt pour tout le monde. La liberté, la dignité et même l'intégrité physique, en un mot notre humanité, ou la mort. Peut-on envisager de vivre masqué jusqu'à la fin des temps, de faire l'amour comme les chiens pour ne pas échanger nos souffles, de ne pas aller voir ses vieux parents, de ne pas voyager? Ah mais le vaccin est là pour vous sauver, bonnes gens, sauf  que d'après ce que j'ai vu, il faudra en refaire un tous les ans, parce que les virus ça mute. Nous serons accro au vaccin, comme on l'est à l'héroine. Pas de vaccin, pas de vie, pas d'autonomie. Comme c'est pratique pour installer une tyrannie mondiale et tondre les moutons à intervalle régulier. On comprend que les solutions alternatives de savants gêneurs soient immédiatement traînées dans la boue et la dérision.
Quand on pensait aux armes biologiques, on imaginait qu'elles seraient employées par un pays contre un autre pays, mais je pressens qu'on est arrivé à quelque chose de plus original, les salauds de tous les pays contre la population universelle. La caste des surhommes contre la "populace", le populo, le bétail qu'on peut faire disparaître, diriger et croiser à volonté, l'avenir c'est la ferme des mille vaches pour tout le vivant, y compris les humains surnuméraires, la biomasse que des vampires en costar comptent saigner à leur guise.
Évidemment, des peuples comme le peuple serbe ne font pas du tout l'affaire des extraterrestres qui nous gouvernent. En revanche, les Français qui se mettent à quatre pattes devant ceux qu'on amène pour les exterminer et croient à toutes les calembredaines qu'on leur raconte, pourvu qu'on ne les réveille pas du songe progressiste, hédoniste et politiquement correct des trente glorieuses, on peut dire qu'ils ont été bien dressés...
C'est du reste une des raisons qui m'ont poussée vers la Russie, avec toutes les cicatrices que lui ont laissée l'expérience communiste, j'avais l'impression d'y voir la modernité telle qu'elle était, sans fards. J'avais l'impression d'y être plus éveillée et environnée de gens plus lucides. Ce qui d'ailleurs n'est pas toujours vrai.
Au fait, je ne sais pas si vous avez remarqué, tous les Charlie charlots, mais depuis qu'on nous a sorti le Covid du chapeau, plus de terrorisme, c'est un hasard?
Et chose curieuse, le Covid ne frappe jamais les manifestants des Black Live Matters, il est raciste, lui aussi, il n'aime pas les noirs.

10 commentaires:

  1. EXCELLENT LAURENCE BONNE NUIT MAIS QUELLE TRISTESSE UNIVERSELLE

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui, c'est terrible. Et cette laideur, cette ignominie qui envahissent tout, ce qui reste de beauté ravagé par les vandales, les fonctionnaires, les bandits internationaux, quel naufrage!

      Supprimer
  2. Bien dit... je vous cite dans mon blog:
    https://fantomepanoptique.blogspot.com/2020/07/pourquoi.html

    RépondreSupprimer
  3. Pour moi vos articles restent tout de même une bouffée d'un oxygène encore respirable. Alors merci à vous. Parfois en vous lisant j'ai le sentiment d'être assis tranquillement dans votre jardin. Le rêve éveillé est souvent producteur d'endorphines...

    RépondreSupprimer
  4. En somme , Poutine donne le change , volens nolens , mais la Russie est bel et bien entre les mains de la finance internationale , càd étasunienne ... Tout ça pour ça ...Il passe son temps à attendre le moment favorable . Il sera à la retraite que ledit moment ne sera pas encore arrivé . Aurait-il vieilli depuis la Crimée et l'arrestation ou l'exil des oligarques ? La seule issue est de continuer à faire confiance à Poutine , mais on commence à fatiguer ... Sans revenir au communisme , qui fut un régime totalitaire et meurtrier insupportable , je pense que la Russie doit aller vers une nouvelle forme de socialisme , non dogmatique , non idéologique , mais pragmatique , en donnant à l'Etat ,càd au politique , plus de pouvoir qu'à l'économique . Sinon , c'est le retour à l'esclavage , idéal des capitalistes .

    Nicodème

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je suis dans le même état d'esprit que vous. Et dans l'état actuel des choses, bien que je ne sois pas communiste, que les communistes purs et durs me paraissaient très cons, et très déplaisants, car ils calomnient les victimes et font du négationnisme pour justifier l'aventure, je souhaite une sorte de dictature socialiste de salut public pourvu qu'elle ne soit pas idéologique, disons un état de droit autoritaire qui nationalise ce qui est d'intérêt public et délivre le pays de la main-mise globaliste. D'une certaine façon, j'ai l'impression que toutes les solutions seront mauvaises car rien ne vaut une société traditionnelle organique en ce bas monde, mais nous sommes sortis de ces gardes-fous millénaires en tuant nos rois.

      Supprimer
  5. Madame toujours plaisir à vous lire je crois que le covid 19 et l’équivalent de la religion (Dieu sauve les hommes pour se faire on crée une philosophie on construit des édifices et des lieux d'accueil) le covid 19 la médecine sauve les hommes (pour ce faire on respecte les règles sanitaires ont construit des hôpitaux et des centres de rétention sanitaire) même organisation même jeu sur la mort je vos souhaites une bonne journée dans ce beau pays

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Etant croyante, je ne peux approuver la comparaison, sauf si on compare avec une idéologie ou une secte,et je pense qu'il y a des deux, en plus des appétits financiers

      Supprimer