samedi 13 février 2021

Congères

 




La tempête de neige a soufflé toute la nuit. Et au réveil, j'ai découvert d'énormes congères. Je suis sortie déneiger, mais ce n'était pas une mince affaire, d'abord, il m'a fallu retrouver ma pelle à neige, et la dégager, avec une pelle à poussière, j'en ai cassé deux, des merdes en plastique, je me demande si l'ont fait encore des pelles à poussière en métal?

J'ai attaqué le boulot, mais je pense que je devrai recommencer dans quelques heures, car il neige et vente toujours. Au sud de la maison, la congère monte jusqu'au niveau du perron. C'est un travail vivifiant, quand on déneige face au vent, on en prend plein la tronche, j'avais des glaçons dans les cheveux.

Mon voisin qui déneigeait en face m'a dit que cela nous ferait des souvenirs.

Le problème, c'est pour aller quelque part en voiture, si l'on ne passe pas un chasse-neige. Je peux aller à pied jusqu'au Verny faire mes courses. Cela me fera prendre l'air, à condition que je ne doive pas nager plutôt que marcher. 

Apparemment, à Moscou, c'est pire qu'ici, mais ici ce n'est pas terminé. Je me demande ce que cela vadonner quand ça va fondre, tout ça, avec ce que m'a fait le voisin Oleg, là, son piédéstal pour sa sainte Voiture. 

Je lisais hier que la véritable opposition russe, c'était les communistes, c'est en effet la plus nombreuse, plus nombreuse que les navalnichons. J'ai lu ce post magnifique, digne de nos bobos, comme quoi c'est une espèce internationale: "Les juges vendus donnent la possibilité de s'exprimer à Navalny afin de le faire passer pour un parfait crétin!"

C'est pas beau, ça? Ah les fourbes! Ce n'est pas dans notre démocratie occidentale qu'on aurait l'idée perverse de donner la parole à Assange ou Ryssen, qu'ils pourrissent en taule au secret permet charitablement à leurs soutiens de s'imaginer qu'ils ont quelque chose d'intelligent à dire, au lieu d'être déçus par le vide et l'ignominie de leurs discours, comme dans le cas de Navalny. Ce n'est pas juste. Je propose un échange de prisonniers, Navalny contre Assange et Ryssen.

Je ne peux pas dire que je sois fan de Ziouganov, qui a l'air fin comme du gros sel, et je n'aime pas l'état d'esprit du communiste pur et dur, ni son révisionnisme, mais de deux maux il faudra choisir le moindre. Entre le cocopitalisme trotskiste mondialiste et le communisme russifié à la Brejnev, je n'hésiterais pas. D'autant plus que de nos jours, le machin prendra une autre forme, on ne peut pas revenir complètement en arrière. Il va falloir faire l'unité nationale contre le danger extérieur, qui a trop d'alliés intérieurs. Je serais favorable à une reprise en mains étatique des biens qui sont d'importance nationale, ressources énergétiques, parcs nationaux, et la tolérance aux petites exploitations agricoles qu'il faudrait même encourager, et aux petites entreprises indépendantes. Et un gouvernement de salut public qui nationaliserait les banques et tout ce que les milliardaires locaux ou étrangers ont volé.












4 commentaires:

  1. Chère Laurence,
    A vous lire, en fait, vous seriez presque gaulliste, si l'on oublie ses trahison successives, c'était quand même le moins mauvais des présidents que la France aie eu à subir :-)

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    1. C'est-à-dire que je suis monarchiste, mais comme dans l'état actuel des choses, je ne crois pas une restauration possible, car une monarchie constitutionnelle ne sert à rien, il faudrait un gouvernement de salut public qui mette au pli les seigneurs capitalistes.

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  2. Il fut un temps où les Russes se sont unis toutes classes confondues pour virer les Polonais, après quoi ils sont allés chercher Michel Romanov pour le faire tsar. Il faudrait s'entendre sur quelqu'un qui fédère le maximum de gens et qui gouverne à vie avec un état de droit. Surtout pas d'alternance "démocratique" avec des oligarques supranationaux derrière.

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  3. Comme c'est beau, toute cette neige....
    Y.

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