Le premier moment de panique passé, j'ai commencé à réfléchir à l'information de Macha, qui diffère complètement de ce que m'avait dit l'urologue, lequel avait téléphoné devant moi à un médecin de cette clinique (privée et payante). Le coup de l'enfermement systématique me suis-je dit, ça commence à bien faire. J'irai trouver l'urologue dans un premier temps, quand j'aurai le droit de sortir.
Il y a 2 jours, Volodia Skountsev m'avait adressée à son médecin personnel, un cosaque qui chante avec lui mais qui est aussi cardiologue, spécialiste de la covid et travaille à l'hôpital Botkine de Moscou. J'avais envoyé un texto à cet homme que j'hésitais à déranger. Il m'a appelée hier, je lui ai exposé toute l'affaire, il m'a demandé de lui envoyer tout mon dossier, ce que j'ai fait. Il m'a dit que côté covid, maintenant de toute façon, au bout de 3 semaines, le truc disparaissait forcément et qu' il fallait juste éviter des séquelles. Pour le reste, il proposait d'essayer de faire partir les cailloux par un traitement approprié, car ils n'étaient pas très gros, et que c'était possible. Au cas où on n'y arriverait pas, l'hôpital Botkine dispose d'un appareil pour pulvériser les cailloux, il serait toujours temps d'y recourir.
Donc nul besoin de se précipiter dans un troisième piège. Un ami du père Valentin dit qu'en Russie, il faut bien connaître son pope. Il faut aussi bien connaître son médecin.
En trois jours chez moi, n'étaient les problèmes de cailloux que nous allons traiter, j'ai repris pas mal de forces et un certain équilibre nerveux. Je ne dis pas que je pète le feu, mais c'est quand même le jour et la nuit. Je préfère confier ma santé au copain de Skountsev. Nous avons un ami commun, et la directrice de la clinique de Iaroslavl se fiche sans doute éperdument de ce qui peut m'arriver pour peu qu'elle arrive à me faire payer 10 nuits plutôt qu'une seule.
J'en ai un peu marre de bouffer des médicaments, mais il va falloir faire encore un effort. Si c'est chez moi, je tiendrai le coup.
J'ai récupéré Rita. Curieusement, depuis mon retour, ma vieille chatte Chocha s'abstient de souiller la cuisine. Ce doit être une sorte de miracle.
Je suis sortie installer le restaurant des mésanges. La lumière est pâle, mais elle est là, irisée et magique. Le vent était doux, depuis quelques jours le froid recule, pour mieux sauter...
Beau combat Laurence : contre la médecine moderne. On prie les thaumaturges pour vous.
RépondreSupprimerNicolas, je ne mène pas de combat contre la médecine moderne, j'essaie de me sortir de ma situation sans y trop laisser de plumes.
SupprimerVous semblez avoir bien repris du poil de la bête, laissez les méchants et les arrogants de précipiter vers la grande porte, ce n'est pas ce qui nous intéresse !
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