Entre deux averses, deux orages, en ce drôle d'été, souffle un vent violent, et me dirigeant vers le café, j'ai eu tout-à-coup le souvenir étourdissant d'un frais mistral sur le bord de mer, quand au petit matin, on va chercher un bistrot pour prendre un crème et un croissant avant de poursuivre sa route, du pas élastique de la jeunesse, avec des parasols éclatants qui claquent dans le ciel bleu. Je venais de discuter avec ma soeur, qui m'avait montré ses divers aménagements, et toutes les plantes méridionales familières, et pourtant si lointaines, qui peuplent son jardin. Et elle m'a raconté qu'elle avait fait une excursion en mer près de Bandol, sur une eau cristalline, avec des amis, et que tout était comme autrefois, quand nous étions chez nous en France, et qu'il y faisait bon vivre. Impression qui correspondait à ce que m'avait raconté Dany, venue tourner à Beaulieu cet hiver, et que la beauté et la lumière de l'endroit avaient étourdie.
Plus tard, Martine m'a rappelée de Marseille,où elle essayait de rebrancher ma tante Mano sur le machin qui a remplacé Skype, et s'appelle Teams, parce que depuis ce changement, nous n'avions plus pu converser toutes les deux. Et j'ai vu ma chère tante, dans sa jolie chambre, elle est toujours fantastique, ma soeur aussi, j'étais impressionnée par la jeunesse de son visage, je lui aurais donné quarante ans. L'éclairage clément et le bronzage y étaient sûrement pour quelque chose, mais quand même, elle a toujours fait beaucoup plus jeune que son âge, et ça continue.
Apparemment, les miens se rapprochent les uns des autres, et j'en suis heureuse, et j'aimerais bien moi-même les voir plus souvent, ce qui dépend, naturellement, des aléas politiques auxquels nous sommes tous soumis.
D’après
Richard Boutry, Trump et Poutine auraient conclu des ententes secrètes pour se
débarrasser de l’Etat profond et de ses représentants les plus néfastes, que ce soit au Moyen Orient ou en Ukraine,
et cela me paraît plausible.
Quelqu’un me
dit, à propos des atrocités ukrotaniennes dans la région de Koursk, qui
succèdent à celles commises pendant des années au Donbass, que les gens s’en
foutent, ne veulent pas savoir, répondant qu’il y a « des atrocités des
deux côtés, comme toujours ». Je sais. Et je ne prétends pas qu’il n’y en
ait absolument pas du côté russe, tout peut arriver, mais en l’occurrence, celles qu’on attribue
aux Russes ne sont pas de leur fait dans ce conflit, et puis ces mêmes gens qui
nous parlent des « deux côtés », croient immédiatement à toutes les
inversions accusatoires et aux calomnies de leur camp otanien. Ivan Kryloff me
disait que c’était le cas dans sa famille d’origine russe, ce qui est pour moi
particulèrement intolérable.
Dans le même
élan, ces gens laissent persécuter l’Eglise ukrainienne qualifiée de
« soviétique », alors qu’aux critères d’une Eglise de cette sorte,
fabriquée, politisée et dirigée par des imposteurs, répond absolument
l’autocéphalie bidon du patriarche Bartholomée et de la CIA-Mossad, destinée à
éradiquer la foi chrétienne dans ce laboratoire de toutes les horreurs, commises
ou potentielles, qu’est l’actuelle Ukraine.
A l’intérieur du trou noir révéré par tant d’imbéciles, on force désormais les moines à aller au front, faisant la démonstration d’un mépris total de la population, réduite à une masse indistincte d’esclaves, corvéables et massacrables à merci par d’authentiques mafieux qui se prennent pour le sel de la terre:
Dans l'oblast d'Odessa, des chasseurs de têtes ont mobilisé le recteur de l'église de la Trinité de l'Église orthodoxe ukrainienne (UOC) du village de Troyandove, Alexandre Moskovchuk. À Rivne, un prêtre de l'UOC, l'archiprêtre Alexandre Jouk, qui était recteur de l'église de la Sainte-Grande-Martyre Paraskeva du village de Vilia, a été capturé. À Kremenets, dans l'oblast de Ternopil, des chasseurs de têtes ont arrêté le recteur du skite du Saint-Esprit de Pochayiv, l'archimandrite Paphnuce.
« Il s’agit d’une forme d’utilisation de l’UOC, qui était nécessaire pour sortir enfin des frontières canoniques et dogmatiques de l’Église »,
— a déclaré à Tsargrad le politologue et chef de l'Association des experts orthodoxes Kirill Frolov.
Le lieutenant-colonel Alexeï Selivanov, vétéran du SVO, explique : les répressions contre l’Église canonique ne visent pas tant à créer une « Église nationale ukrainienne » qu’à éliminer la foi chrétienne en général.
Aucun des croyants qui fréquentent les églises de l'Église orthodoxe ukrainienne métropolitaine chaque dimanche, qui se confessent et communient, ne se rend à l'Église orthodoxe ukrainienne métropolitaine.
Où vont tous ces gens ? Les offices sont servis chez eux.
Par conséquent, l'interdiction de l'Église orthodoxe par les autorités ukrainiennes ne conduira pas, bien sûr à la renaissance d'une quelconque « spiritualité ukrainienne », mais à la destruction du christianisme sur le territoire ukrainien.
— a-t-il expliqué.
(Via “Chroniques de Russie”. Boris Karpov)"
![]() |
Chasse aux moines... |
Je ne sais
où en est l’admirable métropolite Arséni, dont j’ai vu récemment une vidéo, et
qui dit : « Nous avons en cette vie la responsabilité d’appartenir au
Christ, de conserver notre âme pour Dieu et l’éternité, et nous devons aussi
prier, et vous savez pourquoi nous le devons ? Pour que, dans ce monde si
plein de méchanceté, de péché, de malheur, de souffrance, dans ce
monde-là, nous demeurions des êtres humains, pour ne pas perdre notre qualité
humaine, pour rester à l’image et à la ressemblance de Dieu. »
Et lui la
garde bien, cette image, il est si noble, si bon et si courageux, et les
sinistres griffes des créatures des ténèbres se sont refermées sur lui, pour le
traîner en prison et au tribunal, précisément parce que lui, appartient au
Christ, ce qui n'est vraiment pas le cas de ses adversaires ni de leurs complices.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire