lundi 22 septembre 2025

Prière

 D’après la météo, la journée d’aujourd’hui exceptionellement douce, est la dernière lueur de l’été indien avant la descente dans le froid et les ténèbres. A part le matin, où j’ai fait quelques démarches liées à mon appartement, je l’ai passée sur ma terrasse, pour ne pas en perdre une minute.

Je devais aller chercher des clés magnétiques pour la porte palière, et acheter de la peinture, pour les murs. En arrivant au bureau qui distribue les clés, j’ai vu deux personnes assez renfrognées, comme d’habitude, il faut bien se donner l’air sérieux. On m’a demandé aussi si je voulais un interphone. Oui, quand même c’est mieux. Et une caméra de surveillance ? Non, pourquoi faire ? « Comment ça, pourquoi faire ? me demande l’homme de l’équipe. Pour éviter que des gens entrent chez vous !

- Mais attendez, je vis depuis neuf ans sans caméra, personne n’entre jamais chez moi ! Je sais que beaucoup de gens font une fixette paranoïaque, mais je vous assure qu’ici, je me passe très bien de ce genre de choses ! Nous serions en France, je ne dis pas, mais ici...

- Pourquoi, en France, ça craint ?

- En France, vous pouvez avoir des squatters qui s’installent, et impossible de les virer, la police ne fait rien.

- C’est pas possible ? Et on nous raconte que là-bas, c’est mieux que chez nous ! Ici, je peux vous dire que si la police ne vient pas, c’est nous qui nous débrouillons pour virer les squatters !

- C’est pour ça que je me fais plus de souci pour la France que pour la Russie ! »

J’ai quand même pris la caméra, pensant à la revente éventuelle du studio, et pour ne pas aller contre la volonté populaire, car si les demandes ne sont pas assez nombreuses, on ne l’installera pas dans tout l’immeuble.

De retour chez moi, j’ai déjeuné dehors, dans le fil du vent, et puis j’ai dessiné, je m’emplissais les yeux de tout ce que je voyais, les orpins roses couverts d’abeilles et de papillons de velours, les hortensias penchés les uns sur les autres, pâles et bouclés dans leurs atours jaunissants, et les premiers asters violets, et les topinambours, leurs soleils accrochés dans l’azur, les cheveux frémissants des roseaux, la torche vert pâle du sureau pyramidal et les étoiles jaunes qui en perçaient les reflets. Les bouleaux effilochés derrière la maison d’Ania, les tresses scintillantes du saule pleureur au travers du cloisonnement noir du poirier dénudé. L’arche incandescente de la clématite où les fruits duveteux se mêlent au bronze et à l’or éclatant de grandes fleurs captives de ses lanières brunissantes. Le vent passait, doux comme de la soie, il passait à travers moi, et la lumière tournait, giclait, m’éclaboussait, emplissait mes yeux déclinants, elle battait sur moi comme de grandes ailes, et je n’étais plus qu’adoration éperdue, que joie eberluée de l’instant qui fuit et que retient le coeur en prière.

 


Seigneur, garde-moi la lumière

Qu’au soir venu, je vois fuser

Au travers des ramures claires

Secouées par le vent doré.

 

Garde-moi mes yeux si avides

De la beauté que tu créas

Au sein noir des étoiles vides

Qu’un beau jour tu nous allumas.

 

Garde-moi la magie des couleurs

Qui vibrent et chatoient toujours

Au fil mouvant de toutes fleurs

Nées au passage des beaux jours.

 

La mort et tous ses noirs éclairs

Me rendront-ils l’éblouissement

D’un soleil bien plus aveuglant

Si de mon vivant je les perds ?



J'ai lu cet article, transmis sur facebook:

Michel Carrington 

Le doigt d’honneur 

LA MORT AU TEMPS DES MONDIALISTES 

Les documents fuités de la CIA, si leur authenticité est confirmée, exposent un complot d’une noirceur sans précédent, mais qui ne me surprend pas : un plan pour exécuter en direct Charlie Kirk, Tucker Carlson et Candace Owens, orchestré pour plonger l’Amérique dans la peur et la soumission. Ce n’est pas une théorie conspirationniste tirée par les cheveux, mais un projet froid, calculé, conçu pour frapper au cœur de la dissidence. Inutile de préciser que cela rappelle ce qui se trame aussi en France. Je ne suis pas là pour crier au loup ou jouer les prophètes de malheur. Les faits parlent d’eux-mêmes : ces fichiers décrivent une guerre psychologique visant à briser l’Amérique, comme la France, en direct, à l’antenne, sous les yeux de millions de spectateurs. Si ça ne vous glace pas le sang, vous n’avez pas saisi l’enjeu dans lequel nous sommes.

L’objectif est limpide : tuer en direct, en pleine émission, lors d’un rassemblement ou d’un débat, et maquiller ces assassinats en actes « domestiques » ou « aléatoires ». Une balle perdue, un forcené surgi de nulle part, un drame qui semble spontané. Mais derrière, c’est une coordination étatique, une machine huilée, digne d’une mise en scène de Tarantino, pour semer la panique, justifier la loi martiale et écraser toute voix qui ose défier le récit officiel. Ce n’est pas seulement la mort de trois personnes qu’ils veulent. C’est le traumatisme collectif, la paralysie d’une nation entière, le message brutal que personne n’est à l’abri. Cette oligarchie veut la mort des peuples. Relisez les documents : c’est écrit noir sur blanc.

Pourquoi Kirk, Carlson et Owens ? Parce qu’ils sont des cailloux dans la chaussure du régime mondialiste. Charlie Kirk mobilisait une génération entière, ralliant les jeunes à une cause que les élites veulent étouffer, même après sa mort. Tucker Carlson, avec son audience colossale, contourne les merdias traditionnels des mondialistes et parle directement à des millions d’Américains et d’Occidentaux, sans filtre. Candace Owens, avec sa verve incendiaire, dynamite les dogmes intouchables et expose les mensonges du pouvoir avec une clarté qui terrifie. Ils ne sont pas juste des commentateurs ou des influenceurs. Ce sont des catalyseurs, des étincelles capables d’enflammer un mouvement contre le système que le système redoute. Les abattre, c’est vouloir éteindre ce feu avant qu’il ne devienne un brasier.

Ce n’est pas la première fois que l’État profond, l'exécutif de l'oligarchie, sort ce manuel. JFK a été abattu sous les yeux de la nation, transformé en symbole, mais aussi en avertissement. MILK a été réduit au silence, son mouvement fracturé par la peur. RFK, en pleine ascension, a été stoppé net. Chaque fois, le même schéma : tuer le leader, briser l’élan, terroriser ceux qui regardent. Kirk, c’est le même tour de manège. Les documents fuités ne font que moderniser cette stratégie. Aujourd’hui, les cibles ne sont plus des présidents ou des pasteurs, mais des portes-voix numériques, des porteurs de vérité qui percent les murailles de la censure. La CIA, selon ces fichiers, les considère comme des « généraux » dans une guerre de l’information. Pas des criminels, pas des soldats, juste des Américains avec une tribune numérique. Et pourtant, ils sont marqués au fer rouge pour la mort. Les mondialistes, à bout de souffle, ne savent plus à quel dissident se vouer. En éliminer trop en peu de temps serait un casus belli trop évident, une déclaration de guerre ouverte aux peuples qui se retournerait contre eux.

Ce qui rend ce plan encore plus glaçant, c’est son envergure. Ce n’est pas juste Langley qui tire les ficelles. Les documents pointent vers un réseau plus vaste : Capitol Hill, où les politiciens corrompus s’alignent pour servir leurs maîtres ; Davos, où les élites globalistes tracent leurs plans ; Silicon Valley, qui censure et manipule à tour de bras ; et même Tel Aviv et Pékin, qui jouent leurs propres cartes dans ce grand jeu. Ont-ils le choix de faire autrement ? Mon pays n’est plus qu’un champ de bataille pour ces forces qui veulent un contrôle totalitaire. Kirk, Carlson et Owens ne sont pas visés parce qu’ils sont des individus, mais parce qu’ils incarnent une résistance à cette machine globaliste qui pue la mort, la charogne. Leur crime ? Refuser de plier parce qu'ils y croient les salauds.

Ce qui terrifie l’oligarchie apatride, c’est ce que ces trois figures représentent : l’unité, l’espoir, la colère légitime d’un peuple qui commence à ouvrir les yeux trop sérieusement. Kirk réveillait la jeunesse. Carlson brise le monopole des merdias de l’oligarchie. Owens défie les tabous avec une audace qui donne des sueurs froides aux gardiens du récit. Ensemble, ils forment une menace existentielle pour un système qui ne survit que par la peur et la division. Les documents le disent clairement : ils ne veulent pas juste les éliminer, ils veulent faire un exemple. Une exécution publique, diffusée en boucle, pour que chaque Américain comprenne le prix de la dissidence. Une méthode mafieuse, vieille comme le monde. Les mondialistes n’inventent rien, ils se contentent de plagier les dictatures du passé, pillant leur histoire pour garantir leur avenir. C'est d'un sinistre pathétique !

Mais ils sous-estiment quelque chose. Ils sous-estiment nous tous, car il n’y a pas que ces trois dissidents dans le paysage de la résistance. Si ces documents sont réels, nous sommes à un tournant. Si nous n’exposons pas ce plan, si nous ne le dénonçons pas à pleins poumons, la saison de la chasse sera ouverte sur toute voix qui ose parler. Chaque podcast, chaque post, chaque discours deviendra une cible. Trump, s’il veut être un vrai commandant en chef, doit agir maintenant, pas demain. Déclassifier tout, nommer les coupables, démanteler ce réseau avant qu’il ne frappe encore. Parce que s’ils osent faire comme ils viennent de le tenter cette semaine avec Kirk, Carlson et Owens, ils seront dans le trouble. Ces trois-là deviendraient instantanément des martyrs de luxe, et c’est là tout le dilemme des mondialistes : ils savent qu’ils ne peuvent plus assassiner comme avant, et ils trouvent cela injuste. Comment leur belle dictature pourrait-elle devenir un projet mort-né ? Une tragédie grecque pour oligarques en manquent de domination.

Car voici la vérité qu’ils refusent de voir ou qu’ils ne perçoivent pas, car l’argent n’achète ni intelligence ni vision : tuer des symboles ne tue pas un mouvement, ni même une idée. Au contraire, ça l’amplifie, transformant une tendance lourde en une vérité écrasante. L’oligarchie, fief du mensonge, s’effondre face à cette vérité. Si Carlson, Rogan et Owens tombent, des millions se lèveront. Chaque esprit éveillé par leurs mots deviendra une torche dans les ténèbres des mondialistes. Les rats de la haute commencent déjà à quitter leurs villas cossues, abandonnant leurs flûtes de champagne et leurs sacs Louis Vuitton. Nous sommes la tempête qu’ils craignent. Nous sommes le pare-feu que leur folie ne peut franchir. Et si ce combat est le nôtre, qu’ils sachent ceci : je les viserai dans la mire de mon Accuracy International AXSR façon de parler, et ce, dans les cultures que je maîtrise. C'est mon rôle. Pas aujourd’hui. Pas demain. Jamais plus. Vous allez payer, mes cocos !

Il y a longtemps que j'ai l'intuition de tout ce qui est expliqué là de manière très claire. Et j'ajouterai à ceci un autre article qui exprime tout à fait ce que je ressens:

Hommage à Charlie Kirk, par Ludovicus (El Wanderer) :

Je dois avouer que Charlie Kirk ne faisait pas partie de mes centres d’intérêt, ni même de mes connaissances. 

Il existe d’ailleurs de nombreux influenceurs « de droite » sur les réseaux sociaux – Candace Owens, Tucker Carlson, l’évêque Barron, Jordan Peterson, le père Mike, etc. – et je l’associais confusément à eux. L’émergence de ces influenceurs, avec leurs qualités et leurs défauts, qui ont ouvert une brèche dans l’hégémonie culturelle de la gauche, est certainement un phénomène très important et précieux. Certains avec plus ou moins leur propre agenda et leurs propres intérêts.

Mais, par curiosité, j’ai regardé quelques vidéos de ses interventions dans les universités et je commence à comprendre pourquoi ils l’ont tué. Il était le meilleur de tous.

Il était extraordinaire, non pas tant par son érudition relative que par sa logique implacable, la vivacité de son intelligence et, enfin et surtout, son respect pour l’intelligence de ses interlocuteurs. Il prenait leurs arguments, les inversait et en tirait toutes les conséquences possibles, dans une véritable bataille culturelle (pour une fois, ce mot utilisé pour tant de banalités était bien appliqué) qui aurait parfaitement pu se dérouler à Athènes au Ve siècle avant J.-C.

Pas la moindre trace de sophisme dans ses arguments, pas de traitement de son adversaire comme un homme de paille. Il montrait l’erreur en extrayant la vérité par l’absurde. Et tout cela avec ce plaisir parfait de l’intelligence lorsqu’elle cherche son objet ; avec cette jeunesse de l’intelligence désinteressée, par pure impulsion de vérité. 

Je dois avouer que j’ai parfois ressenti cette douce brise de l’époque romantique de la jeunesse où tout était si clair et où une seule chose importait, comprendre : c’est cette nostalgie que Charlie Kirk transmettait.

La vérité n’est pas un archétype enfermé dans une idée que l’on contemple tranquillement, du moins sur cette terre. La vérité est une réalité immanente et transcendante, un sol puissant et terrestre, un ciel serein et aussi orageux, un soleil resplendissant et une nuit aveuglante. La vérité est un combat, la vérité est une conquête, la vérité est un accouchement. C’est le meilleur héritage de l’Occident.

Kirk devait mourir – qu’il ait été tué par un seul ou par plusieurs –, car celui qui incarne la vérité meurt, car à toutes les époques, « le meilleur de la Cité finira crucifié », prophétisait Platon. Et il était le meilleur de tous.

Disons, en fin de compte, qu’il a été tué, de manière belle et socratique, parce qu’il corrompait la jeunesse. 

Repose en paix.

Ludovicus

https://elwanderer.com/2025/09/19/charlie-kirk-r-i-p/

@plcip

Retournons-nous à présent vers l'Ukraine, abcès de fixation de tout ce pus, et vers un dissident local, Artiom Dmitrouk. Il raconte comment, après avoir tenté de le tuer, Zelenski l'a fait enlever, torturer, pour le forcer à devenir son agent. Puis ses bourreaux ont exigé qu'il arrête son activité d'information et même son activité politique. https://www.facebook.com/share/r/1CFn9Sjfg5/

Il explique dans une autre vidéo comment les autorités refusent d'évacuer les populations du Donbass, pour retenir l'avance des Russes en les utilisant comme boucliers humains, et en cachant leurs armes au milieu des habitations, ce que je sais depuis longtemps, mais c'est un Ukrainien qui le dit... https://www.facebook.com/share/p/19cGPec9V2/

Enfin j'ai apprécié l'article de Claude sur les critiques de Vance à l'égard du patriarche Bartholomée, dont le pontificat restera entaché par la forfaiture de sa participation à l'opération politique de Pompeo qui a contribué à décupler les persécutions dont l'Eglise Ukrainienne traditionnelle était déjà l'objet.

https://orthodoxologie.blogspot.com/2025/09/analyste-politique-le-vice-president.html

Ce qui m'intéresse dans ces divers échos, c'est que se produit vraiment en ce moment une apocalypse, une révélation, les masques tombent, les démons s'agitent comme de la vermine dérangée par un trait de lumière. Leurs suppôts font encore beaucoup de mal, les dégâts sont déjà terribles, à commencer par le million de morts de la guerre d'Ukraine, qu'ils ont tellement voulue et organisée, et dont, trépignant pour la poursuivre, ils ne veulent pas reconnaître l'échec, s'acharnant par toutes sortes de ruses ridicules et odieuses à essayer d'y impliquer les Américains coûte que coûte. Mais les événements ne se déroulent pas comme ils le souhaitaient. Le truc leur échappe. Et je ne crois pas que Trump soit un ange, un sauveur, simplement, il n'est pas à leur main, et au-delà de cela, quelque chose se produit qui dépasse le niveau des personnalités politiques et de leurs intrigues. 

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