mercredi 13 juin 2018

La destruction de l’âme russe en tant qu’essence même du libéralisme



Un article de Mikhaïl Smoline pour Tsargrad. Je l'ai traduit pour attirer l'attention sur le fait que les forces de destruction à l'oeuvre en Russie opèrent de la même manière que chez nous et ceux qui en sont les vecteurs semblent issus du même élevage et avoir les mêmes commanditaires.
la sainte Trinité, bronze de Nikolaï Moukhine érigé à Yaroslavl

La conscience libérale a de manière ontologique, profonde, essentielle un rapport négatif au code orthodoxe de conduite morale et elle est hostile au rôle civilisationnel du monde russe.
Les valeurs de la Russie et la russophobie
La russophobie en Russie traverse une évolution déterminée, passant des grossières attaques émotionnelles aux tentatives de justifier sa haine par des opinions « objectives ».
Il y a dix ou quinze ans, dans les journaux moscovites de l’élite, on pouvait lire des recommandations de ce type :
« Il est temps de démolir la Russie. Tout le monde respirerait mieux dans le monde si la nation russe était finie. Même les Russes vivraient mieux, si demain il ne fallait plus tirer de soi un gouvernement national, mais si l’on pouvait terminer comme un petit peuple pareil aux Vods, aux Khanti ou aux Avars ».
Et un peu plus loin :
« La logique qui dirige maintenant mon ( ?) peuple s’apparente à celle d’un chien enragé. Le chien enragé est mortellement malade, il lui reste trois ou maximum sept jours à vivre… Il court sans savoir où il va, d’une démarche erratique caractéristique, produit une bave empoisonnée et se jette sur le premier venu. Avec cela, le chien souffre beaucoup, et ses souffrances cesseront quand on lui tirera un coup de fusil ».
C’est un extrait du regrettable article de Valeri Paniouchkine de la revue « GQ » (février 2005).
La russophobie de ce personnage, lauréat pour son œuvre du prix « la Plume d’or de Russie », dérive d’une misanthropie enfantine.
« Un jour, reconnaît-il dans un autre article, quand j’étais petit, je suis entré avec maman dans le métro à l’heure de pointe, j’ai vu une énorme foule de gens mal habillés qui sentaient mauvais et j’ai dit : « Maman, je ne veux pas aller dans le métro. Il y a là beaucoup de monde, je ne les aime pas». « Représente-toi, m’a dit maman, qu’ils sont tous d’anciens enfants et de futurs défunts. Et il te sera plus facile de les aimer. » A dire vrai, cette phrase de maman me réconcilie jusqu’à présent avec la nessécité de vivre parmi des gens mal habillés qui sentent mauvais » (Valeri Paniouchkine. Le refus// Journal « Gazeta » du 14 avril 2006).
S’étant de la sorte réconcilié avec les gens en tant que « futurs défunts », le libéral Paniouchkine essaya ensuite de gagner de l’argent autour des événements de « YUKOS », en écrivant un livre panégyrique « Mikhaïl Khodorovski. Le détenu du silence ». Mais au milieu des années 2000, sous l’effet, d’après ses propres paroles, de pressions excessives dans le domaine du journalisme politique, il se mit à écrire… de façon correcte. Il se mit à écrire des articles « larmoyants » sur les enfants malades, mais sans laisser passer l’occasion de persifler le « royaume des ténèbres » dans lequel il continue à souffrir depuis déjà un demi-siècle.
Les temps changent, et maintenant, la russophobie revêt l’aspect de rélexions « objectives » sur la nuisance de la « restauration orthodoxe », sur « l’impasse » et les « revers stratégiques » de la civilisation orthodoxe.
On peut prendre comme exemple l’article de l’ancien conseiller du président A.N. Hillarionov « l’erreur stratégique des deux Vladimir ».
Il est agacé même par les résolutions lointaines, non libérales, non libertaires de la Fédération de Russie du genre de la loi fédérale N° 327 de 2010, selon laquelle on construit et répare des églises.
Son antipathie pour l’Orthodoxie est consciente et porte un caractère général. De plus, la dominante orthodoxe du monde russe est bien comprise par Hillarionov. Il écrit ainsi dans son article, que :
« L’orthodoxie (comme toute autre religion) ce n’est pas seulement un système de représentations et de croyances, pas seulement des objets d’art et des modèles d’architecture, mais avant tout un choix déterminé de règles de conduite entre les croyants eux-mêmes, entre croyants et incroyants, entre les gens et le pouvoir. Ce code est un des plus puissants et des plus durables dans le temps et la force d’influence sur les divers aspects de l’existence humaine ».
Or ce « code de comportement dont les racines plongent dans leur attachement confessionnel » s’avère négatif dans son influence sur « le développement politique du pays ». Bien qu’on parle plus loin d’économie et absolument pas de politique.
La conclusion est la suivante :
« Le code de comportement qui se base sur les valeurs orthodoxes s’est révélé peu favorable au maintien d’un rythme élevé de croissance économique et, semble-t-il, est l’un des plus importants facteurs du retard économique prolongé des pays orthodoxes. »
Sont pris pour idéal les pays protestants (à 100%) et on indique que le PIB des pays orthodoxes est en moyenne deux fois plus lent.
L’auteur regrette qu’en Russie n’ait pas eu lieu la Réforme ou les réformes catholiques du Concile Vatican II et en tire la conclusion que « Vladimir le Quatrième (Poutine) (avec ses conseillers ou sans eux) accomplit une restauration orthodoxe alors que l’insuccès stratégique de l’orthodoxie, qui a contribué et contribue à l’accroissement du retard économique de la Russie par rapport aux pays plus performants est devenu plus qu’évident ». Tout cela n’est pas nouveau. En gros, ce n’est que la répétition de ce que dit depuis déjà plus de quinze ans Vladimir Pozner. En 2003, déjà, il affirmait dans son interview que « en Russie, les problèmes sont historiques. C’est le rôle fatal de l’Eglise Orthodoxe Russe. L’Orthodoxie a été le frein du développement du pays » (V.V.Pozner. Interview pour l’hebdomadaire « Kaloujski Perekriostok », 2003. Publié sur le site « Rousskoïe Niebo » le 24 juin 2003).
Tout en ce monde est tôt ou tard soumis à des changements, seule ne change pas cette « règle » libérale, avec laquelle on prend stratégiquement la fausse mesure du monde russe.
Le problème de notre libéralisme réside dans son rationalisme matérialiste et son athéisme métaphysique, à l’aune desquels la valeur de la Russie est nulle et suscite un agacement visible.
Maintenant, on nous propose une révolution à la sauce de l’efficacité. Fait la révolution, rejette le « code de comportement » orthodoxe et atteint « la fortune désirée », la richesse.
On ne nous propose déjà aucun sens, aucun idéal. Oui, à proprement parler, il n’est même pas expliqué comment, ayant rejeté un code de comportement, passer au suivant, visiblement « protestant ». Carrément comme le diable tenta le Christ, lui offrant le pouvoir sur le monde.
Comment peut-on échanger l’un, qui existe depuis plus de mille ans, contre l’autre, qu’on n’a jamais aprtagé, qui nous est extérieur ? Ou bien l’Occident va-t-il encore nous aider ?
M. Weber écrivait à propos de l’éthique protestante :
« Si Dieu vous montre cette voie, par laquelle vous pouvez sans dommage pour votre âme et sans nuire aux autres, d’une façon légale gagner plus d’argent, et que vous la refusez et choisissez une voie moins rentable, alors vous faites par làmême obstacle à l’un des buts de votre vocation, vous refusez d’être dirrigé par Dieu et de recevoir ses dons, afin d’avoir la possibilité de les utiliser pour son bien, quand Il le désirera. Ce n’est pas pour la satisfaction de la chair ou les joies pécheresses, qu’il vous faut travailler et vous enrichir, mais pour Dieu ».
(M .Weber. L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme).
Mais pourtant l’éthique protestante elle-même n’est pas dans un état statique, elle n’est pas dans le vide et connaît depuis longtemps les problèmes de la pression croissante de l’athéisme et de l’individualisme humaiste, qui travaille seulement pour lui-même. Et met seulement lui-même au centre du monde.
Le Dieu de la bible a interdit aux protestants les moyens malhonnêtes de s’enrichir, a interdit le gel des salaires, a interdit de régner sur ses subordonnés avec cruauté, le sentiment du devoir obligeait les protestants à travailler, et le droit défendiat leur travail des atteintes extérieures.
Le monde de l’économie actuel ressemble plus à une jungle, dans laquelle se déroulent d’infinies guerres économiques et pas seulement économiques. Qu’est-il resté là de « l’éthique protestante », à laquelle on nous propose de nous convertir ? Vaut-il la peine de passer du code orthodoxe au code protestant, que l’Occident lui-même a renié, se trouvant dans le stade final de ce processus ? L’éthique de l’Occident contemporain et particulièrement les relations économiques réciproques ont depuis longtemps pris congé non seulement de l’éthique chrétienne du catholicisme, mais aussi du protestantisme. La proposition de nos libertaires retarde de cent ans, c’est sûr. Le protestantisme s’est décomposé sous nos yeux, on ne peut plus se convertir à rien…
La différence entre les éthiques orthodoxe et protestante
Ici, il convient de remarquer une différence fondamentale ente les éthiques protestante et orthodoxe. Non dans le domaine économique mais justement dans celui de la vision du monde, ce qui est beaucoup plus important et plus relatif à sa cause première.
Le protestantisme, dans son évolution historique, est la renaissance de l’éthique de l’ancien Testament. Pour les théologiens protestants, Jésus Christ n’est guère plus qu’un rabbin juif, qui se contentait d’interpréter la loi vétérotestamentaire et n’apportait rien de nouveau à l’éthique vétérotestamentaire. De là découle l’économocentrisme de tout le monde occidental, n’ayant, par essence, d’autres buts que de gagner de l’argent.
Le Christ, en tant que Nouveau Législateur, d’un point de vue orthodoxe, ne parle pas de ce que doit ou ne doit pas faire l’homme durant sa vie terrestre, mais l’appelle au perfectionnement, à la déification, cela n’a rien à voir avec l’activité économique.
La loi du nouveau Testament est comparée par les théologiens orthodoxes à une nouvelle plante, pleine de verdeur, de fleurs et de fruits, et celle de l’ancien Testament à la graine d’où elle a cru et s’est développée.
L’incitation à se convertir à « l’éthique protestante », c’est l’incitation à couper l’arbre orthodoxe, à anéantir la civilisation orthodoxe et à chercher chez les « semenciers » occidentaux quelque vielle semence vétérotestamentaire sans aucun espoir qu’elle puisse jamais pousser dans notre « terreau ». Et d’essayer de vivre seulement d’économie, d’égoïsme individuel.
Soit dit en passant, c’est là la négation métaphysique de la venue du Christ dans le monde. C’est à travers le rachat de nos péchés qu’il nous a donné une nouvelle loi morale : «Agissez envers les autres comme vous voudriez les voir envers avec vous » (Mat. 7,12). La loi de l’amour du prochain, et non celle de son exploitation économique sans cesse perfectionnée.
Et qu’est-ce d’autre, à proprement parler, qu’une économie accomplie, sinon une exploitation accomplie ? Comment peut-on atteindre le bénéfice maximum sans exploitation maximum ? La vie n’a pas de sens, si elle se limite au travail, le gain de la quantité d’argent la plus grande possible.
Et bien sûr, nos indicateurs économiques ne vont jamais dépasser ceux des sociétés dans lesquelles l’individualisme égoïste se débrouille sans le moindre christianisme. Mais n’est-il pas suicidaire d’échanger le Christ contre Mammon ?
Le libéralisme amoral et son éthique raciste.
Les nombreuses bizarreries des libéraux russes contemporains, leur mépris envers la Russie et sa dominante civilisationnelle orthodoxe ne sont incompréhensibles que jusqu’au moment où l’on commence à prendre conscience de leur hostilité fondamentale à la moralité orthodoxe dans sa totalité.
L’hostilité ontologique des libéraux et des socialistes à la Russie orthodoxe provient d’une très simple référence. Nos libéraux se permettent ce qui ne correspond pas aux normes de la moralité chrétienne.
Ils proclament d’un côté le principe de la pleine liberté, et de l’autre, la limitent pour ceux qu’ils considèrent comme « à leur façon, inférieurs ».
Par essence, chez les libéraux et, ce qui est encore plus caractéristique, chez les libertaires, se dessine une "éthique raciale » particulière. Il y a les « seigneurs » et il y a « la foule », il y a les « personnes libres » et les « non libres », il y a les leaders et ceux qui ne le sont pas. Et à tous est donné un degré différent d’inégalité éthique.
Pour la morale libérale, il existe des droits moraux de la personne à l’usage des élus et, selon la règle, on prêche l’inégalité morale entre les gens. J’appelerais même la morale libérale un racisme nietszchéen ou éthique. Pour les libéraux, comme pour la majorité de leurs variantes contemporaines, l’éthique chrétienne est juste une morale d’esclave, tandis que la compassion et la pitié pour les gens sont l’apanage des faibles natures. Le regard libéral sur l’homme manifeste l’autonomie complète de la morale libérale par rapport à Dieu, à la religion, jusqu’à l’anarchisme moral absolu.
L’homme est réellement créé libre, mais pour le développement maximum en lui des aspirations matérialistes à gagner « tout l’or du monde ». Ce n’est pas logique, pour la raison déjà que l’homme est mortel, et tous les « biens » qu’il a reçus resteront, après sa mort, inutilisés. Pourquoi, se demande-t-on, construire alors toute sa vie en vue d’une aspiration à ce qu’on ne peut pas utiliser dans la mesure désirée ?
Cela signifie que la vie de l’homme ne peut se construire autour de l’économie. Les exigences matérielles ne requièrent pas l’homme tout entier, tout son temps, toutes ses forces vitales.
Le roi Salomon disait déjà : « Crains Dieu et respecte ses commandements, parce qu’en cela est tout ce qu’il faut à l’homme » (Eccl.12,13).
Est-ce qu’un juste accompli, dans la compréhension chrétienne, ressemble à tous ces « surhommes », « super personnalités », imaginés par toutes sortes de philosophes antichrétiens depuis Nietzsche jusqu’à nos jours ?
Ayn Rand, illustration des convictions de nos libéraux.
Pour les gens extérieurs à la religion, il est très important de trouver quelque système de vision du monde qu’ils puissent ressentir comme étant leur pensée. Le vide antichrétien exige l’intervention d’idées antichrétiennes correspondantes.
Pour nos libertaires, tels qu’Illarionov, l’un des gourous de « l’individualisme » s’avère l’anarchiste éthique radicale anglaise, fondatrice de ladite philosophie de « l’objectivisme », l’Américaine d’origine juive Ayn Rand (1905-1982). En 1926, elle quitta l’URSS, mais emporta avec elle bon nombre de dogmes marxistes matérialistes.
L’essence de son « éthique objective », à en juger par l’interview d’Ayn Rand dans la revue « Play-Boy » est dans la déclaration de l’un des héros de son roman « l’Atlante » qui dit :
« Je jure par ma vie et mon amour pour elle que je n’en viendrai jamais à vivre pour quelqu’un d’autre ni n’exigerai de l’autre qu’il vive pour moi. »
Pour la majorité des antichrétiens, la raison est le principal instrument de la survie, et la rationalité en devient la principale qualité. De là découle que l’homme doit vivre exclusivement pour lui-même. Son but principal est l’aspiration à son prorpe bonheur, et il n’a pas le droit de se sacrifier pour qui que ce soit. C’est le reniement complet des vérités évangéliques au nom d’un égoïsme érigé en absolu.
Le péché originel est nié. L’homme se déclare incapable de ressentir sa faute, c’est-à-dire sa nature pécheresse.
Se proclame « amour véritable » l’égoïsme pur qui ne doit apporter que le bonheur et le plaisir. On appelle amour non l’abnégation mais « l’affirmation profonde de vos propres exigences et valeurs ».
Il est caractéristique que le signe du dollar, en tant que symbole de la monnaie d’un pays libre, s’avère celui de l’esprit libre dans son système philosophique.
Ayn Rand était une antichrétienne agressive.
« Je considère la croix, disait-elle, comme le symbole d’un idéal apporté en sacrifice au non-idéal… Il (le Christ) a reçu la mort sur la croix non pour ses propres péchés mais pour ceux des autres, gens non idéaux. Autrement dit, l’homme d’une vertu idéale fut crucifié au nom d’autres gens vicieux, et on attend qu’ils reçoivent ce sacrifice. Si j’étais chrétienne, rien ne m’indignerait plus que l’idée même du sacrifice de l'idéal au non-idéal, de la vertu au vice. Et au nom de ce symbole, on exige des gens qu’ils se sacrifient à ceux qui sont pires qu’eux-mêmes. C’est précisément pourquoi cette symbolique est utilisée. Et c’est cela qui est une torture. »
En gros, elle considérait la foi comme nuisible « à la vie humaine, dans la mesure où elle est la négation de la raison ».
Dans le domaine politique, c’était une libertaire radicale. L’unique utilité qu’elle reconnaissait au gouvernement était « seulement… la défense des doits de la personne ». Rand se dressait contre le service militaire, le considérant comme une violation du droit à la vie.
En même temps, elle affirmait que tout pays libéral « libre » pouvait s’introduire sur le territoire d’une dictature, sans respecter les droits de l’homme. Ces pays, d’après elle, se touvent « hors la loi » et non « pas le droit de prétendre à quelque droit que ce soit ».
De sorte que l’exportation marxiste de la révolution dans d’autres pays était caractéristique aussi de le conscience des diffuseurs de « démocratie ».
Rand considérait que « la Russie devait reconnaître la Tchétchénie ». D’ailleurs nos libéraux étaient toujours d’accord avec elle.
L’un de nos activistes libéraux, Illarionov, déjà dans les années 1995 avait intitulé presque mot pour mot son article dans les « Moskovskikh vedomostiakh » : La Russie doit reconnaître l’indépendance de la Tchétchénie ».
Voici quelques passages de cet article :
« La Russie porte la pleine responsabilité des destructions colossales imposées au peuple et à l’économie de la République tchétchène. La poursuite de la guerre ne fait qu’augmenter le prix que le peuple russe va payer pour la reconstruction du minimum indispensable à l’existence humaine en Tchétchénie… Comme la responsabilité des crimes nazis fut partagée par tous les Allemands, la responsabilité de l’aventure tchétchène sera inévitablement portée et étendue à toute la Russie, à tout le peuple russe ».
Illarionov, d’ailleurs, a réitéré son appel à la séparation de la Tchétchénie de la Russie il y a relativement peu de temps, en 2016.
Pour résumer ce qui est dit plus haut, je remarquerai que la conscience libérale a une relation ontologiquement, profondément, essentiellement négative au code de conduite morale orthodoxe et elle est hostile au rôle civilisationnel de la Russie dans le monde russe. Et rien ne sépare mieux un véritable libéral de la Russie que l’enseignement de Jésus Christ avec son prêche de l’amour du prochain.
Et les libéraux grandis chez nous ont si peu envie d’aimer les Russes…

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