dimanche 3 juin 2018

Orages et papiers

passage de montgolfière
  

Je pense beaucoup à cette petite égise de Tverdilkovo et à tous ces gens, le pur Génia et sa famille, le hiéromoine Gouri, Yekaterina Igorievna … Il me semble avoir débouché là sur un milieu qui va bien me convenir.  Je voulais aller au monastère Nikitski, ce matin, mais je ne peux utiliser la voiture : le délai de mon visa et de mon enregistrement ayant expiré avant que je n’ai le RVP, le visa de 3 ans et l’enregistrement suivant, je n’ai pas pu prolonger l’enregistrement de la voiture, et on a signalé son numéro de plaque comme étant recherché, de sorte que si j’ai un accrochage je peux avoir des problèmes, ou si je tombe sur un contrôle de flic. Demain, j’ai rendez-vous une fois de plus à Petrovskoïé pour régulariser et j’y vais avec un évacuateur…
Enfin cette fois-ci, avec un délai de 3 ans, je devrais avoir la paix…
Je ne peux pas utiliser mon vélo, car Rosie m’a visiblement percé un pneu, et pour le faire réparer il faut emporter la roue en voiture chez le réparateur, et il faut aussi dévisser cette roue ou plier le vélo, je n’y arrive pas.
Et y aller à pied, c’est un peu loin, surtout avec de l’arthrose.
Reste le taxi, mais je n’ai que des coupures de mille roubles et ici, il faut de la monnaie sinon ils sont furieux.
 Les icônes sont ma meilleure façon de prier, elles m’apportent la paix intérieure, et j'y retourne. Je les fais en écoutant réciter les psaumes par les moines de Valaam. Leurs voix sont si paisibles et comme habitées par quelque chose de saint, et à force, je commence même à comprendre le contenu.
Dans l’après-midi, Nina est arrivée à l’improviste pour faire mon jardin, ce qui n’entrait pas du tout dans mes plans. Je voulais peindre, faire de la musique, le temps était très orageux, avec des moustiques déchaînés. Rosie, d’ailleurs, dans ces cas-là, revient dans la maison, pour avoir la paix. L’orage et les feux d’artifice la font également rentrer. 
Nina a voulu absolument tondre le jardin, et je tremblais qu’elle ne me coupe quelque chose, d’ailleurs, à certains endroits, je m’accommode très bien des hautes herbes. Puis elle s’est attaquée aux branches sèches, aux branches basses et m’a donné des tas de conseils… Et elle est repartie aussitôt à Kostroma. 
C'était très gentil, et en même temps, je me sens dépossédée de mon jardin et de la façon dont j'entends l'organiser. C'est le problème des femmes russes: un peu intrusives... Je cherche à faire un jardin qui me permette de garder des zones sauvages, qui soit facile à gérer, et j'agis par petites touches prudentes...

Le ciel ce soir


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