mercredi 9 octobre 2024

Toujours avec moi

 


J’avais encore mal à la tête ce matin, mais le pire, c’est qu’il y a trois jours, mon genou s’est brusquement détérioré, et je ne pouvais pratiquement plus marcher. Cela s’est un peu amélioré, et j’ai eu la chance d’avoir un rendez-vous avec mon docteur Ivanova. Pour le genou, elle pense que c’est le ménisque et les ligaments ou les tendons, enfin bref, d’après elle, il faudra sûrement opérer, et d’ici là faire une échographie, un scanner et voir un rhumatologue. 

   J’ai pris ce matin l’anti inflammatoire du docteur Ivanova, par dessus l’oméprazol et l’antibiotique, et cela m’a tellement cassée que j’ai cru m’évanouir. Je ne sais pas d’où viennent les maux de tête persistants, mais la patte folle en plus,  je suis malade des médicaments qu’on m’administre et j’ai l’impression que je n’en sortirai jamais. Toutes ces saloperies me coupent l’appétit, je mincis certes à vue d’oeil, mais je suis complètement affaiblie.

Hier, j’ai vu arriver l’équipe du musée Ivan le Terrible d’Alexandrov, venue prendre livraison du portrait du tsar que j’avais encadré pour lui en faire cadeau. Les deux dames étaient ravies, enchantées, elles ont pris des photos et m’ont offert le « thé du Tsar », c’est-à-dire de l’épilobe, Ivan-tchaï en russe, ça tombe bien, je n’en avais plus; et puis une grande serviette de bain à l’effigie du tsar, ornée de lettres slavonnes, car, puisque j’étais amoureuse de ce personnage, elles avaient décidé qu’il devait toujours être avec moi ! Cela m’a fait beaucoup rire. Et puis d’ailleurs, à part celui de maman que j’avais emporté avec moi, je n’avais pas de drap de bain de cette taille confortable !

Elles ont beaucoup aimé Yarilo et Parthène, du coup, à titre publicitaire, je leur ai offert Epitaphe. Elles ont aussi beaucoup aimé ma maison: "On se croirait en France! Il y a encore beaucoup de Français qui vont venir nous faire la France à Pereslavl?"

 Puis je me suis rendue à la réunion de Katia et de sa copine aromatopathe. Il n’y avait pas beaucoup de monde, au fil du temps, une petite dizaine de femmes. L’aromatopathie, j’ai trouvé cela intéressant, ces essences sentent bon, il est possible qu’elles agissent. Katia présentait son travail de « coach orthodoxe ». Les petites dames présentes étaient très gentilles. Mais le plus important pour moi, c’est qu’on m’a signalé la présence à Pereslavl d’un excellent chirurgien rhumatologue, il exerce à Serguiev Possad mais vient donner des consultations ici. L'horizon s'éclaircit...  




4 commentaires:

  1. En effet, Laurence, en vieilissant, des maux de toutes sortes apparaissent dans differentes parties du corps ,se déplacent parfois, c ' est là, notre sort, tant que ce n ' est pas vital, inutile de s' inquieter de trop, invalidant, ou douleurs violentes, il vaut mieux s ' en débarasser..j ' ai des tendons dégénérés qui me font de plus en plus mal mais je supporte. Je n ' zi pas envie de ne faure opérer l 'épaule..
    Bon courage...

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  2. Idem pour moi pour le tendons et ou les poignets : il faut mincir et s'exercer. Trop facile à dire. Superbe portrait de la tante Renée. Tout est parti en cliches-sic à partir de 1958.

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    1. J'ai maigri de huit kilos depuis que Georgette est tombée malade jusqu'à maintenant! Et je faisais de l'exercice, je pensais même que tout allait beaucoup mieux, que j'avais retrouvé de la mobilité et de l'équilibre, et puis, je me lève de mon fauteuil et je suis invalide pour trois jours, ça calme...

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    2. Oui, la tante Renée était très belle, je crois que c'est un cliché Harcourt.

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