С'est déjà le 21 juin, qui coincide presque avec la Trinité, et voilà, maintenant, les jours vont diminuer, nous basculons dans l'autre sens. Comme aujourd'hui il ne pleuvait pas, qu'il n'y avait pas de moustiques, mais du vent et un soleil intermittent avec de gros nuages, j'ai pu faire un dessin sur la terrasse. Il n'y avait pas non plus la radio du voisin, ni les travaux un peu partout, mais quand même les abominables motos pétaradantes. Enfin on pouvait considérer que c'était à peu près calme, et côté maison d'Ania, cela reste encore beau..
Skountsev donne aujourd'hui le concert de ses soixante-dix ans, et je n'ai pas été foutue d'y aller. Je soigne Robert, qui a un oeil malade, et ne se laisse pas faire du tout, coup de bol, il est si glouton qu'il avale sans problème sa pilule avec un supplément de pâtée. Je soigne aussi Rita, qui a de petits problèmes cardiaques, et cela m'oblige à rester ici, pour ne pas faire de bêtises avec ces deux traitements. De plus, je me suis fait piquer par des saloperies, je crois que ce sont des espèces de moucherons noirs embusqués dans les broussailles, il y en avait aussi à la Surelle, chez mon beau-père. C'est pire que les moustiques et les taons réunis, cela laisse d'énormes bouffioles douloureuses pendant des jours, j'ai été piquée au bras, et à l'oreille, ce qui est le pire, j'ai une oreile d'éléphant, et elle me fait mal. Donc pas vraiment le moment d'aller à Moscou.
Les spitz ont souvent des problèmes de coeur, mais j'espère, en la soignant, faire durer Rita jusqu'à treize quatorze ans... C'est déjà bien qu'elle ne commence à en souffrir qu'à onze ans. Rita s'est prise d'affection pour un mouton en peluche que Sérioja le balalaiker m'avait offert il y a très longtemps. Elle le garde avec elle dans son panier, elle le lèche, elle s'endort dessus. Joulik aussi avait un doudou...
J'ai fini l'Archange saint Michel promis au père Ioann, mais il faut le laisser sécher. Je lui ai envoyé la photo, il est très content, mais je ne pourrai sûrement pas aller à son église dimanche, car l'office de la Trinité est long, il commence chez lui plus tard, et j'ai une visite de blogueur dimanche après midi, il vient me filmer avec tout un tas de gens qui me poseront des questions. "Et comment vous remercier de votre peine?
- C'est-à-dire?
- Eh bien que pouvons-nous vous offrir?
- Vous pouvez commander mon roman chez Ozon et laisser une appréciation!
- Vous écrivez des romans? Comme c'est intéressant, nous serons ravis de nous les procurer!"
Sur le tard, j'apprends à souffler dans mon trombone, ma chère tante Jackie... J'ai toujours eu du mal à le faire, mais comme tu le disais si bien, personne ne le fera à ma place.
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