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dimanche 30 mars 2025

Premiers crocus

 


On parle beaucoup de la victoire des Russes. Mais je dois dire que victoire ou pas, on n’en finit pas, car toute la nuisance de la caste s’est réfugiée dans sa satrapie européenne, et chauffe à blanc les bandits de Kiev à son service, qui continuent à bombarder les objectifs civils, pourchasser la chair à canon, rompre les trêves et commettre des atrocités sur les populations... Aubontouite, sur telegram, s'interroge sur l'incroyable impudence de Zelenski et demande- qui le protège? Bonne question. Celui ou ceux qui sont derrière se croient de taille à défaire Poutine et Trump réunis, et ils agitent les pantins et les épouvantails plus frénétiquement que jamais. 

 J’ai vu une vidéo qui m’a bouleversée. Des soldats, dans un village libéré de la région de Koursk, ont trouvé une famille massacrée, et le chien, en état de choc, qui continuait à veiller les cadavres, avec une telle expression de douleur, de sidération, comme si une pareille horreur ne pouvait pas entrer dans son honnête cervelle de créature normale et non dénaturée... Un chien certes, attrape des proies, éventuellement, mais la sauvagerie stupide des êtres humains de cette sorte n’entre pas dans ses catégories mentales. Il y a quelque chose de profondément pervers qui sort des codes de la nature, dans le comportement des hommes, depuis qu'ils sont "civilisés", c’est pour moi la preuve que Satan est une réalité, et que la chute est un fait. Même si le récit de la Bible me semble mythique, il est le reflet, comme tout mythe, d'une réalité psychologique et spirituelle. Le père Barsanuphe me disait que la chute ne cessait de se produire et que c'était une erreur de vouloir situer dans le temps un événement qui se passe dans la dimension éternelle. Quelque chose ne va pas, avec nous. Notre méchanceté fantasmagorique s’accompagne, même si nous savons parler, lire, compter et autres exploits dont nous sommes si fiers et qui ne nous mènent pas très loin, d’une espèce de bêtise arrogante et destructrice dont aucun animal n’est affligé.


Nous nous prosternons devant ta Croix, Seigneur...

Deux députés de cauchemar veulent ici faire euthanasier tous les chiens pris dans les fourrières, or ce sont les plus inoffensifs qui y tombent, car ils sont confiants, et cherchent notre aide; ou même tout animal qui n'est pas duement muselé, enfermé, tenu à la chaîne, les gens de cette sorte ont horreur de toute espèce de liberté, en fait, ils ont horreur de toute vie qui n'est pas la leur ou celle de leurs rejetons mal élevés, qui deviendront aussi monstrueux qu'eux. Et cela, maintenant, sous tous les cieux, plus ou moins. Qui plus est, l'un d'eux, devant les mouvements de protestation fort heureusement soulevés par ce projet, a déclaré qu’il était prêt à arroser d’essence et brûler les propriétaires de chiens et les défenseurs de la cause animale, encourageant les bourreaux d’animaux à s’en prendre aussi aux gens, ce que n’ont déjà pas manqué de faire quelques brutes. Quelqu'un pose la question: est-ce bien le moment de soulever ce scandale et de diviser la société quand, dans le même temps, les soldats sur le front ont à coeur de sauver les chiens et les chats terrifiés et affamés qu’ils y rencontrent, des volontaires font des exploits pour les récupérer, les rendre à leurs maîtres ou leur en trouver de nouveaux? Le vrai combat se situe entre les ténèbres et la lumière, plus qu’entre l’Ukraine otanienne et la Russie, et ceux qui se battent le comprennent très bien. Cela va au delà de la qualité morale et de la compétence des généraux ou des politiques. Une partie de l'humanité devient complètement folle, et l'autre tente de résister et de trouver sa rédemption au sein de ce maelstrom de haine et de démence.

Je n’arrive plus à prendre de distance psychologique devant toute la misère et la souffrance où nous nous abîmons, et le mélange de brutalité sadique, de fourberie et d’infinie bêtise qui nous fabrique cet enfer. Je n'arrive plus à faire, comme dit Slobodan, "le petit pas de côté". Mais il faut sans doute que j'en passe par là, qu'en passent par là tous ceux qui s'efforcent de ne pas participer à ce sabbat, car nous en sommes peut-être "éprouvés comme l'argent", et cela est voulu. Les aperçus que j'ai eus de l'autre dimension étaient absolument paisibles, toute cette souffrance, tout ce tumulte viennent se briser sur la mort, et que deviennent tous ces humiliés et offensés, et tous ces innocents, on me dira qu'ils vont au paradis, oui, mais les bêtes? Le chien qui ne veut pas quitter le bord de la route où son maître l'a abandonné, parce qu'il espère encore qu'il viendra le chercher, lui, et non l'inconnu qui s'efforce de le sauver et sait que le salopard ne reviendra pas? 

A l'église, le sermon du jeune père Alexis semblait fait pour moi: "Seigneur, je crois, viens en aide à mon incroyance". Il parlait de notre impuissance à agir sur tout le mal et la souffrance qui nous entourent, et de la nécessité de s'en remettre à Dieu, de lui confier notre vie et notre faiblesse. Il disait que lorsque le Christ répond à ses disciples que "cette sorte d'esprit se chasse par la prière et le jeûne", il fallait comprendre non la prière formelle, se tenir devant les icônes en lisant des pages et des pages, mais une attitude de vie qui consiste à s'en remettre à Dieu.

Ensuite, j'étais invitée à l'église des Quarante Martyrs par les cosaques Roma et Olia, pour chanter. Cela se passait dans une petite cabane très confortable, au bord du lac, avec quelques paroissiens et des enfants. J'ai chanté parfois seule, parfois avec eux, parfois Roma et Olia chantaient de leur côté, c'était très chaleureux et très réconfortant. Je leur ai dit: "Nous devrions nous réunir de temps en temps pour chanter, c'est une activité communautaire, un moyen de communication, si je le fais seule la plupart du temps, c'est que personne ne le fait avec moi".    

L'évêque Elie, pendant ce temps, continue son oeuvre salutaire:   

Un Dieu qui danse ... par Bishop Elias 

Au cœur du mouvement Trinitaire de la vie, se déploie une énergie extraordinaire : celle d'une spiration de l'ombre vers la lumière. Cette quête incessante, ce mouvement n'est rien d'autre qu'une manifestation (théophanie) de ce Dieu qui, à travers nos vies, marche à sa propre rencontre. Dans cette danse cosmique, chaque mouvement est une invitation à découvrir le divin dans les subtilités de notre existence quotidienne.

L’ombre représente souvent la douleur, les luttes et les incertitudes. Pourtant, c’est précisément dans ces recoins sombres que la lumière divine commence à se frayer un chemin. Cela nous appelle à reconnaître que même dans nos moments de souffrance, il existe une présence réconfortante qui nous pousse à aller de l'avant. Cette spiration nous rappelle que Dieu ne se limite pas à un espace éloigné et abstrait, mais qu'Il s'incarne dans notre réalité vécue, partageant nos joies comme nos peines.

Je ne voudrais pas d'un Dieu qui ne saurait se manifester dans la danse de l'univers. La beauté de notre monde réside dans son mouvement perpétuel, dans les cycles de création et de destruction, dans la résonance des cœurs battants à l'unisson. C'est dans cette harmonie que l'on perçoit la main divine orchestrant chaque note, chaque pas, chaque souffle. La danse universelle devient alors le reflet de la divinité : un Dieu qui n’est pas spectateur, mais danseur, s’unissant à nous dans ce grand ballet de la vie.

Cette spiration de l’ombre vers la lumière devient la célébration liturgique d'une communion entre le divin et l’humanité. Elle nous enseigne que chaque rencontre, chaque interaction, chaque moment partagé est une occasion de ressentir la présence de Dieu, d’accueillir la lumière qui émerge des ténèbres. En embrassant cette vérité, nous sommes invités à participer activement à cette danse sacrée, à faire de nos vies un témoignage vibratoire de l’amour et de la lumière divine qui nous habitent et nous guident.

Bishop Elias votre serviteur.

C'est bien ainsi que j'ai compris la Divinité et c'est ce que j'essayais de faire de ma vie, c'est ce que j'essaie encore, mais je dois dire que je me sentais parfois un peu seule, surtout en France. Je danse avec mon Dieu, mais je pleure avec Lui, et me demande comment Il fait pour nous supporter encore.

Au jardin fleurissent les premiers crocus, dans un fouillis d'herbes jaunes et boueuses. Difficile de croire que j'aurai bientôt partout une vraie jungle, et pourtant, c'est chaque année le cas, que la fête commence, la brève fête de la belle saison. 


Au chaos brun des herbes sèches

La terre ouvre grand ses yeux bleus

Et le soleil part à la pêche

Aux nuées sous le vent curieux.

 

La mésange aux anges susurre

Son chant d’amour mélodieux,

Mars expire dans un murmure

Aux pieds d’avril tout radieux.

 

Nul vacarme ne vient gâcher

La paix limpide du printemps,

Ni nous empêcher de prier,

En berçant notre coeur dolent.

 

D’oublier pour un saint moment,

Le temps qui passe et nous emporte,

Et tous les terribles tourments

Qu’on entend gronder à nos portes.

 

Le sabbat des démons lâchés,

Tout leur affreux tohu-bohu,

Les branles gris des trépassés,

Roulés dedans la boue tout nus.

 


dimanche 23 mars 2025

Suppôts

 



Me voici à Moscou par un beau temps vraiment pas chaud. Les perce-neiges et les crocus font une percée héroïque dans la cour de l'église du père Valentin. Qu'elle est jolie, cette église, avec ses nombreux buissons de cierge sous les voûtes et ses hautes fenêtres... Les enfants grandissent et les adultes vieillissent, y compris ceux que j'ai connus adolescents. Je m'enfonce dans le crépuscule des berges du Styx. 

Liena est ulceree par la "mollesse" de Poutine qui conclut encore une trêve avec des gens sans foi ni loi qui la violent déjà et n'ont jamais fait que violer les accords et commettre des atrocités sur les prisonniers et les civils. Sa belle-mère n'est pas d'accord. J'hésite à donner un avis, comme le dit Liena, nous avons affaire à des démons d'une fourberie extraordinaire et d'une impudence absolue. Précisément pour cette raison, j'ai du mal à avoir une opinion aussi catégorique. Je pense que Poutine et Lavrov savent très bien à quoi s'en tenir. La trêve ne concerne que les infrastructures, il est vrai qu'en effet, elle est déjà violée, et tout le monde commence à voir, sauf les abonnés au Monde, d'où vient le problème. Tout le monde? Un ami orthodoxe me dit qu'autour de lui, dans sa paroisse, les gens sont plus aveugles que jamais et tremblent devant le danger russe comme ils tremblaient devant le virus Covid, en répétant les doses de vaccin et en portant leur masque remonte jusqu'aux sourcils. Mais ma soeur ricane du danger russe et son entourage de petits commerçants et d'indépendants également. C'est-à-dire qu'en France, plus on est cultivé et diplômé, plus on est endoctrine et absurde. J'ai vu des mon jeune temps comment s'operaient la sélection, le marquage et le dressage du veau bien pensant.

En ce qui concerne l'Ukraine, Trump essaie, a mon avis, de lâcher la mauvaise affaire au profit du grand Israël au moyen Orient, mais le sparadrap lui colle aux doigts. On a tort de penser que seule l'économie et les ressources à piller sont le moteur des guerres. Il y a aussi des motifs irrationnels, en l'occurrence nuire à la Russie, obsession de certains ploutocrates et de leur cours de démons, et cela pour des motifs religieux et idéologiques fort anciens. À la Russie et pas seulement. Aux pays de l'Est encore enracinés, normaux, dignes, réactifs et authentiquement patriotes. Je pense à la marche de Radetzki de Joseph Roth, ou un vieux médecin juif dit à son révolutionnaire de fils, avide de tout casser dans l'Empire austro-hongrois tolérant et raffiné : "le problème avec toi, c'est que tu n'as pas de coeur".

S'attaquer à cette puissante méchanceté infiltrée partout n'est pas une mince affaire, c'est contre elle que l'on se bat et non contre l'Ukraine ou même l'Amerique. L'Ukraine est juste devenu l'abcès de fixation, le centre du vortex. Ce centre a ses serviteurs ici, quelquefois des crétins de bonne foi complètement obnubilés. Tout le temps qu'ont dure les exactions contre le Donbass  ils n'ont rien voulu savoir, et cru systématiquement les médias étrangers, dont nous autres européens venus ici comprenons combien ils mentent et quel bien ils veulent à leur pays. Mais ce pays, le libéral est prêt à le brader, à le couper en morceaux, tellement il a appris à le haïr. Comme l'intellectuel français de base. 

Quelqu'un a publié les photos des nombreuses églises de Moscou qui ont été détruites par le pouvoir soviétique, en plus des demeurés, portes, remparts et autres monuments du passé qui faisaient l'ornement de cette belle ville ancienne. Et le communiste de service à écrit, outre des condiderations malveillantes sur l'Eglise, que ces destructions faisaient partie d'une épuration nécessaire. J'ai répondu qu'en dehors de toute considération dont je ne voulais même pas débattre, sans ces églises, la Russie se transformait en une accumulation chaotique de bâtisses affreuses dont elles étaient et parfois demeurent les seuls points de poésie et de beauté, ce qui déjà, en soi, mérite réflexion. Et que d'autre part, pour moi, la Russie, c'était l'Eglise orthodoxe, l'art populaire et la culture classique et que tout le reste ne m'intéressait absolument pas. Pas de réponse...

Ce genre de types se glisse dans toutes les discussions sur les destructions du patrimoine, les répressions politiques, les persécutions religieuses. Amis ou pas avec les auteurs des publications, membres ou pas des groupes ou ils apparaissent. Comme en France les gauchistes, wokistes etc. Ou les suppôts de l'Ukraine, les propagateurs des vaccins, les gardiens des confinements. De qui sont-ils les suppôts au premier chef, tous ces activistes? Et cela quelle que soit leur étiquette, tous ceux qui ont à coeur d'éliminer ce qui nous permet de comparer avant avec après ? 



Charles Giroud-Montessuis

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Voici pour faire le point. Et pour ceux qui ont des doutes ou s'interrogent encore. Merci à Hervé Rémy.
MACRON : « J'AI ETE SELECTIONNE PAR BILDERBERG, IL N'Y A PAS DE DEMOCRATIE EN FRANCE ! »
Lu sur le mur VK de Emilie Balloré en 2017, mais toujours d'actualité
Emmanuel Macron : « J’ai été sélectionné par le Groupe Bilderberg. Il n’y a pas de démocratie à proprement parler en France. »
Le président de la République a fait une annonce en off qui risque de donner de la fièvre aux conspirationnistes de tous bords. Il a allégué que son Premier Ministre a été sélectionné par le groupe hypermondialiste Bilderberg, tout comme il a été choisi pour devenir le Président de la République Française.
L’enregistrement audio qui a fuité et qui est en notre possession révèle au grand dam des médias une vérité sale et tragique qui risque de provoquer des remous dans la sphère politique et industrielle. Emmanuel Macron avoue qu’il n’y a pas de démocratie en France, que les chefs d’état ainsi que leurs premiers ministres et autres ministres importants sont sélectionnés par une classe hypermondialiste.
« Franchement, soyons honnêtes, Chirac a participé à une conférence Bilderberg, il est devenu président. Manuel Valls a participé à la réunion de 2009, il est devenu premier ministre. Moi on m’avait dit : "Tu obéis à notre vision européiste et on te fera grimper les échelons", donc j’ai dit banco. »
Il a expliqué qu’à la conférence de 2014 il se trouvait à côté du ministre de la santé portugais et de la journaliste italienne Monica Maggioni. « C’est très égalitariste, il n’y a pas de favoris et surtout pas de chrétiens ou pro-chrétiens, » a expliqué M. Macron en off.
« L’objectif est de créer une Union Européenne qui n’a plus rien à voir avec l’Europe des Nations, politiquement, culturellement, ethniquement, dans tous les sens du terme. Il faut en finir avec l’ancien paradigme que les Blancs dirigent l’Europe et il faut évidemment lutter contre tous les nationalismes. » Ce qui est aussi l’avis de Sylvie Goulard qui a participé à une conférence Bilderberg et qui sera certainement dans le gouvernement Philippe à la tête du ministère des affaires étrangères. Elle est aussi favorite pour la présidentielle de 2022 selon Jacques Attali.
Macron a par la suite expliqué qu’Alain Juppé (qui a participé à une conférence Bilderberg lui aussi) aurait pris Edouard Philippe comme premier ministre dans tous les cas s’il avait gagné la primaire à droite : « Quand des décisions sont prises, peu importe les résultats nous obéissons. »
Il a expliqué plus loin que c’est gagnant gagnant :
« Fillon, Juppé, moi, on vient tous du même club donc le résultat aurait été le même ! Gauche / Droite, c’est un système pour manipuler les masses. Le renouveau n’arrive pas croyez-moi. Que tous les immigrés et nouveaux français se réjouissent car je suis leur président, nous sommes leurs chefs et allons les aider à accomplir notre grand dessein. »
« Nous représentons les sauveurs de l’humanité, nous allons détruire les anciens pays blancs impérialistes et donner sa chance aux autres nations et peuples. Nous faisons cela pour le bien de l’humanité, pour en finir avec une Europe consanguine et dépassée par la mondialisation. Cette mondialisation profitera à tout le monde et pas seulement aux Européens qui profitent sur le dos du reste de l’humanité. Qui aime les Européens de nos jours ? Certainement pas le Groupe Bilderberg ! », a-t-il tancé sans une once de regret et sans se retenir.
Le document sera certainement publié début juin quand la conférence Bilderberg 2017 qui se tiendra peut-être à Chantilly, aux Etats-Unis, aura commencée.
Il semblerait que M. Macron n’a pas menti, en effet la liste des membres est accessible sur le site internet officiel BilderbergMeetings.org créé en 2012 pour faire « taire les conspirationnistes en se montrant au ‘grand jour» selon le Président et dont M. Valls était aussi du même avis.
Les médias s’insurgent en critiquant les médias «conspirationnistes» qui s’intéressent de trop près à cette conférence
Eric Montana : "Le logiciel qui permet de faire élire un inconnu, Président..."
Scytl : le logiciel qui rend nos votes inutiles...
Le soir même du premier tour et avant même que les résultats définitifs ne soient connus, Macron à l'instar de Sarkozy, fêtait déjà avec les élites de la finance, son élection prévisible et annoncée pour le second tour, face à Marine Le Pen, la candidate choisie par le logiciel pour être l'épouvantail qui allait provoquer le ralliement massif de tous les "républicains" sur le candidat choisi par Bilderberg.
Eric Montana, 26 novembre 2020
Il y a des événements qui servent parfois de déclic dans une vie. La fraude massive du candidat Biden dans les élections américaines en est un.
Nous découvrons avec effarement que l'on peut truquer des élections dans le pays qui se revendique "leader du monde libre" et lumière de la démocratie. Nous apprenons grâce à Internet et l'affaire Jeffrey Epstein, la corruption massive qui ronge la politique américaine, vendue à tous les lobbys. La dépravation maladive de dirigeants mondialement connus comme Bill Clinton et même Bill Gates, deux habitués des voyages sur le Lolita Express, l'avion qui servait à transporter ces bienfaiteurs de l'humanité sur l'île aux orgies appartenant à l'agent du Mossad, découvert si opportunément suicidé dans sa cellule new-yorkaise. Un Etat américain noyauté par des personnages soupçonnés ou accusés de pédophilie, de trafic et de crimes sexuels...
Nous apprenons l'existence d'un Deep State qui gouverne ce pays dans l'ombre. Nous réalisons avec effroi que la CIA, cet Etat dans l'Etat qui ne rend compte à personne, agit à sa guise avec la complicité de son frère jumeau le Mossad, dans le trafic d'armes, le trafic de drogues, le trafic d'êtres humains, les coups d'Etat, les révolutions colorées, les assassinats ciblés.
Nous découvrons que Soros finance les Black Lives Matter en payant les manifestants 15 dollars de l'heure pour semer le chaos et la violence, qu'il organise les caravanes de milliers de sud américains se dirigeant vers les Etats Unis pour tenter de faire passer Trump qui s'oppose à ces arrivées massives de faux migrants, pour un président sans coeur et sans compassion et salir son image aux yeux des américains et du reste du monde...
Et bien évidemment, on finit par s'interroger sur notre propre pays. Et en découvrant chaque jour que Dieu fait, la corruption de nos politiciens, leur soumission aux lobbys, leurs lois iniques votées contre le peuple, l'enrichissement rapide de certains d'entre eux, les privilèges indécents qu'ils s'accordent à eux-mêmes, l'impunité qu'ils se votent pour mieux se protéger de la justice, leurs vices cachés, on se dit que nous sommes exactement dans la même situation qu'aux Etats Unis.
De plus, quand on découvre que la France possède aussi le logiciel Scytl qui a servi à truquer les élections américaines, les doutes légitimes que nous avions sur les élections présidentielles de 2017 qui a vu la victoire d'un candidat sorti de nulle part, mais sélectionné par le groupe Bilderberg pour être le nouveau président de la République française, ne peuvent que revenir à la surface.
Personne n'a oublié comment Macron a été outrageusement avantagé dans les médias, dans la presse. L'inégalité du temps de parole appliqué scandaleusement aux autres candidats qui ont été marginalisés, mal traités, et qui malgré leurs légitimes revendications à bénéficier d'un temps de parole égal et d'une égalité de traitement, n'ont pas été entendus. Cette première et grave anomalie laissait déjà entrevoir le reste... Macron semblait être le candidat que le Système avait choisi pour la fonction suprême. Les sondages lui étaient systématiquement favorables alors qu'il était inconnu des Français et que la seule chose que l'on savait de lui, c'est qu'il a permis à la finance apatride de mettre la main sur les fleurons de notre industrie nationale.
Ses meetings électoraux avec des figurants, des salles à moitié vides alors que les médias parlaient d'enthousiasme et d'engouement "populaire" pour ce jeune candidat, ont été une autre anomalie qui aurait du mettre la puce à l'oreille de ceux qui prétendent faire de l'information. La campagne électorale de Macron avait tout d'une mise en scène et réunissait tous les ingrédients de la manipulation de masse. Puis l'utilisation de machines à voter informatisées, aussi peu fiables que les résultats finaux, a été une autre source de questionnement.
Ne parlons pas des résultats du premier tour où dans les grandes villes tenues par ses amis politiques, les bulletins blancs étaient inexistants, où les premiers comptages lui attribuaient de 6 à 9% et parfois beaucoup moins... et qu'après une étrange panne informatique d'une demie-heure, on l'a donné en tête avec 22, 23 ou 24%... Les miracles de l'informatique et du logiciel Scytl ?
Le soir même du premier tour et avant même que les résultats définitifs ne soient connus, Macron à l'instar de Sarkozy, fêtait déjà avec les élites de la finance, son élection prévisible et annoncée pour le second tour face à Marine Le Pen, la candidate choisie par le logiciel pour être l'épouvantail qui allait provoquer le ralliement massif de tous les "républicains" sur le candidat choisi par Bilderberg.
Enfin, le soir de son élection, le discours prononcé devant la symbolique pyramide du Louvre avec cette lumière rouge au-dessus de sa tête, comme l'oeil d'Horus observant les événements, saluant la foule au signe du compas et de l'équerre devant des spectateurs et des figurants apparemment nombreux mais télévisés à coups d'images rapides pour éviter le détail qui tue..
Tout cela faisait penser à la théâtralisation d'une cérémonie maçonnique. Les derniers détails qui confirmaient des doutes légitimes et l'idée que nous étions bien dans une élection étrange ne correspondant à rien de ce que nous avions vécu auparavant. Et puis cette sale impression que le groupe Bilderberg et la Franc Maçonnerie l'avaient largement organisée et planifiée, et que grâce à l'ignorance et la naïveté des Français, la Cabale l'avait largement emportée.
Le vrai gagnant de ces élections ce n'était pas le peuple français mais Rothschild et ses complices de l'Etat profond.
Depuis, la France est vendue à la découpe à la haute finance et les riches se sont enrichis et multipliés comme jamais auparavant. Ce pouvoir gouverne par la force et la violence. Du jamais vu en France ! La corruption explose faisant de notre pays l'un des pays le plus corrompu du monde. Les lois liberticides se succèdent les unes après les autres. Les droits sociaux sont démolis à coups de votes nocturnes à l'Assemblée et au Sénat et même la réforme des retraites contre laquelle des millions de Français ont protesté, a été votée en pleine nuit, en catimini grâce à une nouvelle traîtrise du groupe Les Républicains qui en ont pris l'initiative.
Et puis cerise sur le gâteau, l'Etat d'urgence sanitaire décrété grâce à un virus de laboratoire breveté et utilisé de manière criminelle, pour imposer aux Français un régime digne des pires dictatures.
La destruction de l'économie pour favoriser le Grand Reset à base de monnaie digitale, permettant de surveiller tous nos faits et gestes, les tests bidons pour continuer à gouverner par la peur, les chiffres truqués pour favoriser la psychose de la mort, la vaccination avec l'ajout de nanoparticules et d'ingrédients qui nous rendront encore plus malades, et bientôt la pénurie alimentaire, un nouveau Covid-21 et les camps d'internement pour faire plier les récalcitrants qui refusent en bloc le confinement, le masque obligatoire, l'interdiction de voyager, l'interdiction d'un retour à une vie normale et la folie criminelle de ce gouvernement d'imposteurs, d'assassins et de corrompus.
Et si les médias s'inquiètent de constater que 91% des Français et 80% d'entre nous, ne faisons plus confiance ni au gouvernement ni aux médias complices au sujet de cette gigantesque opération criminelle, c'est que nous sommes à la veille d'une révolte qui se transformera sans aucun doute, en insurrection violente.
Le peuple de France est victime d'une Cabale monstrueuse tout comme le peuple américain et d'autres peuples européens. Cette Cabale veut nous imposer le Nouvel Ordre Mondial totalitaire et génocidaire de gré ou de force, et pour l'instant c'est surtout la force et la violence qui sont employées. Nous sommes donc en situation de victimes.
Mais nous ne devons pas oublier que la déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1793 énonce en son article 35 : «Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.»
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mardi 18 mars 2025

Soulèvements et sarabandes

 



Le printemps se manifeste fraîchement, mais tout est prêt à sortir, je vois pointer crocus et jonquilles, et même les pivoines. Les chats reviennent sur la terrasse, surtout le contemplatif Moustachon qui se tient en hiver près des fenêtres. J'ai cru que j'allais déménager. Mais les artisans de Gilles m'ont déconseillé la maison, petite mais si bien située qui m'avait tapé dans l'oeil. Et mon agent immobilier Alexandra également. Il sera dit que je mourrai ici, en souhaitant que la mobylette d'un côté, et la radio de l'autre finissent par déménager au Kamtchatka... Mais c'est plutôt moi qui passerai dans l'autre dimension. 

J'ai vu qu'à la question: "Nos animaux iront-ils au paradis?" un starets avait répondu: "Cela dépend de vous, ils iront là où vous irez." J'en suis convaincue, et même, je pense que peut-être, par considération pour eux, Dieu nous fera parfois une place que nous ne méritons pas. 

Le café français est pour moi un précieux refuge, et j’y dépense d’ailleurs trop d’argent. Il est vrai que c’est mon seul luxe. Je suis bien différente de Gilles et Maxime, mais ils me font un petit coin de France rigolarde, bonne vivante et gouailleuse, et ils sont tellement gentils et secourables avec moi que je les bénis tous les jours. Pareil pour la jolie Vitalina, le charmant Arthur, et tout le personnel. Et même le cuisinier. Maxime voulait l’engueuler pour les portions qu’il me sert, et qui sont considérables, mais il a compris que c’était en fait une faveur qu’il me faisait de me mettre la double dose, et non une habitude qui compromettait les bénéfices de leur affaire !

Je vais faire des promenades et des dessins dans le marécage, pour essayer d'oublier la sarabande infernale qui nous emporte tous devant le lac grandiose, ses nuances, ses nuages, sa paix venteuse et nordique. Il faut s'arracher mentalement à la succion de ce maelstrom d'ignominie où l'Europe s'abîme. Ici, tout reste paisible. 







Je regarde l’extraordinaire soulèvement serbe, avec sa musique, ses drapeaux, ses prières, ses costumes et rites populaires conservés contre les vents et les marées de la modernité, j'hésite entre la sympathie émerveillée et l’appréhension. Slobodan pense que c’est une révolution de couleur. Yves Bataille est persuadé du contraire. Il y a une chose dont je ne doute pas, les Serbes, c'est encore un vrai beau peuple slave, ils n’ont pas envie de finir comme les Français, ils veulent vivre à leur manière, avoir un gouvernement qui leur ressemble, leur indépendance culturelle, leur spécificité spirituelle, ils ne veulent pas de l’UE, ne sont pas solidaires de « l’Ukraine », cet affreux golem, et n'ont pas non plus marché dans la manipulation covid. Laquelle, aux dires de Corinne Lalo qui semble très bien documentée, est un vrai crime contre l’humanité, une bombe à retardement, dont les responsables devraient être jugés et punis, avec ceux qui les ont soutenus, qui ont dénoncé, vilipendé les résistants. A l’occasion de la mort du starets Elie Nozdrine, à un âge très avancé, quelqu’un a publié sur VK une photo très significative qui, dans un sens, m’a fait mal: de nombreux ecclésiastiques en train d’officier avec cet immonde et stupide torchon sur le visage, si incompatible avec leurs vêtements liturgiques, mais le starets, lui, n’a pas succombé au délire ambiant. Il doit, à l’heure actuelle, voler vers Dieu sur les ailes des anges et prier pour nous, qui en avons grand besoin.

J’inclinerais à croire que si les Serbes ne bénéficient pas d’un appui étranger, que la presse pourrie n'en parle pas, qu’on ne recrute pas les enfants pour les envoyer contre les flics, qu’on ne brandit pas de drapeaux de l’UE ou des USA, qu’aucun sniper ne tire sur la foule et la police à la fois, et qu’on recourt contre elle à des armes atroces, alors c’est que le soulèvement est sans doute authentique. En Géorgie, la révolution de couleur sautait aux yeux, les Géorgiens ne s’y sont pas laissé prendre deux fois. Mais les Serbes ne risquent-ils pas de troquer leur président louvoyant contre quelque chose de pire ? Ont-ils un président convenable de rechange ? En Géorgie, ils en ont un. En Roumanie aussi, même si on a tout fait pour l'empêcher de se présenter. En tous cas, lorsque je les regarde, je leur souhaite tout le bien du monde, leur univers est le mien; il est d'ailleurs resté plus intact que celui des Russes. Pourvu qu'on ne leur fasse pas de mal... Je prie pour eux et leur patriarche.

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J’ai vu une vidéo qui m’a révulsée, un vieux boomer sorti promener son chien et assailli par deux ou trois babouins venus de je ne sais quels horizons, et qui poussent des cris horribles, jouant à le terroriser, même le chien a peur de ces créatures infectes. Il est possible que ce vieux ait voté toute sa vie pour la gauche, marché depuis la fac dans toutes les combines imbéciles, mais le spectacle est si affreux, si terrifiant que les larmes me sont montées aux yeux, en même temps qu’une sauvage fureur, et j’ai senti que si j’avais été un grand type baraqué et que j’avais vu une scène pareille, j’aurais oublié toute prudence et serais tombée sur cette chienlit à bras raccourcis. Il est bien difficile de « ne pas juger » etc... quand on voit de pareilles choses, et des créatures si semblables aux démons des tableaux du Moyen-âge persécuter impunément ceux qui ne peuvent pas se défendre, vieillards, adolescents ou fillettes rencontrés par hasard.

Mais les ennemis des Français, n’est-ce pas, c’est les Russes... c’est contre eux qu’il faut se mobiliser. Et viennent nous l'expliquer des gens qui détestent autant la France que la Russie, et que l'Ukraine elle-même, pressée par eux jusqu'à sa dernière goutte de sang. Pour des raisons de cupidité sordide et de haine viscérale de ce que nous représentons tous.

 




samedi 15 mars 2025

Le vent se lève

 


Dany est revenue de Paris noire comme de l’encre de Chine : la France est foutue, la France est mourante, ce que m’annonçait d’ailleurs le père Placide quand il me renvoyait en Russie, et je me souviens que Cécile, lorsque nous nous promenions à travers les pinèdes et les vergers du Gard, me disait : « Tout est si beau ici, et pourtant dans le calme qui nous entoure, je ressens parfois quelque chose de menaçant, une immobilité mortelle. »

Les Français lui paraissaient partout d’une gentillesse et d’une politesse désarmantes, comme s’ils s’excusaient de vivre encore chez eux, et puis mal attifés, accablés par des sacs-à-dos qu’ils portaient tous comme le symbole de leur asservissement, les rares femmes élégantes qu’elle croisait étaient des étrangères, des Ukrainiennes ou des Russes, la ville était couverte d’affiches de pubs ou de rééducation pédagogique qui s’adressent à des débiles mentaux, il n’y avait plus aucune vie, tout était morne. Le taxi qui l’amenait à l’aéroport, un indépendant, lui exposait ses problèmes quotidiens, il était écrasé de taxes, persécuté par les règlementations et ne pouvait plus travailler normalement. A son arrivée à Moscou, elle a été tout-à-coup sidérée par l'énergie que dégage la capitale russe par rapport à la capitale française, c'est une chose que je ressens moi-même depuis bien longtemps. Au récit qu’elle me faisait de son voyage, je trouvais beaucoup d’analogies avec les descriptions que me donne de temps à autre mon correspondant grec Panagiotis de son propre pays et qui me tirent des larmes. Il me revenait une pensée que j'avais eue il y a déjà longtemps: en Russie, le bien et le mal se font la guerre, en Europe, c'est la paix des cimetières...

Pendant ce temps, les Serbes se soulèvent, et ils se soulèvent avec beauté et panache, en chantant des chants de leur pays, et pas des nunucheries américanoïdes, je regardais leurs visages simples et émouvants, leur fraternité, avec nostalgie et amour, et je les bénissais de rester eux-mêmes, de ne pas vouloir devenir comme nous. Même chose pour les Roumains, qui ont compris qu’on les menait à l’abattoir, comme du reste les Géorgiens, et à mon avis les Bulgares, les Slovaques et bien sûr les Hongrois. Il est évident que les pays de l’est ont moins souffert, moralement et intellectuellement, du communisme que nous du cocopitalisme libéro-trotskiste qu’on nous installe depuis les années soixcante-dix.

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La gauche a toujours été chez nous infiniment stupide, du moins depuis que je suis en âge de me heurter à elle, le problème est que la droite est devenue tout aussi bête. Je m’en suis voulue d’avoir voté Sarkozy, sous l’influence familiale, je m’en mordais déjà les doigts jusqu’aux coudes une semaine plus tard, et j’ai ensuite régulièrement voté le Pen par la suite, jusqu’aux législatives où j’ai opté pour Asselineau  et m’en tiendrai désormais là.  Aujourd’hui, je me dis que voter Sarkozy ou le Pen cela n’avait et n’a plus aucun sens. C’est du pareil au même.

Sur facebook, un certain bishop Elias édite des textes d’une grande spiritualité, j’ai l’impression qu’il est copte. Je viens de voir un prédicateur russe marteler que nous devons apprendre par coeur les psaumes et l’évangile durant le carême, et comment dire, cela ne fait sans doute pas de mal, mais moi, de toute façon, je mémorise de moins en moins, et puis ce discours injonctif ne me touche pas vraiment.

Dans les moments les plus sombres de notre existence, lorsque tout semble s'effondrer autour de nous, il arrive que la seule certitude qui demeure soit celle de notre propre vulnérabilité. L'apôtre Paul, dans son épître aux Romains, évoque avec profondeur cette réalité : "l'esprit lui-même intercède pour nous par des gémissements ineffables" (Rom 8,26). Dans ces instants de fragilité, où les mots semblent futiles et le mouvement superflu, il peut sembler juste de rester immobile, d'attendre, de se retirer dans le silence.

Cette immobilité n'est pas à confondre avec l'inaction ou la résignation. Au contraire, elle est une forme de prière, un acte de foi pur. Loin d'être un abandon, elle est une reconnexion à notre essence profonde, à ce que signifie être humain dans toute notre complexité. Quand les luttes quotidiennes semblent insurmontables, il est parfois nécessaire de s'accorder le temps de ressentir, de pleurer et de se laisser porter par des pensées inexprimées.

Attendre Dieu dans cette fragilité, c'est reconnaître que notre esprit, souvent cacophonique, a besoin de se taire pour entendre l'intercession divine. Les "gémissements ineffables" peuvent être interprétés comme ces élans de notre âme qui, malgré le tumulte, portent en eux une voix silencieuse mais puissante. Ce langage de l'âme, qui échappe aux mots, témoigne de notre désir d'union avec le divin, d'une intimité qui transcende nos douleurs et nos peurs.

Dans cette posture d'attente, nous découvrons que la fragilité n'est pas une faiblesse, mais une ouverture. Une ouverture vers la grâce, vers la transformation. Dans le silence, l'esprit murmure des promesses de réconfort, et se révèle présence. À travers nos larmes, nous pouvons apprendre à faire confiance à ce qui dépasse notre compréhension, à cette force mystérieuse qui nous soutient même quand nous avons l'impression d'être perdus.

Attendre Dieu, c'est donc embrasser notre humanité dans toute sa splendeur et sa fragilité, pour finalement laisser son amour opérer au coeur de notre souffrance.

Bishop Elias votre serviteur.

Ces paroles sont un véritable baume, un précieux moment de répit dans la sarabande d'horreur et d'ignominie qui se déchaîne partout. Une porte dérobée qui s'ouvre.

Notre lien le plus intime avec Dieu : la respiration, par Bishop Elias.

La respiration, ce simple acte vital que nous effectuons de manière automatique, le " cela respire en moi" revêt en réalité une profondeur spirituelle qui nous relie à notre Créateur. Dans de nombreuses traditions spirituelles, la respiration est perçue comme un souffle sacré, une connexion directe entre l'humain et le divin. Lorsque Dieu expire, l'homme, par son inspiration, reçoit l'haleine de vie. Ce don précieux, souvent pris pour acquis, devient alors un symbole de notre communion avec l'Esprit.

Chaque inspiration est bien plus qu'un simple mouvement physique ; elle constitue un acte liturgique, une forme de prière silencieuse. Lorsque nous respirons consciemment, en pleine présence, nous nous engageons dans un dialogue avec Dieu. Ce moment d'intimité se révèle un puissant rappel de notre dépendance à cette source de vie. À chaque respiration, nous reconnaissons que nous sommes soutenus par quelque chose de plus grand que nous, une force qui transcende notre compréhension et nourrit notre être.

Prendre le temps d'observer notre respiration, d’en ressentir le rythme et la fluidité, c'est aussi s'accorder une pause dans le tumulte de la vie quotidienne. Cela nous permet d'accéder à un état de sérénité et de gratitude, rendant hommage à cet acte sacré. En ces instants privilégiés, nous pouvons méditer sur la grandeur du monde qui nous entoure et sur la beauté de la création.

Il est fascinant de constater à quel point, souvent, nous oublions de respirer pleinement. Pourtant, en cultivant la conscience de notre respiration, nous pouvons établir un rapport plus profond avec notre essence divine. Chaque souffle devient une opportunité d'élever notre esprit, de nous recentrer sur l’instant présent et d’éprouver notre connexion à la vie.

Reconnaître notre respiration comme un acte liturgique nous invite à honorer ce lien intime avec Dieu. En inspirant, nous accueillons la vie ; en expirant, nous la partageons. C'est dans cette danse Trinitaire , cette spiration que nous trouvons notre place dans l'univers, en perpétuelle communion avec le divin.

Bishop Elias votre serviteur.

C'est déjà un peu ce que je fais, assise sur ma terrasse l'été, devant mes fleurs, quand la radio et la mobylette ne viennent pas me court-circuiter les neurones... 

Quelques mots :

Pendant ce Carême, suivons le prophète Élie dans notre désert intérieur, par Bishop Elias.

Le Carême est un temps de réflexion et de purification, une invitation à plonger au plus profond de nous-mêmes. Cette année, pourquoi ne pas choisir pour compagnon de route le prophète Élie, figure emblématique de la spiritualité judéo-chrétienne ? Élie, homme de Dieu, a connu des moments de solitude, d’angoisse et de lumière. Sa quête spirituelle résonne avec notre propre voyage intérieur.

Élie a fui vers le désert, un lieu à la fois redouté et sacré où se rencontrent l’absence et l’abondance. Dans cette ambiance de retrait, il a pu dialoguer avec Dieu dans le silence. Ce silence, c’est aussi celui que nous cherchons, loin des distractions de notre monde moderne. Pendant ce Carême, engageons-nous à créer cet espace vital, propice à l’écoute de notre intériorité. Élie nous rappelle que, parfois, dans les tempêtes ou les feux, Dieu ne se révèle pas de manière explosive, mais dans le murmure d’un souffle léger.

Partons alors dans notre propre désert intérieur. Laissons de côté les préoccupations du quotidien, les bruits incessants qui saturent nos esprits. Accordons-nous des moments de prière, de méditation et de contemplation. Comme Élie, prenons le temps d’explorer nos peurs et nos désirs, de mettre en lumière nos doutes. C’est là que l’ineffable s’offre à nous, dans les méandres de notre âme.

Au fil de ces quarante jours, cultivons la patience et la bienveillance envers nous-mêmes. Élie a su faire preuve de résilience et de confiance en la bonté divine, même dans l’adversité. Apprenons à accueillir nos fragilités comme autant d’occasions de grandir. Nous pouvons alors espérer rencontrer l’ineffable, ce trésor caché au fond de nous, qui nous guide sur le chemin de la paix et de la joie.

Engageons-nous à suivre Élie dans notre désert intérieur, dans la promesse d’une rencontre authentique avec nous-mêmes et avec Dieu. Que ce temps devienne nos premiers pas vers notre transfiguration et notre résurrection ... selon la volonté de notre Dieu.

Amin.

Bishop Elias votre serviteur.

Ceci me rappelle un peu l'homélie du père Elisée, à Solan, en 2017, que j'avais trouvée si réconfortante. Et nous avons, avant tout, grand besoin d'être réconfortés...

 J’ai vu aujourd’hui le médecin, après analyses de sang, qui sont normales, mis à part que je reste anémique et j’ai un déficit léger de je ne sais plus quoi qui agit sur la coagulation du sang, mais tout cela devrait passer, Elena Petrovna l’assure avec sérénité. Pas de carême alimentaire, dit-elle, pas compatible avec l’anémie. Mais cela fait un moment que je ne m’y retrouve plus avec les interdits alimentaires, car j’en ai parallèlement de thérapeutiques, ou de prophylactiques, et les lectures machinales, ce n’est pas mon truc non plus. Or voilà qu’arrive l’évêque Elias, avec ses messages lumineux et paisibles largués dans le tonitruant maelstrom de Facebook. Ce soir, je suis partie me promener un peu. Car si pendant deux mois après mon opération je ne sentais pas une grande amélioration, je suis sidérée par ce qui se passe à présent. Je fais le jardin sans problème, je descends l’escalier sans y penser. Enfin, je tiens la rampe, à mon âge, il vaut mieux, mais je mets en jeu mes deux jambes, au lieu d’appuyer sur l’une pour traîner l’autre. Et tout de même, j’ai souffert si longtemps, je me souviens avoir fait des infiltrations d’acide hyaluronique sans grand succès, en France. Evidemment, c’était le ménisque le problème, et personne ne l’a vu ? Le docteur Simakov m’a tâté le genou deux minutes : « Ca vous fait mal quand vous montez ou descendez l’escalier ? 

- Quand je descends...

- Opération une demie-heure, trois jours d’hopital. »

Il ne m’a même pas changé le ménisque, il l’a juste remis en place en sifflotant, et je marche. 

Donc, j’ai décidé qu’il fallait marcher, et je suis allée faire un petit tour dans le marécage. J’ai lu mes prières de communion face au lac et au soleil qui descendait comme une croix sur sa surface bleu marine. Puis j’ai lu un cathisme des psaumes, et lorsque je suis arrivée à la fin, le vent s’est levé, léger et frais. C’est étrange, mais très souvent, quand je lis des psaumes dans la nature, et aussi quand je joue des gousli et que je chante, le vent se lève. Et j’étais là, debout sur l’herbe brûlée par le gel, et ressentais une grâce que ne me donnent pas les lectures lorsque je me les assène pour remplir le contrat. C’était comme l’écho céleste des paroles de l’évêque Elias. C’était une nouvelle direction donnée à mon carême et peut-être à ce qu’il me reste de vie, savoir s’il ne m’en reste pas davantage que je ne le pense ?