|
le lac |
|
Devant chez moi |
Il faisait très froid ce matin, - 26. Le petit chien fait une vingtaine de mètres et se couche, en levant une patte, avec des yeux éloquents. Je n'ai plus qu'à le ramasser et à le mettre dans son sac de transport. Le soleil est vif, la neige étincelante, et le soir, le ciel rougit comme dans le midi, par jours de mistral, il prend des teintes d'orange sanguine, et la neige devient bleue, des étoiles s'allument, la lune dérive. J'ai beaucoup de ciel, côté sud.
Pas de nouvelles de ma demande de permis de séjour, dont je soupçonne qu’elle n'a pas été déposée, à Moscou, par l'officine entre les pattes desquelles j étais tombée. Je prends mon courage à deux mains pour aller trouver la juriste locale, car la demande doit être rédigée dans les règles, selon Gilles, le patron du café français. Mais elle n'est pas là. Au café, une jeune femme appelle et apprend qu'elle a déménagé à la procurature, mais personne ne peut donner son numéro de téléphone. Rien ne m'indique que je trouverai la juriste à la procurature et qu'elle sera sur place si je viens sans rendez-vous. D'après la jeune femme, Liéna, mieux vaudrait aller directement à Iaroslalv, elle veut m'adresser à une relation qui a l'expérience de ce genre de choses.
Au bureau des traductions, il faut compter quinze jours, mieux vaut les faire à Moscou.
J'ai fait une balade sur l'escarpement qui domine le lac, côté monastère Nikitski. Mais c'est très construit, et construit avec des horreurs.
|
isba normale |
|
Comment transformer une isba normale en château américain.
|
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire