Mon petit chien est mort.
En revoyant sa dernière photo sur mon blog, je me dis que j'aurais dû prêter attention à des signes discrets, il semble fatigué, et par rapport à des photos de l'an dernier, beaucoup moins touffu.
Mais ces choses-là s'installent peu à peu, jour après jour. Il restait alerte, il mangeait, il courait joyeusement sur le chemin, comme me l'a dit le vétérinaire "il donnait le change".
J'ai dû partir avec lui, renouveler mon visa, hors de question de le laisser derrière moi, et lorsque j'ai vu un vétérinaire ruineux à Paris, il n'a rien décelé de bien grave.
Des troubles persistants m'ont ramenée, à mon arrivée, chez mon vétérinaire de Pierrelatte qui l'a opéré de calculs dans la vessie.
Après des jours d'espoir et de désespoir alternés et deux dialyses, mon petit compagnon est mort, malgré son jeune âge.
Je l'avais recueilli, c'était un "rebut d'élevage" avec une patte atrophiée due à une luxation congénitale. C'est mon deuxième spitz, et il meurt encore plus prématurément que le premier.
Je vais l'enterrer comme le précédent dans la garrigue du monastère de Solan.
Il m'adorait, il aurait tout supporté pour être avec moi, ce qui a pu m'empêcher de voir ce qui se passait, les derniers temps. Il m'adorait avec une ferveur mélancolique. C'était un petit être féérique qui n'était pas de ce monde et semblait savoir qu'il n'y resterait pas longtemps, me laissant inconsolable.
Je ne pouvais pas imaginer que si jeune, il pouvait avoir quelque chose de si grave, et j'ai cela sur le cœur pour longtemps.
J'ai vu sur Facebook les considérations d'un prêtre orthodoxe qui trouve qu'on ne doit pas aimer les animaux. Heureusement, tous ne sont pas de cet avis, car le monde me paraîtrait soudain si injuste que je pourrais en perdre la foi.
Car j'ai été souvent indigne de la confiance et de l'amour de mes animaux, qui étaient absolus.
J'aurais su aimer Dieu et mes proches comme mon petit chien m'aimait, je ne serais pas loin de la sainteté.
Je préfère écouter mon père spirituel: nous emporterons avec nous tous ceux que nous aimons
En revoyant sa dernière photo sur mon blog, je me dis que j'aurais dû prêter attention à des signes discrets, il semble fatigué, et par rapport à des photos de l'an dernier, beaucoup moins touffu.
Mais ces choses-là s'installent peu à peu, jour après jour. Il restait alerte, il mangeait, il courait joyeusement sur le chemin, comme me l'a dit le vétérinaire "il donnait le change".
J'ai dû partir avec lui, renouveler mon visa, hors de question de le laisser derrière moi, et lorsque j'ai vu un vétérinaire ruineux à Paris, il n'a rien décelé de bien grave.
Des troubles persistants m'ont ramenée, à mon arrivée, chez mon vétérinaire de Pierrelatte qui l'a opéré de calculs dans la vessie.
Après des jours d'espoir et de désespoir alternés et deux dialyses, mon petit compagnon est mort, malgré son jeune âge.
Je l'avais recueilli, c'était un "rebut d'élevage" avec une patte atrophiée due à une luxation congénitale. C'est mon deuxième spitz, et il meurt encore plus prématurément que le premier.
Je vais l'enterrer comme le précédent dans la garrigue du monastère de Solan.
Il m'adorait, il aurait tout supporté pour être avec moi, ce qui a pu m'empêcher de voir ce qui se passait, les derniers temps. Il m'adorait avec une ferveur mélancolique. C'était un petit être féérique qui n'était pas de ce monde et semblait savoir qu'il n'y resterait pas longtemps, me laissant inconsolable.
Je ne pouvais pas imaginer que si jeune, il pouvait avoir quelque chose de si grave, et j'ai cela sur le cœur pour longtemps.
J'ai vu sur Facebook les considérations d'un prêtre orthodoxe qui trouve qu'on ne doit pas aimer les animaux. Heureusement, tous ne sont pas de cet avis, car le monde me paraîtrait soudain si injuste que je pourrais en perdre la foi.
Car j'ai été souvent indigne de la confiance et de l'amour de mes animaux, qui étaient absolus.
J'aurais su aimer Dieu et mes proches comme mon petit chien m'aimait, je ne serais pas loin de la sainteté.
Je préfère écouter mon père spirituel: nous emporterons avec nous tous ceux que nous aimons
Mon
tout petit copain
Qui
pas un seul instant
Loin
de moi sans chagrin
Ne
peut vivre pourtant,
Voilà
qu’un de ces jours
Elle
viendra te chercher,
Loin
de moi pour toujours
Elle
viendra t’emmener
Chiens
et chats dévoués,
Souvent
si mal aimés,
Du
royaume promis
Vous
n’auriez pas les clés…
Comme
au seuil de l’église,
Où
ne pouvez entrer,
Vous
ne me suivrez pas :
Là
où je m’en irai,
Vous
ne seriez de mise…
Cosaques
vos chevaux,
Laissés
sur le rivage,
Et
suivant à la nage,
Sur
le dernier bateau
Leurs
maîtres impuissants
Dessus
le pont pleurant,
Comment
croire que là haut
Vous
n’eussiez pas trouvé
Dans
les astres paissant
Vos
pauvres destriers ?
Andronic,
ton lion,
Fidèle
compagnon,
Qui
dans Rome aux arènes
Trépassa
crucifié,
Pour
t’avoir épargné,
N’aurais-tu
point de peine
Dans
l’éternelle joie,
Si
tu n’y voyais pas
Celui
qui partagea
Le
destin de ceux-là
Qui
moururent pour leur foi ?
De
ce que tu créas,
Mon Dieu serait-il vrai
Qu’on
put nous retrancher
Tout
comme un lot de choix,
Et
seuls nous emporter
Dans
ton clair au-delà?
Mon
Dieu prend donc pitié
De
tous ces sacrifiés,
Animaux
innocents
Qui
mieux que nous souvent
Patientent
et pardonnent
Ainsi
que tu l’ordonnes.
"les considérations d'un prêtre orthodoxe qui trouve qu'on ne doit pas aimer les animaux"
RépondreSupprimerOubliez-le: comme les juifs, les cathos, les musulmans et les autres non-chrétiens, il ira en enfers ! :D
Je suis bouleversée par votre chagrin Laurence. Non seulement je le commprends mais je sais qu'aucun mot, aussi sincère puisse-t-il être ne peut être que dérisoire face à la tristesse que le vide laissé par ce loyal compagnon... Je me rappelle parfaitement quand, tout au début que vous l'ayez recueilli au refuge, le charisme et le vide de votre flamboyant premier faisait quelque peu d'ombre à Doggy... Il a su vous faire oublier le chagrin par son adorable et patiente persistance à vous aimer d'une façon certes moins flamboyante que le précédent (je ne me rappelle pas du nom en ce moment), mais y est entièrement parvenu à vous rendre votre sérénité. Bien sûr qu'il est trop tôt, mais, peut-être qu'un autre petit être de cette condition vous ferait, e moment venu, beaucoup de bien.
RépondreSupprimerJe vous embrasse très fort et vous souhaitebeaucoup de courage.
Magali
Madame,
SupprimerJe partage votre peine pour l'avoir éprouvée.
Votre petit chien est magnifique. Il est né au Ciel d'où il venait.
Nul n'est besoin d'un coupable ; ce qui est devait être.
Comme me l'a dit mon Vétérinaire, alors que je ne me remettais pas de la disparition de ma petite chienne shi tzu Mitsouko, "les animaux, eux-aussi, ont une destinée".
Tout votre amour ne pouvait suffire à l'en changer.
Cordialement.
Cézal.
Comme je suis triste, Madame! Je cherchais toujours de nouvelles de vos amis chats et chien â chaque fois vous voyagiez. Je vous accompagne en la douleur de perdre un si bi«on ami...
RépondreSupprimerMerci à tous de ces paroles chaleureuses
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