Ce matin, je me lève avec une tempête de neige. Un peu ras le bol. Bon, si ça se trouve, j'aurai du soleil au moment de mon brunch...
Je regarde Facebook et la tête me tourne devant ce tourbillon infernal de nouvelles inquiétantes, de réactions hystériques, de folie universelle et sinistre, que touillent le diable et son train de milliardaires sataniques et pédo-criminels. Tout d'un coup, j'ai senti toute mon impuissance, et toute ma profonde fatigue. Et puis j'ai trouvé ce courriel de Maxime le Minime qui ne peut toujours pas me poster ses commentaires pour une raison que je ne m'explique pas et lui non plus:
Garde ton espérance Laurence, laisse Dieu s'occuper du monde. Chacun de nous n'a qu'à s'occuper de soi et de son entourage, tes amis, tes animaux, es rencontres. Tu sais bien que tu fais du bien comme ils te font du bien. Le reste nous sommes impuissants à le changer. C'est trop lourd. "Acquiers la paix et mille la trouveront " a dit quelque chose comme ça St Seraphim. Le Seigneur n'a pas dit que la voie était Sunset Boulevard, les Champs élysées ou l' autoroute A7.Il a parlé de porte étroite. Faut juste trouver la fente par laquelle on peut passer. Chacun trouve la sienne quand il est motivé, c'est une question de survie spirituelle. Tout ce que tu fais avec les gens qui valorisent ce que tu valorises c'est magnifique. Tu peux encore le faire, le vivre, le magnifier. Tu peux vivre une vraie vie orthodoxe dans un milieu plus orthodoxe que dans d'autres pays. Bien sûr on préfèrerait que le Paradis soit sur terre. Prends tout ce que tu as à prendre. Ne regrette rien. Ne sois frustrée de rien. Aime ta vie que tu fais belle. Laisse Dieu s'occuper du reste. "Qui ne dit mot consent" alors comme on n'entend pas souvent Dieu gronder les méchants, ce doit être qu'il consent en quelque sorte. Les religieux disent : Dieu permet.Moi je sais que l'enfer est en moi, même si ces derniers temps je le croyais éloigné de moi. Une seule soirée, une dispute me permet de voir le contraire.Tous les anges se sont enfuis. J'attendrai qu'ils reviennent. C'était trop beau.
Un ami me reproche d'avoir fait une allusion désobligeante aux soins dans les EPHAD, dans ma dernière chronique. C'est un dessin caricatural que je donne, correspondant aux fantasmes d'une vieille femme et pas forcément à une réalité absolue, puisque j'écris un journal, et non un document. Je n'ai rien contre les infirmiers, qui sont le plus souvent admirables, mais j'ai vu je ne sais combien de témoignages où des soignantes se plaignaient de ne pouvoir donner des soins normaux à leurs pensionnaires, par manque de temps et de moyens, et des conditions indignes dans lesquels ceux-ci se retrouvaient parce qu'on économisait sur le personnel ou les fournitures. Cela, je ne l'ai pas inventé. Je n'ai jamais su ce qui se passait vraiment avec maman dans le sien, et je suis hantée par ces visites que je lui faisais, au point que je ne peux plus traverser en voiture la ville où elle était. Je crois que les femmes qui s'occupaient d'elle l'aimaient bien, c'est ce qui me rassure, mais j'aurais bien voulu lui éviter ça, et je n'aimerais pas le connaître. D'autre part, le matin de sa mort, elle était tombée, et restée plusieurs heures sur le carreau avant qu'on ne l'envoie à l'hôpital. Je pense que le climat socio-économique et politique ne va pas dans le sens du dorlotage des vieux, c'est cela que reflétait ma caricature. Je pense que nous avons affaire à une mafia toute puissante qui n'a aucune empathie pour personne et ne nous laissera probablement aucun refuge sur cette terre, car son objectif est, entre autres, une réduction drastique de la population, donc les vieux n'auront plus qu'à crever, et ceux qui ne voudront pas marcher dans leur combine également, nous sommes tous largement surnuméraires. Cela me terrorise beaucoup plus que le virus. Cela dit, je ne nie pas les effets du virus non plus, je ne dis pas qu'il n'existe pas, ni qu'il soit bénin. Je dis qu'on a intérêt à susciter et entretenir une peur abjecte universelle pour nous pousser dans un camp de concentration électronique planétaire. Et qu'avoir la moindre confiance dans nos gouvernements est de l'aveuglement ou de la stupidité. En Russie, les choses me paraissent moins claires. Le dernier article de Karine Bechet-Golovko (article qu'on cherche à bloquer partout https://russiepolitics.blogspot.com/2020/04/geopolitique-du-coronavirus-premiere.html) remarque que ceux qui, ici, préconisent l'adoption de mesures de confinement extrêmes et de brimades systématiques contre l'Eglise, alors que la Russie, dans son ensemble, est finalement peu atteinte, sont aussi ceux qui soutiennent et attisent les révoltes que ces mesures commencent à provoquer. Le monde politico-médiatique russe est bien aussi pourri que le nôtre. Les fonctionnaires ont depuis longtemps mis leur argent volé off shore et leurs rejetons, élevés dans la rapacité et la russophobie méprisante, dans les écoles et universités occidentales où l'on dresse la même chienlit sans patrie que l'on voit sévir partout. Mais il y a, ou il y avait, une résistance souverainiste, et je suppose qu'elle subit des pressions et des chantages inimaginables. C'est pourquoi je m'abstiens de critiques trop définitives aussi bien que de louanges trop béates. J'ai certaines intuitions, une alliance secrète entre Trump et Poutine pour défaire la caste qui nous menace tous, mais je suis loin d'en être certaine, bien que je me raccroche à cette idée pour me rassurer. Parce que si ce n'est pas le cas, l'horreur de nos lendemains nous fera regretter de ne pas avoir succombé au virus. Et cela partout.
En attendant, oui, il faut continuer à vivre, et à espérer chrétiennement, c'était là le sens de ce que j'écrivais hier.
J'ajouterai la traduction de l'épitre du métropolite d'Ekaterinbourg Cyrille:
Epitre pascale du métropolite d’Ekaterinbourg et de Verkhotoursk Cyrille
Aujourd’hui le monde, tombé dans la panique et craignant jusqu’à son ombre, exige de nous des comptes sur notre confiance en le Christ Ressuscité. Le monde, ne connaissant pas d’autres valeurs que l’existence personnelle, ne comprend pas pourquoi nous n’avons pas peur en même temps que lui, pourquoi l’apôtre Paul se jette de façon insensée dans la tempête marine, aussitôt qu’il a vu le Christ Ressuscité sur la berge, pourquoi les apôtres sont sortis du confinement om ils se trouvaient « par peur des juifs ». Est-ce que le danger était passé ? Est-ce que ceux qui avaient crucifié le Christ étaient devenus meilleurs ? Non. La peur, qui paralysait auparavant les disciples du Christ avait été dissipée par le Christ Ressuscité, avec lequel, selon la parole de l’apôtre Paul, « la mort est un gain » (Phil. 1 :21) ». Cherchant et trouvant le Christ Ressuscité et Vivant dans sa maison, nous ne jouons pas les héros devant le danger et ne tombons pas dans l’excès de confiance en nous. Nous savons qu’il ne faut pas tenter le Seigneur Dieu et ignorer un danger qui existe réellement. Mais le Christ est encore plus réel, et sa Résurrection s’est accomplie en vérité. On peut infiniment fuir ses peurs, mais si fort que nous craignions la mort, l’éviter est impossible. On peut seulement la vaincre. On peut nous inculquer autant qu’on voudra que la peur et la fuite devant le danger sont la seule issue possible, le Christ nous a montré qu’il n’en est pas ainsi. Nous connaissons le danger, nous le regardons hardiment en face, mais nous ne le fuyons pas dans la crainte, nous le vainquons par des mesures adéquates et suffisantes, d’ordre spirituel aussi bien que matériel. Et aujourd’hui, comme autrefois, j’appelle tout le monde à la résistance contre l’infection fatale par tous les moyens, qui sont connus de l’ascétique comme de l’épidémiologie, le respect des distances, des moyens de protection, d’hygiène et de de tout ce que nous conseillent les médecins. Mais nous ne devons pas moins scrupuleusement respecter la propreté et l’irréprochabilité de nos âmes.. Gardez vos distances avec les provocateurs et les alarmistes, protégez-vous du virus de l'information et éliminez non seulement l'infection de vos mains, mais de votre âme l'infection du péché, de la peur, de l'incrédulité et de la panique. Que la puissance du Christ ressuscité nous inspire pour aider nos prochains. Après tout, une bonne action peut être accomplie même à distance. Le malheur commun nous a permis de rapprocher encore plus nos communautés paroissiales. Car l'ennemi du Christ Ressuscité, malheureusement, est réel et beaucoup plus dangereux que n'importe quel virus. Il veut nous enlever les uns aux autres, nous enlever nos églises et en expulser l'Eucharistie. Nous savons qui veut rendre l'Église tiède. Mais tant que Dieu a au moins quelques justes qui brûlent dans la prière, saisis par cette joie de Pâques, qu'aucune douleur extérieure, aucune persécution et oppression ne peuvent empêcher, le Seigneur épargne notre terre. Et selon les paroles de la Sainte Écriture: «Par miséricorde, il délivrera le reste de mon peuple, ceux qui sont restés à l'intérieur de mes frontières, et les rendra heureux jusqu'au jour du jugement» (3 Esdras 12:34).
Que le Christ Ressuscité voit, en ces jours de Pâques, que son Église est vivante, joyeuse, ferme dans la confiance et forte dans l'espérance, inébranlable dans les épreuves et inflexible aux tentations, fidèle et qu’elle exulte à propos de sa Résurrection, car aujourd'hui, nous nous exclamons encore et encore malgré le monde affolé par la peur, que
LE CHRIST EST RESSUSCITE !
Je regarde Facebook et la tête me tourne devant ce tourbillon infernal de nouvelles inquiétantes, de réactions hystériques, de folie universelle et sinistre, que touillent le diable et son train de milliardaires sataniques et pédo-criminels. Tout d'un coup, j'ai senti toute mon impuissance, et toute ma profonde fatigue. Et puis j'ai trouvé ce courriel de Maxime le Minime qui ne peut toujours pas me poster ses commentaires pour une raison que je ne m'explique pas et lui non plus:
Garde ton espérance Laurence, laisse Dieu s'occuper du monde. Chacun de nous n'a qu'à s'occuper de soi et de son entourage, tes amis, tes animaux, es rencontres. Tu sais bien que tu fais du bien comme ils te font du bien. Le reste nous sommes impuissants à le changer. C'est trop lourd. "Acquiers la paix et mille la trouveront " a dit quelque chose comme ça St Seraphim. Le Seigneur n'a pas dit que la voie était Sunset Boulevard, les Champs élysées ou l' autoroute A7.Il a parlé de porte étroite. Faut juste trouver la fente par laquelle on peut passer. Chacun trouve la sienne quand il est motivé, c'est une question de survie spirituelle. Tout ce que tu fais avec les gens qui valorisent ce que tu valorises c'est magnifique. Tu peux encore le faire, le vivre, le magnifier. Tu peux vivre une vraie vie orthodoxe dans un milieu plus orthodoxe que dans d'autres pays. Bien sûr on préfèrerait que le Paradis soit sur terre. Prends tout ce que tu as à prendre. Ne regrette rien. Ne sois frustrée de rien. Aime ta vie que tu fais belle. Laisse Dieu s'occuper du reste. "Qui ne dit mot consent" alors comme on n'entend pas souvent Dieu gronder les méchants, ce doit être qu'il consent en quelque sorte. Les religieux disent : Dieu permet.Moi je sais que l'enfer est en moi, même si ces derniers temps je le croyais éloigné de moi. Une seule soirée, une dispute me permet de voir le contraire.Tous les anges se sont enfuis. J'attendrai qu'ils reviennent. C'était trop beau.
Bien fraternellement en Christ.
Maxime le minimissime
L'espérance, je ne l'ai pas perdue, je l'ai chevillée au corps. Une higoumène russe, en visite à Solan, avait dit à mère Hypandia que si je prenais le voile, il faudrait me donner le nom d'Elpida, qui signifie Espérance. Mais dans l'ensemble, ces conseils correspondent à mes réflexions matinales. J'aime juste savoir à quelle sauce je vais être mangée. En plus, je ne peux même pas discuter avec mon père spirituel, qui préfère s'en abstenir par téléphone, et comme il habite Moscou, je ne peux pas lui rendre visite. Je me fie à ce que dit l'évêque pour déterminer mon attitude. vous me direz, pourquoi pas au patriarche? Eh bien c'est affreux à reconnaître, mais je n'ai pas la même confiance, bien que l'évêque ne soit pas dans l'opposition au patriarche, simplement, je le connais, je l'estime, et il gère sur place.
Un ami me reproche d'avoir fait une allusion désobligeante aux soins dans les EPHAD, dans ma dernière chronique. C'est un dessin caricatural que je donne, correspondant aux fantasmes d'une vieille femme et pas forcément à une réalité absolue, puisque j'écris un journal, et non un document. Je n'ai rien contre les infirmiers, qui sont le plus souvent admirables, mais j'ai vu je ne sais combien de témoignages où des soignantes se plaignaient de ne pouvoir donner des soins normaux à leurs pensionnaires, par manque de temps et de moyens, et des conditions indignes dans lesquels ceux-ci se retrouvaient parce qu'on économisait sur le personnel ou les fournitures. Cela, je ne l'ai pas inventé. Je n'ai jamais su ce qui se passait vraiment avec maman dans le sien, et je suis hantée par ces visites que je lui faisais, au point que je ne peux plus traverser en voiture la ville où elle était. Je crois que les femmes qui s'occupaient d'elle l'aimaient bien, c'est ce qui me rassure, mais j'aurais bien voulu lui éviter ça, et je n'aimerais pas le connaître. D'autre part, le matin de sa mort, elle était tombée, et restée plusieurs heures sur le carreau avant qu'on ne l'envoie à l'hôpital. Je pense que le climat socio-économique et politique ne va pas dans le sens du dorlotage des vieux, c'est cela que reflétait ma caricature. Je pense que nous avons affaire à une mafia toute puissante qui n'a aucune empathie pour personne et ne nous laissera probablement aucun refuge sur cette terre, car son objectif est, entre autres, une réduction drastique de la population, donc les vieux n'auront plus qu'à crever, et ceux qui ne voudront pas marcher dans leur combine également, nous sommes tous largement surnuméraires. Cela me terrorise beaucoup plus que le virus. Cela dit, je ne nie pas les effets du virus non plus, je ne dis pas qu'il n'existe pas, ni qu'il soit bénin. Je dis qu'on a intérêt à susciter et entretenir une peur abjecte universelle pour nous pousser dans un camp de concentration électronique planétaire. Et qu'avoir la moindre confiance dans nos gouvernements est de l'aveuglement ou de la stupidité. En Russie, les choses me paraissent moins claires. Le dernier article de Karine Bechet-Golovko (article qu'on cherche à bloquer partout https://russiepolitics.blogspot.com/2020/04/geopolitique-du-coronavirus-premiere.html) remarque que ceux qui, ici, préconisent l'adoption de mesures de confinement extrêmes et de brimades systématiques contre l'Eglise, alors que la Russie, dans son ensemble, est finalement peu atteinte, sont aussi ceux qui soutiennent et attisent les révoltes que ces mesures commencent à provoquer. Le monde politico-médiatique russe est bien aussi pourri que le nôtre. Les fonctionnaires ont depuis longtemps mis leur argent volé off shore et leurs rejetons, élevés dans la rapacité et la russophobie méprisante, dans les écoles et universités occidentales où l'on dresse la même chienlit sans patrie que l'on voit sévir partout. Mais il y a, ou il y avait, une résistance souverainiste, et je suppose qu'elle subit des pressions et des chantages inimaginables. C'est pourquoi je m'abstiens de critiques trop définitives aussi bien que de louanges trop béates. J'ai certaines intuitions, une alliance secrète entre Trump et Poutine pour défaire la caste qui nous menace tous, mais je suis loin d'en être certaine, bien que je me raccroche à cette idée pour me rassurer. Parce que si ce n'est pas le cas, l'horreur de nos lendemains nous fera regretter de ne pas avoir succombé au virus. Et cela partout.
En attendant, oui, il faut continuer à vivre, et à espérer chrétiennement, c'était là le sens de ce que j'écrivais hier.
J'ajouterai la traduction de l'épitre du métropolite d'Ekaterinbourg Cyrille:
Epitre pascale du métropolite d’Ekaterinbourg et de Verkhotoursk Cyrille
Aujourd’hui le monde, tombé dans la panique et craignant jusqu’à son ombre, exige de nous des comptes sur notre confiance en le Christ Ressuscité. Le monde, ne connaissant pas d’autres valeurs que l’existence personnelle, ne comprend pas pourquoi nous n’avons pas peur en même temps que lui, pourquoi l’apôtre Paul se jette de façon insensée dans la tempête marine, aussitôt qu’il a vu le Christ Ressuscité sur la berge, pourquoi les apôtres sont sortis du confinement om ils se trouvaient « par peur des juifs ». Est-ce que le danger était passé ? Est-ce que ceux qui avaient crucifié le Christ étaient devenus meilleurs ? Non. La peur, qui paralysait auparavant les disciples du Christ avait été dissipée par le Christ Ressuscité, avec lequel, selon la parole de l’apôtre Paul, « la mort est un gain » (Phil. 1 :21) ». Cherchant et trouvant le Christ Ressuscité et Vivant dans sa maison, nous ne jouons pas les héros devant le danger et ne tombons pas dans l’excès de confiance en nous. Nous savons qu’il ne faut pas tenter le Seigneur Dieu et ignorer un danger qui existe réellement. Mais le Christ est encore plus réel, et sa Résurrection s’est accomplie en vérité. On peut infiniment fuir ses peurs, mais si fort que nous craignions la mort, l’éviter est impossible. On peut seulement la vaincre. On peut nous inculquer autant qu’on voudra que la peur et la fuite devant le danger sont la seule issue possible, le Christ nous a montré qu’il n’en est pas ainsi. Nous connaissons le danger, nous le regardons hardiment en face, mais nous ne le fuyons pas dans la crainte, nous le vainquons par des mesures adéquates et suffisantes, d’ordre spirituel aussi bien que matériel. Et aujourd’hui, comme autrefois, j’appelle tout le monde à la résistance contre l’infection fatale par tous les moyens, qui sont connus de l’ascétique comme de l’épidémiologie, le respect des distances, des moyens de protection, d’hygiène et de de tout ce que nous conseillent les médecins. Mais nous ne devons pas moins scrupuleusement respecter la propreté et l’irréprochabilité de nos âmes.. Gardez vos distances avec les provocateurs et les alarmistes, protégez-vous du virus de l'information et éliminez non seulement l'infection de vos mains, mais de votre âme l'infection du péché, de la peur, de l'incrédulité et de la panique. Que la puissance du Christ ressuscité nous inspire pour aider nos prochains. Après tout, une bonne action peut être accomplie même à distance. Le malheur commun nous a permis de rapprocher encore plus nos communautés paroissiales. Car l'ennemi du Christ Ressuscité, malheureusement, est réel et beaucoup plus dangereux que n'importe quel virus. Il veut nous enlever les uns aux autres, nous enlever nos églises et en expulser l'Eucharistie. Nous savons qui veut rendre l'Église tiède. Mais tant que Dieu a au moins quelques justes qui brûlent dans la prière, saisis par cette joie de Pâques, qu'aucune douleur extérieure, aucune persécution et oppression ne peuvent empêcher, le Seigneur épargne notre terre. Et selon les paroles de la Sainte Écriture: «Par miséricorde, il délivrera le reste de mon peuple, ceux qui sont restés à l'intérieur de mes frontières, et les rendra heureux jusqu'au jour du jugement» (3 Esdras 12:34).
Que le Christ Ressuscité voit, en ces jours de Pâques, que son Église est vivante, joyeuse, ferme dans la confiance et forte dans l'espérance, inébranlable dans les épreuves et inflexible aux tentations, fidèle et qu’elle exulte à propos de sa Résurrection, car aujourd'hui, nous nous exclamons encore et encore malgré le monde affolé par la peur, que
LE CHRIST EST RESSUSCITE !
Ah, il semble que j'aurai du soleil pour mon brunch, avec une doudoune, ça devrait le faire...