Ilya vient de m'apprendre que l'invitation demandée depuis déjà un bon moment ne sera pas prête avant le 8 août. Cela veut dire en gros qu'une fois de plus, je sais quand je pars, mais je ne sais pas quand je rentre. Il me faudra au moins 10 jours pour faire le visa. J'en ai pour minimum un mois. en espérant qu'il n'y aura pas de problèmes. Il paraît qu'il y a à cela des raisons techniques. Mais je suis effrayée et vivrai dans l'angoisse tant que je n'aurai pas ce permis de séjour. Je dépends absolument de l'humeur de ces fonctionnaires et me sens à la fois fragile et fatiguée. Il me faudra laisser mes animaux très longtemps, ce qui est toujours difficile pour eux. Je ne pourrai pas m'occuper du jardin, que je commençais à remettre en forme. Bref, ce n'est pas la joie.
Nous avons eu deux jours de beau temps, du soleil, un peu de vent, dans les 25 ° dans la journée. Robes d'été, séances de hamac et jardinage frénétique, avant que la pluie de revienne. J'avais planté un seringat qui était en train de mourir, les racines dans l'eau en permanence. J'ai tenté de le déplacer. A sa place, j'ai mis des roseaux, c'est la seule chose qui poussera dans ce coin. Avec les iris des marais. Il me semble vivre dans un endroit étrange, une sorte de Camargue froide, de zone intermédiaire entre la terre et l'eau.
Le dressage de Rosie va s'interrompre pour une durée indéterminée. Ce dressage me casse les pieds, quand je la mène en laisse, je me sens moi-même attachée, il faut que je la surveille tout le temps, je ne peux pas regarder autour de moi, les fleurs des jardins, le ciel, les gens qui passent, je suis sur le qui-vive. Mais elle commençait au moins à le supporter, et voilà que nous en resterons là pour un bon moment.
Il va sans dire que pendant ce long mois et demie, je ne pourrai pas non plus faire de musique alors que je m'y remettais.
Je reviendrai, ce sera déjà presque l'automne, et cela fera presque un an que je vis ainsi le cul entre deux chaises.
C'est évidemment ce genre de galère que je redoutais quand je ne me pressais pas de prendre la décision de repartir. Je ne sais pas si, sachant ce que cela représente, je le referais. surtout avec la mort du petit chien à la clé.
Nous avons eu deux jours de beau temps, du soleil, un peu de vent, dans les 25 ° dans la journée. Robes d'été, séances de hamac et jardinage frénétique, avant que la pluie de revienne. J'avais planté un seringat qui était en train de mourir, les racines dans l'eau en permanence. J'ai tenté de le déplacer. A sa place, j'ai mis des roseaux, c'est la seule chose qui poussera dans ce coin. Avec les iris des marais. Il me semble vivre dans un endroit étrange, une sorte de Camargue froide, de zone intermédiaire entre la terre et l'eau.
Le dressage de Rosie va s'interrompre pour une durée indéterminée. Ce dressage me casse les pieds, quand je la mène en laisse, je me sens moi-même attachée, il faut que je la surveille tout le temps, je ne peux pas regarder autour de moi, les fleurs des jardins, le ciel, les gens qui passent, je suis sur le qui-vive. Mais elle commençait au moins à le supporter, et voilà que nous en resterons là pour un bon moment.
Il va sans dire que pendant ce long mois et demie, je ne pourrai pas non plus faire de musique alors que je m'y remettais.
Je reviendrai, ce sera déjà presque l'automne, et cela fera presque un an que je vis ainsi le cul entre deux chaises.
C'est évidemment ce genre de galère que je redoutais quand je ne me pressais pas de prendre la décision de repartir. Je ne sais pas si, sachant ce que cela représente, je le referais. surtout avec la mort du petit chien à la clé.
La garde près du hamac |
Essayez donc de faire la sieste avec ça... |