Ce matin, j'ai prié saint Alexandre Nevsky, dont c'était la fête hier, et aussi le métropolite Philippe, naturellement, avant de partir avec Ilya à Yaroslavl. Dans la douceur de l'été indien, les arbres des grands espaces russes commencaient à prendre leurs habits de fête. Ilya m'expliquait en chemin qu'il ne savait plus où il en était à mon sujet, parce que les fonctionnaires de l'émigration invoquaient la restriction des quotas, des gens du Donbass prioritaires, mais les gens du Donbass ne passent pas au régime des quotas et n'entrent pas en concurrence avec moi. On lui avait demandé: "Mais où est-elle, votre Française?" En fin de compte, il avait demandé rendez-vous au grand chef, c'était elle que nous allions voir. Je me faisais un souci terrible.
Et là miracle, la gardienne de l'entrée me reçoit comme la reine d'Angleterre, avec de grands sourires, pas de queue, je monte directement au bureau où, sous la photo de Poutine, une dame en uniforme me déclare après avoir écouté mon histoire, que l'on me donnera le permis de séjour sans problèmes, qu'il me fallait revenir montrer mon titre de propriété, et qu'on me contacterait pour me dire quand rassembler et apporter tous les documents nécessaires, la procédure devant prendre encore six mois, pendant lesquels je devrai encore une ou deux fois aller en France. Une fois le permis accordé, en revanche, je ne devrai pas rester plus de six mois d'affilée à l'étranger, mais ce n'est pas dans mon intention. Et vivre dans la région de Iaroslavl, c'est déjà le cas.
J'étais tellement soulagée que je retenais mes larmes. Bien sûr, il y a encore des allées et venues et des démarches en perspective. Mais ce sont déjà des formalités.
A mon avis, il me fallait me montrer là bas, c'était ce qu'elles attendaient. Faire la visite et donner mes raisons. Montrer patte blanche.
Pour fêter ça, sieste dans le hamac au fil de la brise et promenade avec Rosie que j'emmènerai voir sa soeur.
Et là miracle, la gardienne de l'entrée me reçoit comme la reine d'Angleterre, avec de grands sourires, pas de queue, je monte directement au bureau où, sous la photo de Poutine, une dame en uniforme me déclare après avoir écouté mon histoire, que l'on me donnera le permis de séjour sans problèmes, qu'il me fallait revenir montrer mon titre de propriété, et qu'on me contacterait pour me dire quand rassembler et apporter tous les documents nécessaires, la procédure devant prendre encore six mois, pendant lesquels je devrai encore une ou deux fois aller en France. Une fois le permis accordé, en revanche, je ne devrai pas rester plus de six mois d'affilée à l'étranger, mais ce n'est pas dans mon intention. Et vivre dans la région de Iaroslavl, c'est déjà le cas.
J'étais tellement soulagée que je retenais mes larmes. Bien sûr, il y a encore des allées et venues et des démarches en perspective. Mais ce sont déjà des formalités.
A mon avis, il me fallait me montrer là bas, c'était ce qu'elles attendaient. Faire la visite et donner mes raisons. Montrer patte blanche.
Pour fêter ça, sieste dans le hamac au fil de la brise et promenade avec Rosie que j'emmènerai voir sa soeur.