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La photo est de Natacha, j'avais oublié mon téléphone... |
Hier, j'avais des frissons et de la température, et je pensais ne pas aller à l'église le lendemain, par prudence, mais c'était fini déjà hier soir, une petite poussée, comme j'en ai de temps en temps. Cependant je trainaillais et pinaillais, échouée sur mon lit comme une méduse. Je regardais le fil de nouvelles avec une horreur croissante. J'ai vu le témoignage d'un jeune homme bouleversé par le spectacle des urgences et suppliant les gens de rester chez eux. Sans doute, sans doute, oui, je pense qu'on peut être très malade avec ce virus très contagieux, néanmoins, les choses sont considérablement aggravées par la casse préalable de l'hôpital et de la médecine. Plus de lits, plus de personnel, plus de matériel, et donc pas le temps ni les moyens de s'occuper des gens, ce qui aggrave certainement la mortalité. On en profite pour autoriser l'euthanasie des vieux dans les EPHAD, puisque de toutes façons, il n'y a pas de soins possibles pour tout le monde. On continue à tout faire pour empêcher le recours au traitement du professeur Raoult, en nous racontant des calembredaines sur la dangerosité d'un médicament archi connu et archi utilisé depuis 70 ans. Il me parait évident que le gouvernement français et les forces dont il est l'émanation n'ont aucun intérêt à guérir les gens si opportunément bouclés pendant qu'on leur fait les poches et les prive de leurs derniers droits. A l'opposé, les gens qui déplorent le manque de réaction devant la politique souterraine des financiers mondialistes clament que le virus n'existe pas ou n'est pas plus dangereux qu'une grippe un peu sévère, et qu'il est arrivé à point nommé pour cloîtrer les gilets jaunes, ainsi que les Serbes, Monténégrins et autres Grecs qui commençaient à se réveiller. Mon avis purement personnel: oui, il est arrivé à point nommé; si, il existe, si, il est dangereux, quoique peut-être pas autant qu'on nous le prétend. Des gens n'hésitent pas à infecter toute la planète pour arriver à prendre le pouvoir universel et nous faire un cauchemar de science-fiction généralisé. Le même type de gens n'hésitait pas en Russie à mitrailler des processions de 50 000 paysans jusqu'au dernier. A faire mourir de faim des régions entières, en privant ces mêmes paysans de toutes leurs provisions et de leur bétail. D'autres, plus tard, à déclarer quelle sorte d'êtres humains avait le droit de vivre sur terre, et qui il convenait d'exterminer. Aujourd'hui, la même lignée de malfaiteurs totalitaires extermine le Donbass en accusant les Russes, elle extermine aussi le Yemen par la faim, et manipule toutes les opinions, hypnotisant des populations entières, qui pleurent au signal, blâment au signal, et ignorent avec mépris les ennemis de classe et de race désignés par la caste toute puissante à l'opprobre médiatique orchestrée. Cette caste a décidé de faire disparaître les peuples dans un infâme magma d'esclaves terrifiés, sans histoire ni mémoire, et le virus arrive à point pour commencer à mettre le programme en oeuvre. Pendant que les gens sont enfermés chez eux, on peut tranquillement casser tout ce qui empêche encore de faire d'eux absolument tout ce qu'on veut. Géniale trouvaille. Car la plupart n'ont rien vu venir. Ils attendaient la guerre, la bombe atomique, voilà le virus confinant. Reste à savoir si mourir du virus n'est pas préférable à vivre dans le monde qu'on nous prépare.
Devant ce gouffre, j'ai été saisie de vertige, et me levant d'un bond, je me suis habillée sans me laver et j'ai foncé à l'église. Il y avait peu de fidèles, car ici aussi, les médias vont joyeusement dans le sens de la panique, et même le patriarche. Mais je me retrouvais en Russie, au lieu de béer devant les lendemains qui chantent des cyborgs métissés en plastique. Tout à coup, j'ai vu surgir le père Andreï, qui n'officiait pas et rentrait chez lui. Il s'est arrêté pour me regarder, et me bénir, et m'a dit: "N'ayez pas peur. La seule chose dont nous devions avoir peur c'est de perdre le Christ et son Eglise.
- Je n'ai pas si peur que ça, je veux dire que ce qu'il y a là derrière et ce qui nous attend devant me fait peur bien davantage...
- Oui, oui, mais quoiqu'il arrive, ne craignez rien, Dieu est avec nous."
Je me suis mise à pleurer. "Restons avec le Christ, me dit-il, c'est la seule chose à laquelle nous devons penser, bien qu'à vrai dire, ce qui sortira de tout cela n'aura probablement jamais eu d'équivalent sur cette terre. Mais nous ne devons pas nous laisser décourager par la peur".
A la fin de la liturgie, nous sommes tous allés en procession sur la tombe approximative de saint Constantin de Pereslavl, prêtre martyr de l'église du métropolite Pierre, enterré à peu près à cet endroit, mais on ne sait exactement où. Et des flocons se sont mis à tomber, le vent glacial à souffler, j'écoutais en larmes les voix clairsemées dans la bise, en regardant l"église ruinée que personne ne répare, et le bulbe de celle de la Transfiguration, pris dans le souffle gris de cette giboulée de mauvaise augure. Et en songeant aux encouragements du père Andreï, qui m'avait aussi écrit: "Remerciez Dieu de vous avoir envoyée au bon endroit au bon moment".
En Ukraine,dans l'héroïque éparchie de Vinnitsa, dont l'archevêque Barsanuphe est certainement un grand spirituel, la réponse des croyants au virus soufflé sur le monde par le diable et son train a été d'organiser une procession massive, le genre de procession que mitraillaient les bolcheviques. Je voudrais mourir dans une procession semblable, debout, avec ces croyants russes et leurs prêtres, derniers témoins d'un univers encore sacré et plein de sens et de beauté.
Mais ce qui me fait flancher, ce sont mes nombreux chats, et Ritoulia. Je ne voudrais pas les laisser orphelins, sans feu ni lieu.
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La procession de Vinnitsa
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