J'ai rencontré une dame, Olga, qui vient acheter une maison ici. Elle vit en Belgique avec un mari hollandais orthodoxe. Ils ont décidé de partir en Russie devant le tour invivable que prend l'existence dans la dictature sanitaire européenne, entre la tyrannie des masques et les exactions des migrants, tout aussi impunies en Belgique qu'en France. Olga est intelligente et sympathique, très croyante mais les pieds sur terre. Elle a du mal à trouver une maison qui lui convienne, tout est ici devenu très cher à cause de la demande moscovite. Beaucoup de maisons sont construites n'importe comment, à la va vite, un peu d'isolant entre deux feuilles de contreplaqué. C'est d'ailleurs ce que construit mon voisin. Nous en sommes à la pose de la fausse brique en plastique....
Chez nous, la vie reste normale, dans la mesure où tout le monde fait semblant. Mais on peut se demander combien de temps cela va durer. Car les pressions mafieuses supranationales se font sentir et ont des complices locaux.
J'ai trouvé cet article qui m'a ouvert des horizons:
Kenichi Ohmae, l'idéologue du globalisme, Japonais vivant aux États-Unis, a esquissé les bases d'un monde fondé sur les agglomérations dans son livre «La fin de l'Etat nation. Montée des économies régionales ». Dans le monde tel que le voit Kenichi Ohmae, il existe plusieurs dizaines de régions enclaves bien développées. Industrie, finance, science - tout y est concentré. Ces régions sont situées à des endroits complètement différents sur Terre et sont interconnectées par des télécommunications à haut débit, des flux de passagers et de marchandises. La connexion des «région-économies» les unes avec les autres au sein de l'économie mondiale est beaucoup plus forte qu'avec les territoires environnants, même au sein d'un même État. L'État devient une convention, les lois mondiales ont priorité sur les lois des États.
Le professeur Andrei Fursov explique comment le développement futur des «économies régionales» affectera les pays et leur population:
«Il s'avère que la population totale de cette économie mondiale très mondiale sera de l'ordre de deux milliards de personnes. Le chiffre que de nombreux représentants des mondialistes présentent comme celui de la population souhaitée de la Terre. "
Que deviendront les territoires qui ne sont pas inclus dans les «régions-économies», les globalistes s'en soucient très peu: sur 7 milliards de personnes habitant la Terre, dans les plans des globalistes, il n'y a de place que pour 1ou 2 milliards.
Les résidents des mégapoles se heurteront aux limites les plus inattendues, depuis les masques éternels et un environnement répugnant jusqu'au droit d'avoir un seul enfant ou d'acheter une seule voiture.
Je comprends pourquoi Poutine dit ce qu'il veut dans son coin, tandis que les tyranneaux locaux font ce qui leur plait, à commencer par Sobianine. Pourquoi les masques sévissent tout spécialement à Moscou, car le reste du pays, à part quelques grandes villes, la mafia s'en fout, et elle est moins hypocrite ici qu'en occident.
Dans cette perspective, les neuneus soixante-huitards ou descendants de soixante-huitards qui font encore l'erreur de penser qu'ils sont gouvernés par le père Noël vont avoir un drôle de réveil. Tous les indicateurs démontrant qu'ils se trompent sont au rouge, mais ils se cramponnent à l'idée que cela n'est pas possible, pas chez nous, pas à notre glorieuse époque des droits de l'homme et du citoyen, alors que nos diverses révolutions capitalistes ont ouvert un boulevard aux mafias de tous poils. Les mafias n'ont pas d'états d'âme, elles n'ont pas d'âme du tout, c'est de la sauvagerie avec un costar par dessus, et un brushing pour couronner l'ensemble, et même une sauvagerie vicieuse, ignoble que ne connaissaient ni Ivan le Terrible ni Gengis Khan. Mais tout plutôt que de l'admettre. Ils sont prêts à confier leur vie à un vil petit freluquet comme le docteur Blachier, qui nous fait du chantage et désigne les vieux à la vindicte publique, plutôt qu'à des professeurs de haut niveau, de bonne volonté et de renommée internationale. Ils citent pieusement leurs médias vendus, leur ministre pourri. Ils marchent à fond, comme ils ont finalement toujours marché, ils regardent les vieux de travers, sales vieux qui ne veulent pas laisser vivre les jeunes... Sous les bolcheviques, c'était à cause des paysans ou des "bourgeois" que l'avenir radieux était toujours à l'horizon, et donc faire de tous ces gêneurs qui ne voulaient pas comprendre des esclaves d'état au Goulag coulait de source. Et personne ne les plaignait, salauds de paysans, salauds de bourgeois, traîtres, saboteurs qui empêchaient les pères Noël rouges d'instaurer le paradis sur terre.
L'empressement, la propagande, l'astuce déployés pour nous mener tous au vaccin, le recours incessant au chantage, à la calomnie, à la culpabilisation, à la manipulation, les gueules de faux témoins des médias et de la politique, suffisent à me rendre extrêmement méfiante mais il est bien connu que j'ai mauvais esprit... C'est là que je suis soulagée d'être ici plutôt que là bas, car je crois que sur place, je ne le vivrais pas bien du tout.
En revanche, ici, si nous ne sommes pas trop persécutés par les concombres masqués, la mafia se manifeste autrement. Elle s'asseoit complètement sur l'opinion des gens et même celle des tribunaux, et même sur les ukases présidentiels. Elle a décidé de construire toute la rive du lac et de tout saccager, personne ne l'arrêtera. Je rêve naturellement d'une colère surnaturelle du lac qui balaierait tous les cottages et leurs promoteurs. Mais je suppose qu'il faudra attendre encore un peu que Dieu perde son immense patience...
A noter que d'après ce que j'ai entendu dire, quand on trouve des sites archéologiques sur un chantier, ici, on se dépêche de refermer sans rien dire à personne. La mafia se fout de l'histoire russe. Elle est dans la lignée de ceux qui passaient les cimetières au bull dozer pour y construire des jardins d'enfants, et qui lui ont bien préparé le terrain.
Aussi nous allons tous, sauf miracle, vers cet univers idéal où une mafia internationale se gobergera dans ses "villes-mondes" tandis que les esclaves et les parias, mélangés de force, privés de famille, d'histoire, de mémoire, de culture et de spiritualité, vivront soit dans ces mêmes villes, soit dans les territoires abandonnés.
Les territoires abandonnés, c'est peut-être l'avenir, pour nous, réfractaires. En attendant, je suis les indications du mont Athos, prier tous les soirs à dix heures, heure locale. Je lis le psautier, si magnifique, si inspiré. Olga vit dans une attente eschatologique, tout cela a été annoncé par les divers starets de la sainte Russie. Mais en attendant, autant fuir la Belgique, où les choses deviennent insupportables et les gens abrutis. Oui, autant essayer de vivre encore dix ans tranquille, surtout quand on a un enfant et qu'on ne veut pas le voir transformé en concombre masqué au cerveau rétréci et au sexe hypertrophié.
Dans la perspective de notre soirée de Noël, j'ai aidé le café français à installer guirlandes, boules et étoiles. Je vais aussi y accrocher des aquarelles. Tout irait assez bien pour cette petite entreprise, à savoir si les seigneurs mafieux le permettront longtemps. C'était la question que je me posais aussi devant la fabrique de balalaïkas de mes copains d'Oulianovsk. Je ne parle pas de celles de mes proches français... mais ceux-ci ont sans doute la naïveté de croire qu'une fois le vaccin injecté, ils pourront travailler normalement et sans masque? Les satrapes chargés de nous bousiller ont pourtant expréssement déclaré qu'il n'en serait rien, mais ils n'entendent pas ce qu'ils disent. Il est vrai que toutes leurs déclarations sont contradictoires. Je dirais que dans ces cas-là; ce sont les pires qui sont les plus vraisemblables.
Rita adore Gilles, le patron du café.
Très bon texte. On va vers un Holodomor planétaire. Mais les riches vivent de plus en plus mal dans leur Babylone à la noix, et je le sais très bien. Tout est dans le film : Elysium avec Jodie Foster. Fourtillan a été libéré.
RépondreSupprimerOui, ils l'ont libéré en cherchant à le discréditer et il y a des cons pour les écouter.
SupprimerMoi je prépare ma mort, c'est plus simple, ainsi pas de mauvaise surprise. Où aller ?, aucun coin ne leur échappe, tout est salopé partout, dénaturé...
RépondreSupprimerJe suis tombée ces jours-ci sur le compte-rendu de ce livre, "Béton. Arme de construction massive du capitalisme" (éditions L'Échappée) d'un certain Anselm Jappe, au nom de personnage de roman, une belle découverte. Je vous mets les liens, ça peut intéresser, en tous cas je suis contente qu'existent de telles analyses qui traduisent mon sentiment croissant d'oppression :
https://www.philomag.com/articles/beton-arme-de-construction-massive-du-capitalisme-danselm-jappe
https://www.lechappee.org/collections/pour-en-finir-avec/beton