Je comptais aller à l’église et communier,
mais j’ai été tourmentée une partie de la nuit par mes cailloux baladeurs, et
j’étais exténuée, au matin. J’ai fait l’échographie, et la fille a été très
rassurante.Les cailloux étaient petits, trop petits pour être pulvérisés, ils
seraient sans doute spontanément évacués, mais il fallait aller voir un
urologue normal. Elle m'en conseille un , et à la réception, on nous dit
qu’il ne vient plus dans le centre. Elle me conseille une généraliste, elle
ne vient plus non plus. «Eh bien cherchez sur internet, à Iaroslavl, ils sont
tous très bien. »
Rassurée, j’envoie le compte rendu au médecin
de Skountsev. Celui-ci m’écrit qu’il ne comprend pas pourquoi, en étant si
rassurante, elle écrit : risque de blocage du rein ? Peut-être pour
se garantir. Et puis l'échographie n’est pas ce qu’il y a de meilleur comme
examen. Je lui demande si un urologue ne pourrait pas me recevoir dans son
hôpital, à Moscou. Il y en a quatre, mais trois d’entre eux ne s’occuppent que
des patients en stationnaire. Il va demander l’avis du quatrième demain.
Entretemps, je lui ai communiqué les autres analyses. Il les trouve
excellentes, pas de traces de complications ou d’infection.
Je ne sais pas ce que dira son collègue
demain, mais j’ai de toute façon pris rendez-vous avec l’urologue recommandée
par le médecin de l’échographie. Il me faudra attendre une semaine, c’est
samedi prochain. Mais apparemment, il ne devrait pas y avoir de catastrophe d’ici-là,
quoique les diverses manifestations que je ressens ne soient pas très agréables
et plutôt gênantes, plus ou moins selon les jours.
Depuis le début de ces problèmes, je me heurte
à des délais, à des atermoiements inutiles, à des gens qui me racontent des
choses contradictoires, au surmenage permanent du malade obligé de courir à droite et à gauche. J’ai rencontré Veniamine le Suisse, il m’a dit qu’il ne
mettait plus les pieds à l’hôpital de Pereslavl et qu’on était ici très mal
soigné. Je m’en étais déjà rendu compte à Moscou, sauf à l’institut
Sklifassovski et au centre anti migraine. Mais il faut bien dire que l’excellent
système français est méthodiquement détruit par notre gouvernement nuisible et
son opération covid. On ne pourra bientôt plus se faire soigner nulle part si
on n’appartient pas à la caste des surhommes.
En Russie comme en France, l’application musclée
et implacable des consignes mondialistes, s’accompagne de l’apparition
répugnante de toutes sortes de cancrelats aux regards fuyants qui réclament à
cor et à cri davantage de coercition envers ceux qui rechignent à se faire
vacciner, et leur dénonciation systématique, leur traque par des descentes d’agents
spécialisés. C’est une étrange chose que ce virus qui se déchaine en Russie,
tout à coup, entre les élections et l’homologation par l’OMS du Spoutnik V.
Comme pour soutenir la campagne de chantage et d’intimidation entreprise au
même moment. Et pourtant, beaucoup de gens sont effectivement malades. Et
beaucoup aussi chez les vaccinés. Dany me dit que chez les vaccinés, pas mal de
gens sont foudroyés en trois jours. Un de ses amis, guéri de la covid, est mort
en trois jours après avoir pris le vaccin en cachette de sa femme.
Je vois passer des pubs exaltant le paradis
numérique qu’on nous prépare, où, grâce à la reconnaissance faciale, il n’y
aura plus de criminalité, et où la vie connectée sera tellement plus simple.
Plus de liberté non plus, ni de crétivité, ni d’intimité, ni de sentiments
élevés, ni d’affection, ni de communion. Dieu nous garde de ce « paradis ».
Mon amie Anne m’a envoyé un roman de Kessel, « le
tour du malheur », et je le lis avec fascination. D’abord parce qu’il est
vivant et bien écrit, et ensuite, parce qu’il décrit un monde encore proche de
celui dans lequel je suis née, et dont j’ai vu disparaître les dernières
manifestations au cours de ma jeunesse. Des Français comme ceux qu’il décrits,
il y en avait encore dans la génération de mes parents, mais dans la mienne,
déjà, je n’en ai pas connu. Ses héros, adolescents au début du livre, sont
pleins de rêves, d’idéaux, de fierté, et d’orgueil mal placé maladroit et
irritant, mais les voilà à la guerre, où l’on a jeté pêle-mêle jeunes
intellectuels bourgeois et braves types du peuple, fiers aristocrates à l’âme
rongée mais altière, et officiers héroïques, et ils font face, ils sont de
bonne race et le démontrent dans l’épreuve. C’est là tout un monde voué à la
destruction massive, à la boucherie de la table rase, car il était incapable d’entrer
dans les cases des futurs tableaux Excell, un monde que l’on a achevé pendant
le conflit suivant et les trente années dites glorieuses, dans la dégringolade
de la société de consommation, de sa vulgarité et de sa veulerie. Et malgré le
contexte de la guerre, on éprouve une nostalgie poignante de cette société où
les jeunes gens pouvaient encore être exaltés, romantiques et courageux, les
jeunes femmes féminines, délicieuses, sensibles, aimantes. Que nous avons fait
de chemin dans la voie de la perdition, et de façon si rapide, si
catastrophique et si irrémediable...
J'ai appris avec joie que le jeune chat orphelin de l'oncle Kolia serait adopté par le meilleur ami de ce dernier.
Pierre de Gaulle, le petit du général, interviewé à la TV, ce soir, avait le même sentiment que vous à propos de notre époque..
RépondreSupprimerIl a dit que V.Poutine était l'homme qu'il fallait pour un grand pays comme la Russie (grand à tout point de vue).
Courage Laurence, que le Seigneur vous garde ! ☦
André
Bonjour !
RépondreSupprimer"........, ni de crétivité, ni d’intimité, ni de sentiments élevés, ni d’affection, ni de communion. " pas de soucis, le numérique est impuissant à nous ôter tout ça !!! mon oncle dans les camps de la mort n'a rien perdu de son humanité ! et pourtant, c'était bien autre chose que ce que nous avons à nous taper !
Prenez soin de vous ! et haut les coeurs !!!
Catherine
Poutine est une parenthèse fermée : https://russiepolitics.blogspot.com/2021/11/russie-apres-le-lockdown-les-qr-codes.html
RépondreSupprimerBon courage ma Lolo, quel marathon!!
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