Demain, je quitte Pereslavl, et après-demain Moscou, parce que mon visa se termine et que je dois le renouveler. Je reviendrai, si tout va bien, vers la mi-janvier.
Je n'ai naturellement aucune envie de partir, ou disons, de partir si longtemps, alors que je recommence à faire de la musique avec Skountsev, que ma maison est presque terminée, et que nous avons un véritable hiver russe.
Je n'ai aucune envie de laisser mes chats. Fort heureusement, quelqu'un viendra vivre chez moi en mon absence. Mais je n'aime pas les laisser, et j'ai toujours peur de rester coincée.
Dans la Russie d'avant Pierre le Grand, il était très facile à un étranger d'entrer dans le pays, mais il avait ensuite le plus grand mal à repartir. On trouvait toujours une raison de retarder son départ. Les temps ont changé.
Je suis passée près du monastère Nikitski, et j'ai été prise de colère à la vue du massacre de ses environs sublimes par des promoteurs sans foi ni loi. L'argent ne devrait pas avoir tous les droits, nulle part. On ne devrait pas pouvoir mettre la main sur le patrimoine naturel, culturel et spirituel commun pour faire du fric en construisant n'importe quoi. Il faut que cela change...
Il serait peut-être temps qu'arrive la fin du monde, il commence à prendre une drôle de tête.
Mais dans mon passage Neglinny, tout reste encore à peu près normal, j'ai hâte de le retrouver et de mettre fin à l'interlude...
Je n'ai naturellement aucune envie de partir, ou disons, de partir si longtemps, alors que je recommence à faire de la musique avec Skountsev, que ma maison est presque terminée, et que nous avons un véritable hiver russe.
Je n'ai aucune envie de laisser mes chats. Fort heureusement, quelqu'un viendra vivre chez moi en mon absence. Mais je n'aime pas les laisser, et j'ai toujours peur de rester coincée.
Dans la Russie d'avant Pierre le Grand, il était très facile à un étranger d'entrer dans le pays, mais il avait ensuite le plus grand mal à repartir. On trouvait toujours une raison de retarder son départ. Les temps ont changé.
Je suis passée près du monastère Nikitski, et j'ai été prise de colère à la vue du massacre de ses environs sublimes par des promoteurs sans foi ni loi. L'argent ne devrait pas avoir tous les droits, nulle part. On ne devrait pas pouvoir mettre la main sur le patrimoine naturel, culturel et spirituel commun pour faire du fric en construisant n'importe quoi. Il faut que cela change...
Il serait peut-être temps qu'arrive la fin du monde, il commence à prendre une drôle de tête.
Mais dans mon passage Neglinny, tout reste encore à peu près normal, j'ai hâte de le retrouver et de mettre fin à l'interlude...