J'ai lu et décidé de publier un reportage éloquent sur la manifestation Navalny que j'ai évoquée hier. C'est celui d'un "reconstructeur".Ce sont des gens qui restituent des techniques du moyen âge ou organisent des combats en tenue de preux du moyen âge, et qui avaient une manifestation organisée et prévue depuis longtemps, à l'endroit où ce malfaiteur avait entraîné sa meute d'ados hagards. En dépit des excellentes raisons de mécontentement que peuvent avoir les Russes, dues à l'indignité de leurs fonctionnaires, mais aussi aux manoeuvres occidentales, ce qu'ils ne sont pas toujours capables de voir, il est évident à mes yeux que Navalny est une marionnette orange prête à tout, qui se fout éperdument des gens, et attend au contraire, comme au Maïdan de Kiev, qu'une provocation amène un bon massacre d'innocents sur place ou de petits cons embarqués par lui dans l'aventure. Des petits cons élevés hors sol, comme pas mal de petits cons équivalents des pays occidentaux, de famille souvent aisées, et j'en ai vu passer dans mes classes, gâtés pourris, et hostiles dès leur plus jeune âge à leur propre culture, parce que leurs parents y étaient hostiles. Ce que l'on désigne par le terme "mais-ce-sont-des-enfants", онижедети. Sur les "mais-ce-sont-des-enfants" se lamentent les libéraux. Pas sur les gosses du Donbass déchiquetés par les bombes de ceux qui financent et soutiennent tout ce qui peut nuire à leur pays. Signé Soros et la CIA, comme d'habitude...
J'ai vu un commentaire qui injuriait Poutine et lui prédisait la fin de Khaddafi. J'ai répondu dessous: "Et vous aurez la Libye ou l'Ukraine, le bordel sanglant et l'esclavage".
Cent ans après la révolution d'octobre, les mêmes forces sont à l'oeuvre pour répéter le même scénario, avec les mêmes imbéciles, pour aboutir cette fois, si Dieu ne fait pas obstacle, à la destruction totale du pays et à sa colonisation définitive. C'est le plan. Pas sûr qu'il aboutisse. S'il aboutit, tout est perdu, et pour l'Europe également, si tant est qu'elle ait encore une chance d'échapper à ce qui lui advient...
La manifestation et la fête. L’avis d’un reconstructeur
courtois.
Un reconstructeur, qui
fabrique des colliers que portaient hommes et femmes il y a une dizaine de
siècles, était venu de Tver diriger in stage sur la Tverskaïa au moment de la
fête (de la Russie). Avec les outils indispensables et de bonnes intentions.
Voici son récit :
Je veux parler des événements sur la Tverskaïa. Je vais
essayer de m’abstraire et de transmettre le plus calmement possible ce qui s’est
passé autour de moi et ce que j’ai vu de mes yeux et entendu de mes oreilles. Je
me tenais avec mon « atelier de perles » en face du passage
Gnezdnikovski, à 3 mètres de la tente des byzantins. Depuis 10 heures du matin,
je parlais non stop de l’histoire du verre, des sortes de perles, des variantes
de décorations. Je donnais la possibilité de participer à la création des
colliers et d’emporter gratuitement le résultat.
Au bout d’un moment, j’ai commencé à remarquer que dans les
environs s’accumulait une concentration de jeunes gens (14-18 ans), et après
quelques temps, du côté de la place Pouchkine, s’élevèrent des cris, et on
commença à scander. Au début, je n’y prêtai pas attention, car je pensais qu’on
accueillait et approuvait le « programme de combats », les batailles
entre vikings et « roussitchs ». Mais ce n’était pas cela… Il s’avéra
que pendant que je me répandais comme un rossignol sur les perles, les
partisans de Navalny étaient arrivés sur la Tverskaïa (au lieu de l’avenue
Sakharov qui leur avait été attribuée) et y faisaient leur manifestation, en se
foutant pas mal du festival qui y avait lieu et des gens qui s’y promenaient.
La concentration de la foule alentour ne cessait d’augmenter. Avec mon four, je me trouvais à l’épicentre de
cette manifestation. Je ne pouvais
abandonner mon four. Avec moi se
trouvaient aussi coincées quelques personnes avec des enfants. Alentour se
déchaînait la jeunesse… On me posa
quelquefois des questions provocatrices, je voyais clairement le jeu des « entraîneurs ».
Dans ce tourbillon, mon « atelier de perles » était un îlot de tranquillité.
Il ne me restait plus qu’à continuer le travail. A défaut d’autre chose, cela
avait une action apaisante sur les gens qui étaient bloqués avec moi. Au bout
de quelques temps, la foule se rua du côté de la Pouchkinskaïa, les OMON se
mirent en action. On faillit me renverser avec mon four. En même temps, je
hurlais et faisais des signaux aux OMON pour leur montrer qu’il y avait ici un
obstacle et des gens. J’ai eu de la chance qu’ils nous aient vus et se soient « coulés »
de chaque côté. A un certain moment, apparut
dans la foule un « chemin de traverse», que me montra (merci beaucoup !)
une jeune fille, avec trois (me semble-t-il) bonshommes, nous nous sommes
emparés de « l’atelier de perles » et l’avons emporté dans le
passage, vers la zone technique. Quelqu’un saisit au passage et apporta le
reste du matériel. Grand merci à tous
pour votre aide !!!!! Ni mes outils ni moi n’avons souffert.
Dans le passage se tenait déjà une partie des manifestants.
On nous hurlait au visage, aux musiciens, aux reconstructeurs et à moi-même,
que nous étions des « traîtres », que nous nous occupions de « conneries »,
alors que nous devrions manifester, que nous étions des vendus et qu’on nous
avait mis là pour gêner la manifestation.
A nos protestations que nous aidions les gens à se familiariser avec les
métiers artisanaux, l’histoire etc . , nous reçûmes la réponse que « qu’est-ce
qu’on, en a à foutre de tout cela ! Il faut manifester et faire la révolution ! »
On avait vraiment envie de casser la gueule à tous ces gens, mais on nous
criait de ne pas répondre aux provocations, car TOUT était filmé EN PERMANENCE
par des dizaines de caméras.
Le résultat est que le programme reprit après deux ou trois
heures. Je ne fis plus de perles, car il fallait de nouveau chauffer le four,
et il restait peu de temps pour travailler. Dans l’un des camps, on avait
emporté et détruit une tente, dans un autre on en avait brisé une. Mais, armés
de leurs boucliers, les reconstructeurs
avaient protégé l’endroit de la défaite totale. Je comprends combien il leur
était difficile de ne pas prendre aussi leurs lances et leurs haches. Mais on
nous aurait alors accusés de tous les péchés mortels… Personnellement, je me
fous complètement de Navalny et de ses partisans. Mais POURQUOI DIABLE utiliser
une autre manifestation (prévue depuis six mois) pour faire votre pub !!!
Pourquoi diable briser et abîmer la propriété des autres, effrayer les gens
venus se distraire et regarder ce qui les intéresse ? Et j’ai vraiment
pitié des ados de 15 ans qui hurlaient sur commande, les yeux hors de la tête,
au sujet des retraites et d’un digne travail (en filmant tout sur des I-phones
et tous habillés en vêtements de marque) au lieu, tout simplement, d’aller
travailler !
Après avoir écrit cet article, j'ai vu un autre témoignage sur Facebook, qui complète celui-ci:Il s'avère que là où ma femme et moi n'avions pu passer, il se passait ceci. Dois-je en parler ici? Je crois que j'en parlerai quand même. Des gens (puisque la dénomination d'écoliers ne vous plaît pas), qui au début, comptant sur on ne sait quoi hurlaient des injures grossières aux visages des policiers, et même plus que ça, voulaient se foutre du travail d'autres personnes (dans ce cas, des reconstructeurs), de leurs projets, de leurs bien matériels (la fameuse "propriété privée") et, si emphatique que cela puisse résonner, de l'histoire.
Je ne tirerai aucune conclusion sur les dénominations des
places, les couvertures et la bonne humeur, pourquoi faire, vous voyez tout
vous mêmes.
UPD: la parole aux reconstructeurs:
"Sur le terrain "Ancienne Russie", dans les
tentes des reconstructeurs, dormaient des enfants, leurs mères faisaient à côté
des démonstrations d'artisanat médiéval. Des centaines de personnes se
promenaient autour, échangeaient, se distrayaient... Un flux dense. Voici que
fait irruption au milieu une foule avec des slogans, la foule monte sur le toit
des petites maisons de la culture de Diakov, la foule piétine le campement, il
y a dans les tentes des affaires, de la vaisselle, il y aurait pu y avoir des
gens. Rien à foutre.
On a fait monter les petits enfants le long de l'escalier
dans la barque historique, pour qu'ils ne soient pas piétinés. Ils se sont
infiltrés jusque là. Les reconstructeurs essaient de retenir les clôtures
fragiles qui entourent le campement. Mais les autres les piétinent, se ruent en
avant. L'important, en effet, c'est la liberté politique. L'avis
personnel".
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