A l'usage de mes proches et amis en France, je fais part des conseils du célèbre docteur Rochal, pédiatre russe très estimé, concernant le coronavirus. Afin de nous rendre plus résistants, il convient de couper chaque matin une gousse d'ail en morceaux et de les avaler à jeun avec un verre d'eau, comme des pilules, j'ai essayé, ça passe. Il paraît que ça nettoie le sang et a toutes sortes de vertus. Il conseille aussi de boire beaucoup de boissons chaudes, ce que je fais toujours, thé au miel etc... le virus n'aime pas la chaleur, et le liquide l'entraîne vers les sucs gastriques destructeurs!
Il n'y a pas beaucoup de cas en Russie pour l'instant, la frontière avec la Chine a tout de suite été fermée, et on semble appliquer de rigoureuses quarantaines. Je ne suis pas dans la plus profonde panique, bien que je n'ai nulle envie de l'attraper, car je suis déjà âgée, et faible des bronches. Qui plus est, j'ai tous ces chats, et Rita, et l'idée de les laisser orphelins est pour moi un véritable tourment. De plus, j'aimerais écrire les livres que je suis maintenant prête à écrire, mieux vaut tard que jamais.
Je ne sais trop que penser de ce virus, car ce ne sont plus des infos que nous avons de toutes parts mais un vrai tohu-bohu, et les gens deviennent complètement dingues. Il est évident pour moi que les malfaiteurs mondialistes, s'ils ne sont pas à l'origine de la contamination, cherchent à l'exploiter à leurs fins. Je crois possible que des tarés à la fortune, et donc au pouvoir, exorbitants puisssent décider d'utiliser une telle arme, ce qui est proprement vertigineux, mais possible, et avant de me traiter de complotiste, pensez à ce qui s'est fait en Russie bolchevique et en Allemagne nazie. Ou à Daech, création de ces mêmes malfaiteurs supranationaux. Il faut parfois juste écouter ce qu'ils disent eux-mêmes, eux ou les politiciens à leur solde, ou leurs diverses éminences grises, par exemple, en France, Attali...
Chaque fois que je quitte la France, je me demande si j'y reviendrai, si je n'en serai pas coupée pour des années, voire pour toujours, étant donné mon âge et le tour très effrayant que prennent les choses.
Il fut un temps où, après les excès progressistes des années 50 60, on pouvait avoir l'illusion que l'on se calmait sur le béton, ou le DDT, que la protection des sites naturels ou urbains revenait à l'honneur, on ne pouvait plus construire n'importe quoi n'importe où, on favorisait les espaces verts, les recherches sur les maisons autonomes, les expériences écologiques, surtout en Allemagne. Puis tout cela a été balayé par le néolibéralisme, mot convenable qu'on applique à ce que je crois être la prise de pouvoir par des mafias plus ou moins satanistes qui unissent l'ultracapitalisme sans frein au rêve trotskiste de destruction du christianisme, des enracinements et des spécificités locales au profit de la création d'un lumpen proletariat général, métissé, abruti et sans culture ni mémoire. C'est dans ce tableau que s'inscrit aussi l'invasion des migrants, largement favorisée par ces mafias et servie par une propagande active, éhontée et malheureusement efficace qui consiste à mentir avec impudence, asséner des contre-vérités avec aplomb grâce aux bons services d'une presse entièrement inféodée. C'est naturellement pour moi la confirmation de ce que j'avais compris dès les années 90: toutes les monstruosités du XX° siècle sont les multiples têtes d'un même serpent qui s'appelle progressisme matérialiste capitaliste, et il est inutile d'en opposer sans cesse les manifestations les unes aux autres. Il est né avec la renaissance, l'humanisme, le protestantisme, le capitalisme, et continue son effrayante progression. Satan est déchaîné. Au début, le monde restant massivement normal, ou du moins organique, avec une nature encore saine et des structures sociales ancestrales, on a préféré ne pas voir les problèmes et ne s'attacher qu'aux avantages apparents et aux séduisants discours, et maintenant, de plus en plus, se font jour les terrifiants ravages et le sombre avenir que tout cela nous prépare.
Mon ami Henri s'inquiète de l'installation éventuelle d'éoliennes dans le site naturel magnifique où il va se ressourcer dans la contemplation, autour du pic de Bugarach. Ces machins à prétexte écologique, dont le seul aspect trahit le caractère satanique: c'est laid, énorme, contrefait, mortel pour les oiseaux, cela nécessite des tonnes de béton, condamne pour toute forme de vie d'énormes surfaces, et cela nous pollue nos plus beaux paysages, car en réalité, toutes les expériences qui ne sont pas, en ce domaine, individuelles ou limitées à de petites communautés, deviennent de l'industrie démesurée et donc une autre manière de nous détruire physiquement et spirituellement. Ce qui est valable, c'est la maison autonome, mais à qui rapporte-t-elle de l'argent?
Mon pic de Bugarach, ici, c'est le lac Plechtcheïevo. J'en ai repris le chemin aujourd'hui, par ce froid début de printemps où sur l'aile du vent aigre, le soleil jouait avec la pluie. Ici, pas d'éoliennes, mais l'accumulation des baraques affreuses, sans style ni proportions, qui remplacent les poétiques isbas d'autrefois. Les berges mornes et boueuses longeaient une rivière encore bleue de froid, plissée et frissonnante, et au travers des branches nues, montait l'éternelle floraison dorée des coupoles et des croix qui jetaient sur les flots de longs feux jaunes. Et puis je suis arrivée sur le béton qui borde désormais l'église des Quarante Martyrs, et qu'ornent de bêtes thuyas pas très en forme, là où s'élevaient des saules mousseux, l'été, comme de verts nuages. Et le sévère lac nordique s'est ouvert à moi comme l'espace énorme et fascinant d'au-delà la mort prochaine, avec sa glace mitée où serpentaient des reflets turquoise et verdâtres, invinciblement attirés au large par la béance sombre des flots, et les torsades d'argent que traînait derrière elle une lumière rase. Je me suis assise sur un banc. J'étais très fatiguée, je n'avais pas marché comme cela depuis longtemps, et puis le carême peut-être.
Le peintre Alexandre Pesterev dit que tôt ou tard, tout sera détruit.
Les autorités israéliennes, pour cause ou sous prétexte de précautions sanitaires, vont interdire l'office de la descente du feu céleste, au tombeau du Christ, qui a lieu depuis des siècles et dont la tradition orthodoxe prédit que l'interruption serait le signe de l'apocalypse imminente.
J'ai prêté attention à un écriteau, sur la balustrade:
Il n'y a pas beaucoup de cas en Russie pour l'instant, la frontière avec la Chine a tout de suite été fermée, et on semble appliquer de rigoureuses quarantaines. Je ne suis pas dans la plus profonde panique, bien que je n'ai nulle envie de l'attraper, car je suis déjà âgée, et faible des bronches. Qui plus est, j'ai tous ces chats, et Rita, et l'idée de les laisser orphelins est pour moi un véritable tourment. De plus, j'aimerais écrire les livres que je suis maintenant prête à écrire, mieux vaut tard que jamais.
Je ne sais trop que penser de ce virus, car ce ne sont plus des infos que nous avons de toutes parts mais un vrai tohu-bohu, et les gens deviennent complètement dingues. Il est évident pour moi que les malfaiteurs mondialistes, s'ils ne sont pas à l'origine de la contamination, cherchent à l'exploiter à leurs fins. Je crois possible que des tarés à la fortune, et donc au pouvoir, exorbitants puisssent décider d'utiliser une telle arme, ce qui est proprement vertigineux, mais possible, et avant de me traiter de complotiste, pensez à ce qui s'est fait en Russie bolchevique et en Allemagne nazie. Ou à Daech, création de ces mêmes malfaiteurs supranationaux. Il faut parfois juste écouter ce qu'ils disent eux-mêmes, eux ou les politiciens à leur solde, ou leurs diverses éminences grises, par exemple, en France, Attali...
Chaque fois que je quitte la France, je me demande si j'y reviendrai, si je n'en serai pas coupée pour des années, voire pour toujours, étant donné mon âge et le tour très effrayant que prennent les choses.
Il fut un temps où, après les excès progressistes des années 50 60, on pouvait avoir l'illusion que l'on se calmait sur le béton, ou le DDT, que la protection des sites naturels ou urbains revenait à l'honneur, on ne pouvait plus construire n'importe quoi n'importe où, on favorisait les espaces verts, les recherches sur les maisons autonomes, les expériences écologiques, surtout en Allemagne. Puis tout cela a été balayé par le néolibéralisme, mot convenable qu'on applique à ce que je crois être la prise de pouvoir par des mafias plus ou moins satanistes qui unissent l'ultracapitalisme sans frein au rêve trotskiste de destruction du christianisme, des enracinements et des spécificités locales au profit de la création d'un lumpen proletariat général, métissé, abruti et sans culture ni mémoire. C'est dans ce tableau que s'inscrit aussi l'invasion des migrants, largement favorisée par ces mafias et servie par une propagande active, éhontée et malheureusement efficace qui consiste à mentir avec impudence, asséner des contre-vérités avec aplomb grâce aux bons services d'une presse entièrement inféodée. C'est naturellement pour moi la confirmation de ce que j'avais compris dès les années 90: toutes les monstruosités du XX° siècle sont les multiples têtes d'un même serpent qui s'appelle progressisme matérialiste capitaliste, et il est inutile d'en opposer sans cesse les manifestations les unes aux autres. Il est né avec la renaissance, l'humanisme, le protestantisme, le capitalisme, et continue son effrayante progression. Satan est déchaîné. Au début, le monde restant massivement normal, ou du moins organique, avec une nature encore saine et des structures sociales ancestrales, on a préféré ne pas voir les problèmes et ne s'attacher qu'aux avantages apparents et aux séduisants discours, et maintenant, de plus en plus, se font jour les terrifiants ravages et le sombre avenir que tout cela nous prépare.
Mon ami Henri s'inquiète de l'installation éventuelle d'éoliennes dans le site naturel magnifique où il va se ressourcer dans la contemplation, autour du pic de Bugarach. Ces machins à prétexte écologique, dont le seul aspect trahit le caractère satanique: c'est laid, énorme, contrefait, mortel pour les oiseaux, cela nécessite des tonnes de béton, condamne pour toute forme de vie d'énormes surfaces, et cela nous pollue nos plus beaux paysages, car en réalité, toutes les expériences qui ne sont pas, en ce domaine, individuelles ou limitées à de petites communautés, deviennent de l'industrie démesurée et donc une autre manière de nous détruire physiquement et spirituellement. Ce qui est valable, c'est la maison autonome, mais à qui rapporte-t-elle de l'argent?
Mon pic de Bugarach, ici, c'est le lac Plechtcheïevo. J'en ai repris le chemin aujourd'hui, par ce froid début de printemps où sur l'aile du vent aigre, le soleil jouait avec la pluie. Ici, pas d'éoliennes, mais l'accumulation des baraques affreuses, sans style ni proportions, qui remplacent les poétiques isbas d'autrefois. Les berges mornes et boueuses longeaient une rivière encore bleue de froid, plissée et frissonnante, et au travers des branches nues, montait l'éternelle floraison dorée des coupoles et des croix qui jetaient sur les flots de longs feux jaunes. Et puis je suis arrivée sur le béton qui borde désormais l'église des Quarante Martyrs, et qu'ornent de bêtes thuyas pas très en forme, là où s'élevaient des saules mousseux, l'été, comme de verts nuages. Et le sévère lac nordique s'est ouvert à moi comme l'espace énorme et fascinant d'au-delà la mort prochaine, avec sa glace mitée où serpentaient des reflets turquoise et verdâtres, invinciblement attirés au large par la béance sombre des flots, et les torsades d'argent que traînait derrière elle une lumière rase. Je me suis assise sur un banc. J'étais très fatiguée, je n'avais pas marché comme cela depuis longtemps, et puis le carême peut-être.
Le peintre Alexandre Pesterev dit que tôt ou tard, tout sera détruit.
Les autorités israéliennes, pour cause ou sous prétexte de précautions sanitaires, vont interdire l'office de la descente du feu céleste, au tombeau du Christ, qui a lieu depuis des siècles et dont la tradition orthodoxe prédit que l'interruption serait le signe de l'apocalypse imminente.
J'ai prêté attention à un écriteau, sur la balustrade:
Cher ami,
Arrête-toi, assieds-toi, repose-toi un peu;
regarde autour de toi, comme c'est beau!
Réfléchis au fait que tu es vivant, vérifie
la justesse de tes mots et de tes actes et
ensuite, poursuis ton chemin avec Dieu