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mardi 28 janvier 2020

Immigration, dernier acte

Hier, retour à Iaroslavl, pour recevoir le permis de séjour définitif. J'étais accompagnée du père Constantin et de la journaliste Natacha. Il y avait la queue, mais pas trop longue. Devant moi, un jeune Ukrainien, très agréable, bien élevé, parlant le russe impeccable d'une personne cultivée.
Je m'attendais à un tampon sur mon passeport, mais j'ai eu droit à un document d'identité qui en tient lieu; et qui si je le renouvelle tous les cinq ans jusqu'au bout, m'amènera au delà de mon centième anniversaire, ce qui me laisse de la marge.
Reste à l'enregistrer à Pereslavl, ce que je vais faire demain matin, et à changer l'enregistrement de la voiture et pour cela obtenir un rendez-vous à Petrovskoïé, quand c'est impossible par téléphone et que le site ne reconnaît pas mon passeport français, mais peut-être admettra-t-il le "VNJ", le nouveau document qui m'a été délivré?
Après cela, je me suis retrouvée à fêter l'événement avec le père Constantin et Natacha dans un café qui ne payait pas tellement de mine, mais où tout était très bon, et nous avons repris la route. De nuit, malheureusement. Je ne ferais pas cela tous les jours.
En arrivant, j'ai pris le thé chez le père Constantin. Son chat Moustache est plutôt du genre combattif et je me faisais quelque souci pour Rita. C'est sur mes conseils qu'il a appelé son chat Moustache, et du coup, je n'appelle plus mon chaton de cette manière, car il se peut qu'il vienne avec le sien garder tout le monde quand je serai à l'hôpital. J'appelle le mien Schtroumpf; cela ne lui va finalement pas mal. Schtroumpf n'a pas une once d'agressivité. Il est tellement gentil qu'à mon avis, sans moi, il n'aurait jamais survécu. Je pense que c'est aussi le sien, car il m'adore positivement. C'est le seul de mon affreuse équipe qui n'est jamais jaloux, jamais grognon, toujours disposé à copiner, toujours enjoué, et très câlin.

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