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mardi 2 septembre 2025

Sainte félinophile

 

Le chat blanc et noir avait grimpé sur les placards de ma cuisine, et j’étais ivre de rage, car je ne veux pas qu’il aille marcher sur ce que j’ai posé là-haut, et puis j’ai en horreur ce genre d’acrobates, qui cassent toutes les choses auxquelles je tiens. J’ai cogné sur les placards pour le faire partir. Puis je l’ai revu, sur la planche où je nourris mes parasites, il miaulait doucement et plaintivement, en me regardant fixement. Enfin, alors qu’il prenait le soleil sur la terrasse, il a tenté de venir sur mes genoux, mais je ne veux pas, car il est sale et peut-être malade, et je vais l’emmener chez le véto, car j’ai peur qu’il infecte les autres. Ce chat est une catastrophe. Je pense que c’est un emmerdeur, mais il a faim, froid et mal comme les copains. 


Mon jardin, à cause des pluies incessantes et des visites, ne ressemble pas à grand chose. Je suis allée jeter un vieux bouquet sec pour le remplacer, et je l’ai fait là où repose Georgette. L’automne me ramène un an en arrière, quand elle est brusquement tombée malade, avec les affreuses semaines qui ont précédé sa mort, et je me suis mise à pleurer. Ma Georgette me manque, et aucun ne la remplace. Elle était si intelligente, si délicate, Dany me dit qu’on ne peut pas dresser les chats, et non, on ne peut pas les dresser. Mais Georgette comprenait tout, et elle voulait me faire plaisir, elle s'adaptait. Sa joie était de se trouver auprès de moi.

J’ai passé la journée à nettoyer la maison, à faire du bricolage et des rangements, et quand enfin je suis montée à l’atelier, j’ai trouvé une merde sur l’escalier, et l’un de ces malfaiteurs avait pissé dans la pelle à poussière. J’ai fait un test et installé une litière à l’endroit où Blackos me délivre son colis quotidien, en haut de l’escalier. Eh bien il s’est arrangé pour chier à côté, comme quoi il veut vraiment m’emmerder... Il n’est pas content, il avait conquis la place de Georgette, à côté de moi, sur mon bureau, et j’ai déplacé ce bureau sous les combles, et puis, Vassia s’y est plus ou moins installée, s’allongeant  derrière mon ordinateur, comme Georgette.  Il en est malade. De son côté, l’affreux Rom  occupe une banquette dans cet atelier, et pisse rituellement sur le pied du lampadaire...

J'aurais dû l'appeller Otello...


Le dernier jour de cet été pourri et pluvieux a été très chaud,  j’avais des types venus m’interviewer, puis le maniaque de la tondeuse, avant son retour à Moscou, s’est bruyemment déchaîné devant l’ancien logement de l’oncle Kolia, qu’il a complètement défiguré. J’aimerais assez l’automne, tant qu’il est doux et doré, mais c’est souvent un moment où je suis malade, ou bien mes animaux le sont, ou les deux.


Vassia du Donbass

Je n’aurais jamais imaginé que notre classe politique, politico-médiatique, pût descendre aussi bas qu’en ce moment, et sans la moindre vergogne. Macron est un menteur hystérique et éhonté, spécialiste de l’inversion accusatoire, tout en lui est odieux et infâme. Lui et toute sa bande ne reculent devant rien. 

Ils sont en train de massacrer tous les troupeaux français, de ruiner les éleveurs, de saccager les traditions qui vont avec, et ils veulent obliger les gens à justifier de toutes leurs dépenses, s’ils vendent, par exemple, un vieux vélo à une copine, ou s’ils prennent plus de trois cents euros à la banque. C’est une spoliation organisée. Il ne restera rien d’un des pays les plus beaux, les plus équilibrés et les plus agréables à vivre du monde. Leur méchanceté stupide et inlassable rappelle les bolcheviques des années vingt ou trente, et c’est en effet du même chaudron qu’ils sont tous sortis.

La mentalité française est quand même assez largement pourrie par un manque total de discernement, et toutes sortes de réflexes conditionnés, toute cette réunionite, ces discours creux, ce vocabulaire prétentieux, ces catégories politiques, ces aprioris, je crois que je ne pourrais absolument plus le supporter.

Je traîne des maux de tête affreux, j’ai été réveillée par la douleur, et une sensation d’étouffement, c'est apparemment un virus qui se promène, et qui est passé par Gilles et Lika, avant de m'arriver.Je vais un peu mieux aujourd’hui, les maux de tête sont tolérables et j’ai plutôt mal à la gorge, c’est moins abrutissant. En fait, j’ai chopé un virus qui court partout et que Gilles et Lika m’ont refilé. Le plus drôle est que nos derniers Français de passage semblent l'avoir emporté avec eux, on va encore dire que "célérusses".. Nous avons parlé de nos divers candidats à l’émigration. «Ce n’est pourtant pas la qualité du climat ni la beauté de l’architecture qui les attire, me dit Gilles en riant. On n'a pratiquement pas eu d'été!

- Non, ça c’est sûr ! Mais l’une me dit qu’elle a déjà pris son billet, l’autre que chic, chic, chic, le moment de partir approche ! Et j'étais comme eux, même dans les années quatre-vingt-dix, comme quoi, en Occident, il y a un sérieux problème...

J’ai vu ce matin une info comme quoi le Mossad détiendrait un kompromat contre Trump, ce qui ne m’étonnerait pas, car il  radicalement changé de position envers la pédophilie et la liste Epstein. Cependant, certains commentaires mettent cela en doute. Je n’en sais rien, mais deux choses m’apparaissent nettement : d’abord un pays comme Israël, enfoncé artificiellement au Moyen Orient comme un coin,  se révèle, par le biais de ses puissantes diasporas, transversal à tout ce que l’on appelle désormais l’Occident et qui n’a plus grand chose à voir avec ce qu’il fut autrefois. Il en contrôle la presse, la vie culturelle et politique. Une autre vidéo attire l’attention sur le fait que les chéris des médias pour les prochaines présidentielles, Sarah Knafo, Louis Sarkozy et Raphaël Glucksmann, malgré leurs différences d’opinions affichées, sont très liés entre eux et ont tous le même point commun. Il est vrai que l’UE a les valeurs du Talmud, d’après la mégère Von der Leyen. BHL prétend que la France est juive depuis l’aube des temps, et d’ailleurs, à ses yeux, l’Ukraine et son Zelenski d’autant plus, d’où son ignorance délibérée du folklore nazi des joyeux tortionnaires des bataillons punitifs, ce qui est mal en France passe très bien là-bas. C’est amusant, cette fusion du nazisme et du trotskisme dans le chaudron du capitalisme mafieux, on se demande comment les malheureux pays d’Europe pourront s’en sortir, d’autant plus qu’en France, les gens sont loin d’être lucides et gobent toutes les énormes conneries de la propagande avec une naïveté de mougeon bien dressé, et comme me le dit ma soeur, plus ils sont diplômés et mieux ça passe. Pourtant, ça bouge: les Anglais se rebiffent devant le désastre dans lequel on les a plongés, leurs petites filles violées, à tous les coins de rue, par les gardes plus ou moins bronzés de Soros et autres malfaiteurs occultes; les Irlandais, les pauvres, qui ont eu tellement de mal à se débarrasser des Anglais; et puis les pays de l’Est qui comprennent beaucoup plus vite que ceux de l’ouest, et sont plus réactifs. La question n’est pas la victoire de la Russie en Ukraine, car on va tout faire pour créer des Ukraine partout. Mais la liquidation de ces réseaux d’influence du Mossad et des firmes supranationales mafieuses anonymes. Tant que l'humanité ne s'en sera pas débarrassée, nous serons sous la menace d'une récidive d'épouvante globale et de génocides massifs.

L’autre aspect, c’est que les gens au pouvoir dans tous les malheureux pays de l’ouest, en dépit de leurs costars coincés, de leurs cravates et de leurs brushings, sont soit des homos, soit des phacochères frénétiques qui ne peuvent résister à un coup de queue, à croire que toute leur cervelle est localisée en cet endroit qui n’a pas été prévu pour elle. Il serait temps d’avoir envers eux des exigences de vertu familiale, au lieu de proclamer, comme tous les crétins, que c’est leur vie personnelle et que cela ne nous regarde pas. Bien sûr que cela nous regarde, si le pantin élu devient le jouet du Mossad parce qu’il a baisé une mineure. Car ce n’est plus notre élu qui gouverne, c’est le Mossad. Ou la mafia.

Je vois sur facebook des textes sur la prière tout à fait exaltants, la paix, la joie, la transfiguration, l’amour sans limite. Je suis bien loin de tout cela malgré mon grand âge, et malgré quelques expériences ineffables. En voici un:

« Pendant de nombreuses années, le grand atelier de couture du Monastère fut confié aux soins du père Diadoque, moine modèle en tout, exact jusqu’à la pédanterie ; aimant beaucoup les services liturgiques, ayant beaucoup lu, d’un tempérament silencieux, noble dans ses relations avec les gens, il jouissait de la considération générale. Un jour, lors de la fête de son saint patron, en entrant chez lui, je le trouvai en compagnie de ses amis spirituels : d’un père confesseur, du père Trophime et du starets Silouane. Le père confesseur leur avait raconté quelque chose qu’il avait lu dans un journal et, se tournant vers le starets Silouane, lui demanda :

–     Et vous, père Silouane, qu’en dites-vous ?

–     Moi, cher père, je n’aime pas les journaux ni les nouvelles de la presse, répondit-il.

–     Et pourquoi ?

–    Parce que la lecture des journaux obscurcit l’esprit et constitue un obstacle pour la prière pure.

–     C’est étrange, dit le confesseur. À mon avis, au contraire, les journaux aident à prier. Nous vivons ici au désert, nous ne voyons rien, et ainsi l’âme oublie progressivement ce qui se passe dans le monde, se renferme en elle-même, et de ce fait la prière se relâche. Quand je lis des journaux, je vois comment vit le monde et combien les hommes souffrent, et cela provoque en moi le désir de prier. Alors, soit que je célèbre la liturgie, soit que je prie dans ma cellule, de toute mon âme j’intercède auprès de Dieu pour les hommes et pour le monde.

–    L’âme, quand elle prie pour le monde, sait mieux sans journaux comme toute la terre souffre, elle sait quels sont les besoins des hommes et elle a compassion d’eux.

–    Comment l’âme peut-elle savoir par elle-même ce qui se passe dans le monde ? demanda le confesseur.

–     Les journaux ne nous informent pas sur les hommes, mais sur les événements, et cela d’une manière inexacte ; ils jettent l’esprit dans le trouble et, malgré tout, ne nous apprennent pas la vérité. La prière, par contre, purifie l’esprit et il voit mieux toutes choses.

–     Ce n’est pas clair pour moi ; que voulez-vous dire ? demanda à nouveau le confesseur.

Tous attendaient la réponse du starets Silouane, mais, lui, il restait assis silencieux, la tête inclinée, ne se permettant pas en présence du confesseur et de vieux moines d’expliquer de quelle manière l’âme, éloignée de tout et priant pour le monde entier, peut connaître par l’esprit la vie du monde, les besoins et les souffrances des hommes. »

Archimandrite Sophrony : "Starets Silouane, moine du Mont Athos"

Cet extrait m’a plongée dans un abîme de réflexions, car j’en suis au stade du père confesseur, enfin non, bien sûr, il était sûrement bien plus avancé que moi, mais disons que je ressens les choses de cette façon. Il faut être un saint pour les voir comme Silouane. Il faut avoir une vie spirituelle extrêmement accomplie. Mais il s’agit certainement aller dans ce sens. S’abstraire de ce malestromm perturbant, sans tomber dans l’indifférence, dans l’ignorance volontaire du malheur général.

A l'église, j'ai été abordée par une jeune femme qui avait repéré mon livre de prières en français. Une jeune Moscovite très charmante, enchantée de trouver une Française, car elle adore la France et les Français, et voudrait s'installer ici. Elle est architecte. Cette rencontre m'a fait un curieux effet, car au même âge qu'elle, j'étais émerveillée de rencontrer des Russes. Nous avons parlé de la France et elle m'a écoutée avec la compassion dont je faisais preuve envers les vieux émigrés de l'église de Vanves, venus de féériques lointains septentrionaux s'échouer dans une misérable banlieue! Etrange tour du destin... Je pouvais imaginer qu'un jour la Russie nous redeviendrait accessible, mais pas que l'Europe deviendrait une sorte d'URSS ultracapitaliste et perverse que ses habitants se mettraient à fuir à leur tour.

J'ai appris avec grand bonheur qu'existait depuis 2018 une sainte félinophile reconnue, dont je livre ici l'icône à toutes les victimes de parasites à quatre pattes et à moustaches.


sainte Catherine de Pioukhtitsk

 


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