A l'église ce matin, peu de monde. Après la communion, je suis allée chercher une prosphore au comptoir des cierges, et la vendeuse s'exclame avec un sourire radieux: "Je vous félicite d'avoir communié! Je ne sais pas si nous survivrons, mais du moins, nous mourrons avec l'eucharistie!" Oui... eh bien il y avait longtemps que je n'avais pas fait un carême aussi carémique, aussi recueilli. Ma communion m'a vraiment procuré de la grâce. Et pourtant, je suis allée à l'église bien tranquille, puisque chez nous, pour l'instant, il ne se passe pas grand chose. Je n'ai pas fait un acte héroïque. Mais il apparaît qu'à défaut du virus, la peur gagne Pereslavl, par le biais de la télévision, que je ne regarde jamais. Et cette grâce m'est apparue comme un encouragement. En confession, le père Andreï m'a dit qu'on ne fermerait pas les églises en Russie. Son homélie portait justement sur l'eucharistie, sur la peur, sur les glapissements anticléricaux de ceux qui voient dans tout cela un prétexte de plus pour tomber sur l'Eglise, et exigent à cor et à cri qu'on nous ferme les sanctuaires et qu'on nous y empêche d'y aller. L'Evangile racontait l'histoire de cet homme qui est allé vers le Christ pour lui demander de guérir son fils possédé. "Crois, et il sera guéri, dit le Christ.
- Je crois, Seigneur, répond l'homme, viens en aide à mon incrédulité"!
C'est là ma prière de base.
Le père Andreï comparait la mentalité russe et la mentalité occidentale. "Pourquoi est-ce que les anticléricaux nous détestent tellement, et pourquoi les occidentaux ne nous aiment pas? C'est une affaire de mentalité. La moitié occidentale de l'Europe est depuis la Renaissance et l'humanisme centrée sur l'homme, et la moitié orientale est restée centrée sur Dieu. Eux, ils sont individualistes, dès que quelque chose ne va pas, ils se replient sur eux-mêmes. Alors que nous, qui sommes centrés sur Dieu, nous sommes dans la communion, et quand cela ne va pas nous nous réunissons, et c'est comme cela que nous avons gagné la guerre contre Napoléon, et celle contre Hitler, parce que nous sommes unis. Ne nous laissons pas désunir par la peur, nous savons qui est derrière tout cela. Aujourd'hui, c'est notre foi qui est mise à l'épreuve, Seigneur, viens en aide à notre incrédulité."
Je lisais hier que l'église saint Séraphim de Montgeron était déjà persécutée par le voisinage. Alors que quatre personnes s'y réunissaient pour filmer une liturgie sans fidèles, retransmise pour ceux qui sont cloîtrés chez eux, des cris de hyène ont commencé à retentir alentour: "Ils ont ouvert leur église! Il y a du monde, là dedans!" Et de faire venir aussitôt les flics. Quelle horreur. Et quand on sait quelles manoeuvres tout cela dissimule...
Je fais attention, étant donné mon âge, et ma faiblesse côté ORL, mais je ne vivrai pas comme un rat. J'en avais ce matin la claire certitude, j'avais le sentiment d'une approbation d'en haut, une main aimante descendait sur mon coeur: ne crains pas. Et tout le monde autour de moi semblait éclairé par le même sentiment et une sorte d'amour et de reconnaissance réciproques.
Comme je suis fatiguée de susciter toujours les mêmes réactions, je poserai la question suivante: pourquoi a-t-on tout fait pour que la situation dégénère, pour en arriver à enfermer le monde entier, au moment où il commençait à bouillir, où les Serbes et les Monténégrins étaient tous dans la rue pour soutenir leur Eglise, où les Français poursuivaient obstinément leurs protestations, et je ne parlerai pas des arrières-plans financiers et économiques qui ne sont pas de ma compétence, quels que soient les efforts que je fasse pour comprendre. Pourquoi fait-on tout pour empêcher d'appliquer le traitement efficace du professeur Rouault, qui est une sommité des maladies infectieuses? Les Russes sont en train de mettre au point un médicament qui est, semble-t-il, parent de celui de Rouault.
Pourquoi ne dépiste-t-on pas les gens, pourquoi ne leur donne-ton pas de masque, et je pourrais continuer la liste de ce genre de questions, si j'en avais encore le courage... Il est tellement évident pour moi qu'on n'a pas envie que la crise se termine, et que peu importe le nombre de gens qui y passent, aux yeux des technocrates et des banquiers, que représentent nos vies, trop nombreuses à leur goût?
Ce qui me terrifie, c'est l'idée que la Russie puisse se rendre complice de ce coup d'état mondial qui utilise cette pandémie en jouant sur une peur soigneusement exacerbée pour réaliser des objectifs ténébreux et totalitaires. Le but, en France est pleinement atteint, et 90% des Français sont contents d'être enfermés, tandis qu'on les prive de leurs derniers droits, avant de leur prendre leurs derniers sous, et de laisser s'écrouler leurs dernières affaires indépendantes. Il est clair que les médias russes sont également majoritairement acquis aux mafieux mondialistes, bien que de façon moins unanime que chez nous, et que certains politiciens russes le sont aussi.
Mais chaque fois que je vais à l'église, j'en ressors avec la certitude que "Dieu est avec nous". Le père Andreï aurait pu poursuivre son parallèle en observant que la frontière ne passait pas seulement entre individualistes et communautaristes mais entre modernes et traditionnels. Et comme je le disais dans une autre chronique, plus simplement entre êtres humains et martiens.
Un échange sur facebook m'a encouragée, sur la page d'une intellectuelle russe très au fait de ce qui se passe, avec une soeur politologue, très loin d'être optimiste. Elle écrit: "Nous nous en sortirons, parce que nous nous en sommes toujours sortis." Je lui répond que j'en ai eu la certitude à l'église, auprès des croyants de Pereslavl et de notre évêque. D'autres renchérissent: "nous avons l'habitude de nous battre". Et mon amie de conclure: " вот и я так же чувствую.., все справимся. Наши деды и бабушки пережили две войны, спасались трудом, верой и волей. Она нас зарядили!
Эх, не доехала до Вас, дорогая Лоранс. Теперь через месяц, наверное..
Но Вы у меня первая в планах на жизнь!
Все будет хорошо, будьте здоровы"
"Eh bien moi aussi, je le pense... Nous nous en sortirons tous. Nos grands-pères et grands-mères ont survécu à deux guerres, ils se sont sauvés par le travail, la foi et la volonté. Ils nous ont chargés d'énergie! Oh, je n'ai pas réussi à aller jusqu'à vous, chère Laurence. Maintenant, d'ici un mois, sans doute... Mais vous êtes la première sur ma liste de plans. tout ira bien, portez-vous bien".
Le printemps est là, en avance, j'ai sorti le salon de jardin, et reçu Kostia et Natacha. Natacha rédige ma traduction de mon livre, et sent très bien mon style, j'ai l'impression d'avoir écrit directement en russe, à part deux ou trois détails. Yarilo l'enthousiasme, et elle trouve très important que les Russes y aient accès. Mais qui sait quand il sera encore possible de publier des livres, et de quelle utilité seront-ils dans le monde affreux qu'on nous prépare, si Dieu n'intervient pas, pour compromettre les plans de tous ces richissimes malades?
Mais il interviendra, d'une manière ou d'une autre.
- Je crois, Seigneur, répond l'homme, viens en aide à mon incrédulité"!
C'est là ma prière de base.
Le père Andreï comparait la mentalité russe et la mentalité occidentale. "Pourquoi est-ce que les anticléricaux nous détestent tellement, et pourquoi les occidentaux ne nous aiment pas? C'est une affaire de mentalité. La moitié occidentale de l'Europe est depuis la Renaissance et l'humanisme centrée sur l'homme, et la moitié orientale est restée centrée sur Dieu. Eux, ils sont individualistes, dès que quelque chose ne va pas, ils se replient sur eux-mêmes. Alors que nous, qui sommes centrés sur Dieu, nous sommes dans la communion, et quand cela ne va pas nous nous réunissons, et c'est comme cela que nous avons gagné la guerre contre Napoléon, et celle contre Hitler, parce que nous sommes unis. Ne nous laissons pas désunir par la peur, nous savons qui est derrière tout cela. Aujourd'hui, c'est notre foi qui est mise à l'épreuve, Seigneur, viens en aide à notre incrédulité."
Je lisais hier que l'église saint Séraphim de Montgeron était déjà persécutée par le voisinage. Alors que quatre personnes s'y réunissaient pour filmer une liturgie sans fidèles, retransmise pour ceux qui sont cloîtrés chez eux, des cris de hyène ont commencé à retentir alentour: "Ils ont ouvert leur église! Il y a du monde, là dedans!" Et de faire venir aussitôt les flics. Quelle horreur. Et quand on sait quelles manoeuvres tout cela dissimule...
Je fais attention, étant donné mon âge, et ma faiblesse côté ORL, mais je ne vivrai pas comme un rat. J'en avais ce matin la claire certitude, j'avais le sentiment d'une approbation d'en haut, une main aimante descendait sur mon coeur: ne crains pas. Et tout le monde autour de moi semblait éclairé par le même sentiment et une sorte d'amour et de reconnaissance réciproques.
Comme je suis fatiguée de susciter toujours les mêmes réactions, je poserai la question suivante: pourquoi a-t-on tout fait pour que la situation dégénère, pour en arriver à enfermer le monde entier, au moment où il commençait à bouillir, où les Serbes et les Monténégrins étaient tous dans la rue pour soutenir leur Eglise, où les Français poursuivaient obstinément leurs protestations, et je ne parlerai pas des arrières-plans financiers et économiques qui ne sont pas de ma compétence, quels que soient les efforts que je fasse pour comprendre. Pourquoi fait-on tout pour empêcher d'appliquer le traitement efficace du professeur Rouault, qui est une sommité des maladies infectieuses? Les Russes sont en train de mettre au point un médicament qui est, semble-t-il, parent de celui de Rouault.
Pourquoi ne dépiste-t-on pas les gens, pourquoi ne leur donne-ton pas de masque, et je pourrais continuer la liste de ce genre de questions, si j'en avais encore le courage... Il est tellement évident pour moi qu'on n'a pas envie que la crise se termine, et que peu importe le nombre de gens qui y passent, aux yeux des technocrates et des banquiers, que représentent nos vies, trop nombreuses à leur goût?
Ce qui me terrifie, c'est l'idée que la Russie puisse se rendre complice de ce coup d'état mondial qui utilise cette pandémie en jouant sur une peur soigneusement exacerbée pour réaliser des objectifs ténébreux et totalitaires. Le but, en France est pleinement atteint, et 90% des Français sont contents d'être enfermés, tandis qu'on les prive de leurs derniers droits, avant de leur prendre leurs derniers sous, et de laisser s'écrouler leurs dernières affaires indépendantes. Il est clair que les médias russes sont également majoritairement acquis aux mafieux mondialistes, bien que de façon moins unanime que chez nous, et que certains politiciens russes le sont aussi.
Mais chaque fois que je vais à l'église, j'en ressors avec la certitude que "Dieu est avec nous". Le père Andreï aurait pu poursuivre son parallèle en observant que la frontière ne passait pas seulement entre individualistes et communautaristes mais entre modernes et traditionnels. Et comme je le disais dans une autre chronique, plus simplement entre êtres humains et martiens.
Un échange sur facebook m'a encouragée, sur la page d'une intellectuelle russe très au fait de ce qui se passe, avec une soeur politologue, très loin d'être optimiste. Elle écrit: "Nous nous en sortirons, parce que nous nous en sommes toujours sortis." Je lui répond que j'en ai eu la certitude à l'église, auprès des croyants de Pereslavl et de notre évêque. D'autres renchérissent: "nous avons l'habitude de nous battre". Et mon amie de conclure: " вот и я так же чувствую.., все справимся. Наши деды и бабушки пережили две войны, спасались трудом, верой и волей. Она нас зарядили!
Эх, не доехала до Вас, дорогая Лоранс. Теперь через месяц, наверное..
Но Вы у меня первая в планах на жизнь!
Все будет хорошо, будьте здоровы"
"Eh bien moi aussi, je le pense... Nous nous en sortirons tous. Nos grands-pères et grands-mères ont survécu à deux guerres, ils se sont sauvés par le travail, la foi et la volonté. Ils nous ont chargés d'énergie! Oh, je n'ai pas réussi à aller jusqu'à vous, chère Laurence. Maintenant, d'ici un mois, sans doute... Mais vous êtes la première sur ma liste de plans. tout ira bien, portez-vous bien".
Le printemps est là, en avance, j'ai sorti le salon de jardin, et reçu Kostia et Natacha. Natacha rédige ma traduction de mon livre, et sent très bien mon style, j'ai l'impression d'avoir écrit directement en russe, à part deux ou trois détails. Yarilo l'enthousiasme, et elle trouve très important que les Russes y aient accès. Mais qui sait quand il sera encore possible de publier des livres, et de quelle utilité seront-ils dans le monde affreux qu'on nous prépare, si Dieu n'intervient pas, pour compromettre les plans de tous ces richissimes malades?
Mais il interviendra, d'une manière ou d'une autre.