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dimanche 24 novembre 2024

Panne de courant.

 


L'autre soir, je me suis retrouvée dans le noir total, à chercher des bougies à tâtons. Heureusement, j'avais la veilleuse des icônes, j'ai allumé d'abord un cierge, puis j'ai trouvé le reste. Au bout d'un moment, je me suis habituée. Dehors, pas une lumière, beaucoup de vent, c'était la ville entière qui était plongée dans les ténèbres, mais s'éclaircissait peu à peu, de la lumière naturelle de la lune, comme un négatif dans un bain photographique. Comme je ne pouvais rien faire d'autre, j'ai joué de la musique, et c'était étrange et poétique de le faire dans la lumière atténuée des bougies, avec, au delà de la fenêtre, la maison du voisin devenue fantômatique, et les arbres qui dansaient.

Je commence à aller mieux, mais je ne peux plus manger grand chose, et d'ailleurs, j'ai encore minci, j'ai perdu dix kilos depuis cet été.

Je suis retournée au café français, j'ai bien rigolé avec Gilles et Maxime, et j'en avais grandement besoin. Eux, c'était du chauffage qu'ils étaient en panne. De joyeux ouvriers étaient en train de défoncer la plate-bande où j'admirais de magnifiques pivoines, au printemps, pour changer les tuyaux. J'en étais malade. Mais Vitalina m'a dit, et je n'en reviens pas, que les gentils terrassiers avaient pris soin de sauver les plantes et de les déposer à l'écart sur une toile cirée!

 Faute de gâteaux, j'ai pris de la blanquette de dinde, je préfère la mienne, mais cela fait bien longtemps que je n'en ai pas fait. Et puis aujourd'hui, j'ai essayé le boeuf bourguignon: très bon. Comme chez nous. Rita est malheureuse quand elle ne va pas au café, c'est son lieu de prédilection. Tout le monde l'adore et la fête, ici, elle s'ennuie un peu, parfois.

Ensuite, je suis allée au bord du lac, cet espace magique, cet être puissant que l'hiver approchant assombrit et couvre cependant d'étoiles et de dorures. Je respirais son souffle glacial. Je contemplais les nuages, et  leurs lances de lumière qui giclaient dans les arbres.




J'ai vu une très intéressante émission sur une conférence de Slobodan Despot; et lu, dans l'Antipresse, sa comparaison entre la Serbie et la Russie, je pensais déjà à l'époque, que l'une était le laboratoire de l'autre, et je prévoyais qu'on ferait tout pour provoquer la Russie à la guerre, en lui créant des conditions inacceptables et en la calomniant constemment, ce qu'on a fait avec la Serbie. On met toujours à l'oeuvre les mêmes


méthodes, je dirais, depuis les Irlandais et les Boers, sans parler des indiens, c'est la démarche du visage pâle à la langue fourchue.

Dans ce même numéro de l'Antipresse, Eric Werner parle du grand remplacement, à l'occasion de la sortie d'un livre de Renaud Camus sur le thème qui lui a valu tant d'ennuis, car il ne fait pas bon dire la vérité. Grand remplacement il y a, génocide sournois il y a, et qui plus est, planifié et organisé. Mais Eric Werner nuance le propos. ainsi, dit-il, une partie des gens difficilement assimilables qui nous submergent ne sont pas nos ennemis. C'est vrai. J'ai vu dans une vidéo un noir manifester avec des identitaires parce qu'il ne veut pas voir disparaître les Français! Et puis il y a Idriss Aberkane, Youssef Hindi, Aldo Sterone et pas mal d'autres. Les ennemis numéro1, ceux qui vraiment ne nous veulent pas de bien, sont à chercher dans la caste au pouvoir responsable de la situation, les africains noirs ou arabes n'y sont pas majoritaires. Qui plus est j'observe qu'en Russie, l'immigration devient beaucoup plus importante et aggressive depuis que l'intervention au Donbass est déclenchée. Comme par hasard. Mais la différence avec l'Europe, c'est que les réactions indigènes sont plus vives, et que même au niveau gouvernemental, des mesures sont prises, sapées, il est vrai par toutes sortes de traîtres ou de corrompus, mais quand même.


Eric Werner ne croit pas à le remigration, moi non plus, et même s'il est des "envahisseurs " qui nous aiment bien, et l'un d'eux me parlait, pour me consoler, de leur amour de la langue française, ils n'ont pas notre terre dans le sang, ni tout ce qu'elle a produit et légué depuis des millénaires, je n'ai pas envie de voir disparaître les peuples européens, ni bien sûr leur culture. Mais de ce côté-là, je pense qu'il est déjà bien tard. Beaucoup de Français ne connaissent pas leur histoire, ni tout ce qui a fait son rayonnement, ils portent des prénoms étrangers ridicules, des vêtements ridicules, ils écoutent de la musique de merde et regardent des spectacles révoltants, ils ne savent plus qui ils sont et profèrent des sottises hallucinantes. A propos de la réfection de Notre-Dame, j'ai lu un commentaire qui regrettait l'abattage d'arbres vivants pour conserver un tas de cailloux édifié dans un souci de propagande. Peut-on encore dire que l'auteur de ce commentaire est français, et qu'il mérite de garder sa terre? Qu'est-ce que c'est, pour lui et ses pareils, la terre? Les villages, les églises, les fermes, les calvaires? La beauté? Le sacré? Je n'irais pas jusqu'à dire qu'il mérite d'être remplacé, parce qu'on l'a élevé comme cela, en le privant de mémoire, de culture, de sensibilité, de cervelle, et même, on peut le dire, d'âme. Mais qu'il le mérite ou ne le mérite pas, c'est déjà un dégénéré, et parce qu'il est un dégénéré, il sera remplacé, c'est inévitable. Comment sauver les Européens et leur culture? L'alliance avec les "bons envahisseurs"? Partiellement, peut-être. Moi, j'espère, si la Russie tient bon, en un regroupement en son sein de ceux qui résistent: tous ensemble, nous serons ici plus nombreux pour rester nous-mêmes et garder une culture qu'à présent, les Russes prisent plus que nous ne le faisons. 



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