Ceci est la prière adressée à Dieu par Sergueï Rijkov, pour solliciter Son aide et Sa protection: quel éclatant amour pour son pasteur, le métropolite Onuphre! Quoiqu'il arrive par la suite, on peut être sûr d'une chose: jamais une telle prière ne sera suscitée ni par Philarète, ni par Porochenko, ni par celui qui leur a conféré la possibilité maximum de nuire, le patriache Bartholomée, ni par aucun de ceux qui les suivent. Que Dieu garde notre étendard dans la tourmente, le lumineux métropolite Onuphre, et ses fidèles, contre les entreprises des organisateurs du conseil des impies.
Affermis Seigneur notre primat, notre défenseur de la foi
orthodoxe, sa Béatitude le métropolite de Kiev et de toute l’Ukraine Onuphre.
Voici mon intercesseur, que j’aime
et à qui je fais totalement confiance. Et je resterai avec lui, même si tous
sont contre lui.
Affermis Seigneur notre primat, notre défenseur de la foi
orthodoxe, sa Béatitude le métropolite de Kiev et de toute l’Ukraine Onuphre,
de tous les hiérarques fidèles, et tout notre peuple orthodoxe.
Notre souverain Tout-Puissant, Seigneur très miséricordieux,
reçois notre prière agenouillée et nos humbles larmes, offertes sur Ton Saint
Autel et les malheurs de ce temps et les peines de Ton peuple, reçois la
supplication de tous nos saints parents, que nous appelons maintenant à l'aide
et à l'intercession, afin que la lumière de Ton amour, manifestée sur Ta croix,
éclaire toutes les personnes qui souffrent dans ce monde, dans les ténèbres de
l'hostilité et de l'iniquité.
Reçois la plaidoirie du saint prince fidèle dans la foi Vladimir,
baptiste et illuminateur de notre terre ; reçois la prière des saints
martyrs Boris et Gleb, qui nous ont appris à ne pas lever la main sur notre
frère ; Reçois l’intercession de Tes saints Antoine et Théodose, et avec
eux tous les saints hommes et femmes, devenus par leurs larmes plus blancs que
la neige ; reçois les exploits des nouveaux martyrs et confesseurs, qui
nous ont gardé par leurs souffrances la foi en Toi salvatrice ; reçois les
requêtes de tous les saints de Ton Eglise, qui ont sanctifié notre terre par leur
labeur. Et reçois plus encore la Protection orante de Ta très Sainte Mère,
notre Dame, la Mère de Dieu et toujours Vierge Marie, par l’intercession
immaculée de laquelle Ton peuple fut maintes fois délivré de toute hostilité et
querelles internes. .
Entends-nous, notre Sauveur,
sois-nous miséricordieux, Seigneur, à tous ceux qui souffrent et sont accablés,
et remets-nous nos dettes, en nous apprenant à remettre leurs offenses à nos
débiteurs, car Tu es notre Dieu le seul bon et ami des hommes, et courbe Ta
colère sous Ta miséricorde, en désarmant tous les complots et les désordres au
sein de notre gouvernement, car Tu es le seul bon et le seul ami des hommes, et
nous Te rendons grâce, Père, Fils et Saint Esprit, maintenant et toujours et
dans les siècles des siècles.
Yarilo Résumé de l’ouvrage
Deux enfants martyrs se rencontrent, le tsar Ivan le Terrible, veuf inconsolable cruel, fascinant et blessé, et le tout jeune guerrier Fédia Basmanov, dont l’âme instinctive et païenne fut saccagée par son père. Compagnons de débauche nostalgiques de la pureté, ils deviennent les proies d’un égrégore politique fatal, dans lequel l’un s’enfonce sans retour, tandis que l’autre, marié de force à une jeune fille touchante et simple, amorce une difficile et dangereuse rédemption.
Il s’agit avant tout d’un hymne à la Russie, sa culture, sa mentalité, sa foi, et d’un portrait de l’âme russe à travers un conte librement inspiré par un épisode historique. Fiche auteur
Laurence Guillon est née en 1952 à Valence. Après des études de russe, une conversion à l’orthodoxie et une jeunesse chaotique, elle publie « le tsar Hérode » au Mercure de France, en 1985, et reçoit le prix Fénéon. En dépit du prix, elle ne peut pas en publier la suite, et regrette bientôt amèrement toute l’aventure. Partie travailler et vivre en Russie à partir de 1994, après avoir publié quelques albums pour enfants, elle écrit un court roman, « Lueurs à la dérive », un conte sur le Goulag et les répressions, publié plus tard par les éditions Rod. Contrainte de rentrer en France en 2010, elle repart en Russie en 2016, et à cette occasion, décide de reprendre complètement ses deux romans, celui qui fut publié et celui qui ne le fut pas pour en faire une nouvelle version, transformée par son expérience en Russie.
Laurence Guillon vit à présent à Pereslavl Zalesski et tient un blog relatant son implantation et ses observations en pays russe, les « Chroniques de Pereslavl » https://chroniquesdepereslavl.blogspot.com.
Descriptif technique
Format : 150 x 230 cm
Pagination : 550 pages
ISBN : 978-2-312-06399-7
Publié le 12-12-2018 par Les Éditions du Net
GENCOD : 3019000006902
Prix de vente public : 31 € TTC
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tableau d'Apollinaire Vasnetsov "petit matin au Kremlin"
Mon
« décembriste », comme on dit ici, a fini de fleurir. L’année
dernière, à cause de mes perpétuelles absences, il n’avait pas fleuri du tout
tellement il était mal en point. Les orages grondent de partout,
Pereslavl-Zalesski est calme, ma maison encore plus. Je déneige avec Rita, je
nourris mésanges et moineaux. Le voisin Nikolaï croyait que j’avais donné
Rosie. Elle l’accompagnait à la pêche. Je traîne une tristesse sourde, une
certaine culpabilité aussi, mais que fallait-il faire ? L’attacher,
l’enfermer ? J’en avais discuté avec quelqu’un qui aime et connaît les
chiens, et qui m’avait dit de la laisser vivre sa vie. Ce n’était pas l’avis de
la dresseuse Olga, mais elle est bâtie comme un mec et elle n’a pas quarante
ans, s’imposer à un chien puissant est dans ses cordes. Du reste, quand je lui
avais confié Rosie, celle-ci avait été vraiment contente de me revoir, et pas
seulement parce qu’elle m’aimait bien. La caserne n’était pas son truc. J’ai
ainsi perdu aussi des chats que j’adorais, et qui allaient faire la chèvre de
monsieur Seguin jusqu’au jour où le loup les a mangés.
J’espérais
qu’elle atteindrait l’âge auquel elle se calmerait sans faire de mauvaises
rencontres…
Les
traces de ses déprédations sont partout : la rampe de l’escalier, les
framboisiers. Traînent aussi des objets,
une longe, son écuelle, son panier plein de paille.
Si
j’avais pu la donner à une bonne famille, je l’aurais fait. Une famille avec un
homme, des enfants, c’était cela qu’il lui fallait, pas une vieille intello
grognon qui traîne la patte.
Le
père Constantin m’a pris une interview sur le folklore et j’ai lu un article
russe tout à fait dans la ligne de ce que je lui ai raconté. La Russie a
approuvé le pacte de Marrakech, ce qui me glace le sang. On me dit que les
migrations ne remonteront pas jusqu’à ce pays froid et pauvre, mais là n’est
pas la question, la question est que la plupart des gouvernements, le
gouvernement français en premier, mais même le gouvernement russe, sont les
ennemis de leur population, et la trahissent. Ils trahissent sa culture, sa
foi, ses ancêtres, et les milliers de gens qui sont morts pour bâtir et
défendre tout cela. Ils ne respectent rien, tournent en dérision tout ce que
nous avions de plus saint, et de plus sain,et ce qui se met en place ne me paraît pas mieux que le communisme ou le
nazisme, en réalité, c’est dans la droite ligne : vouloir transformer tout
un pays rural en prolétariat par la répression, la famine, les exécutions, les
camps. Vouloir une race pure. Ou au contraire, décider qu’il n’y aura plus de
peuple homogène et qu’on nous métissera de force pour obtenir une « nouvelle
race », et ceux qui organisent tout cela, ils se mélangent ?
Sommes-nous des vaches d’élevage ? Oui, nous sommes du bétail, et àla lueur de ce pacte, je comprends toute la
politique mise en œuvre , le dressage par la propagande, les affiches où l’on
voit des noirs enlacer des blanches (toujours un type noir avec une femme
blanche, jamais le contraire), les séries où les blancs sont d’immondes
franchouillards, les colorés des gens très bien que la misère accule parfois à
mal se conduire, mais c’est si compréhensible, dans le pays de cons où ils sont
venus apporter toutes leurs merveilleuses qualités si peu appréciées. L’indulgence
des tribunaux qui ne répriment pas le viol, les lynchages et les pillages des
nouveaux-venus, mais sont impitoyables envers les indigènes qui se défendent.
Les ricanements de Bernard Henry-Lévy sur les binious, et tout ce qui est
français et enraciné, comme au bon temps où Trotski et Lénine crachaient leur
haine sur ces imbéciles de Russes et exterminaient paysans et cosaques chrétiens.
J’ai eu une discussion avec un intellectuel libéral sur facebook, un homme
doucereux, qui se considère visiblement comme quelqu’un de très intelligent, et
m’a finalement démasquée : « Vous êtes pour une population
patriarcale, paysanne et homogène qui fait des rondes autour de son tsar vénéré ? »
Oui. Bien sûr. Tout en sachant que le mal est fait, qu’en tuant notre roi et
notre tsar, nous nous sommes suicidés. A la suite de ce roi, et de ce tsar, les
meilleures couches de la population ont été massacrées avec une méchanceté et
une vilenie sans précédent. Elles ont en grande partie disparu dans les guerres
de la république ou la guerre civile russe, puis dans la guerre civile
européenne de 39-45. On les a forcées à quitter la campagne pour servir d’esclaves
tarifés dans les usines ou les firmes internationales. On a persécuté leur
culture et leur foi. On les a « rééduquées ». Ce qu’il reste de nos
populations a été gravement endommagé par ces saignées et par ces lavages de
cerveaux. Et maintenant, on nous déverse l’Afrique sur la tête, mais au fait,
qu’est-ce qu’elle en pense, l’Afrique ? J’ai vu s’exprimer deux
intellectuels africains qui n’étaient pas tellement d’accord avec cela. Qui voient
comme moi la manipulation.
Je
parle de la France, mais si la Russie a été protégée par le rideau de fer plus
longtemps, effet secondaire bénéfique du communisme qui a échoué à remplir ici
sa mission jusqu’au bout, en raison, je pense, de l’exceptionnelle résistance
des qualités intrinsèques du peuple russe, des virus y sont aussi à l’œuvre, et
essaient de pourrir les mentalités, de culpabiliser les Russes qui aiment leur
pays et sa culture, de les tourner en ridicule, et je comprends pourquoi le « ministre
de la culture » ferme les yeux sur la destruction du patrimoine, promeut
des spectacles d’avant-garde dégradants qui démolissent notre héritage
classique, et ferme le centre de folklore au moment où il connaît une
renaissance… Mais alors pourquoi la résistance de Poutine au NouvelOrdre Mondial, et la haine qu’il suscite chez
ses suppôts ? Et si vraiment il résiste, pourquoi approuver ce pacte ?
J’ai
la faiblesse de tenir à ma culture, à mon héritage. J’ai adoré Andersen, et pour moi, Kay et
Gerda sont nordiques, blonds aux yeux bleus, si j’ai envie de voir un petit
noir, je regarderai Kirikou. J’aime les Français et les Russes tels qu’ils
sont. Je n’ai pas envie de les voir noircir. Il a fallu des générations et des
générations pour constituer ces peuples qui sont à mes yeux des entités sacrées
qui ont un rôle à jouer sur le chemin que fait l’humanité vers l’aboutissement
de toutes choses. Des migrations aussi, mais naturelles, spontanées, des
apports extérieurs culturels et génétiques occasionnels. En réalité, les Russes
ont rencontré dans le nord des tribus finnoises, mais ils sont très peu
mélangés, les mongols ne faisaient que passer, razzier, prélever tribut. Ceux
qui se sont le plus mélangés, ce sont les nobles, et puis aussi, aux
frontières, les cosaques. Et pour ce qui est de la France, on nous parle
toujours des migrations, elles ont eu lieu mais de façon également naturelle,
et quand je regarde les recherches généalogiques des membres de ma famille que
cela intéresse, je vois des ardéchois jusqu‘au XVI° siècle, avec des
Arlésiens, ou en ce qui nous concerne plus directement, un Allemand au XIX°
siècle. Comment peut-on décider pour les autres, depuis son empyrée supranationale
de pervers abrutis d’orgueil, de submerger une race (car lorsqu’il s’agit des
blancs chrétiens, on pense bien à une race n’est-ce pas ?), de détruire
toute une culture, ou plus généralement d’ailleurs, la culture, de commettre
purement et simplement un génocide, car c’est de cela qu’il s’agit, j’en mets ma main au feu. Tous ces gens de pouvoir puent le mensonge, le meurtre, la cupidité, la
folie, la luxure, la vulgarité et même la bêtise. Ils ont des suppôts partout, le monde de
la culture reconnue, officielle, n’est plus qu’une assemblée de courtisans à leurs
ordres, même le pape et le patriarche Bartholomée sont des leurs, agents
efficaces de la « religion du futur » et de la destruction de nos
terroirs ancestraux et de la pureté de notre foi. Dans ces ténèbres montantes,
il ne me reste que l’orthodoxie, dont le métropolite Onuphre et ses fidèles
ukrainiens sont actuellement l’étendard, et le monde des folkloristes, oui, il y
a le métropolite Onuphre. Et en France, les gilets jaunes qui font tomber les
masques.
On
peut rêver d’une révolte universelle des peuples désabusés, façon Donbass à l’échelle
européenne, mais je crains que ce ne soit un baroud d’honneur, car avec les
migrants, l’oligarchie mafieuse du NOM a une arme fatale plus efficace que la
bombe atomique. Les couillons de 25 ou 30 ans, bourrés de testostérone qui
embarquent en pensant trouver petites blondes à volonté, subsides, appartement gratuit,
et débarquent avec des grimaces et des doigts d’honneur, ne seront pas arrêtés
par des discours raisonnables ou la voix des quelques intellectuels conscients
que comptent leur pays d’origine. Ils sont excités au meurtre, au viol et au
pillage par tout l’appareil complaisant de ceux qui les invitent, la presse,
les tribunaux, ceux qui sont arrivés avant eux et plastronnent avec impudence
en insultant l’européen du cru.
J’accueillerais
avec bonheur une glaciation. Ou un bug informatique gigantesque et
irrémédiable. Ce serait dommage pour les contacts lointains que je garde ou que
je me suis trouvé. Mais cela désamorcerait peut-être cette abomination finale…
Mes sept citations préférées des homélies du métropolite Onuphre
Primat de l’EOU sur la fidélité, le Tomos de Dieu
Par l’archiprêtre Vladimir Viguilianski
L’HOMME DE L’ANNEE
C’est sans conteste sa Béatitude le métropolite Onuphre, un
homme humble , mais indomptable, libre mais audacieux, intréide ais craignant
Dieu, doux mais inflexible, désintéressé mais fidèle à Dieu etl’Eglise, ouvert mais responsable de son
troupeau.
On publie sur la toile de nombreuses citations de ses
homélies, mais voici celles qui me plaisent le plus :
Si même il ne restait sur la terre qu’un seul homme fidèle
au Seigneur, il aiderait par son existence ces fous qui se sont éloignés de
Dieu.
Il y eut beaucoup de dirigeants, beaucoup de philosophes, de
sages qui se trouvaient sans cesse sur le champ du service social, et s’exposaient
chaque jour pour le monde, déclaraient leurs pensées, leurs désirs, le monde
les a déjà oubliés depuis longtemps. Mais les saints, qui vivaient dans le
désert et aimaient Dieu, qui priaient pour ce monde, l’humanité s’en souviendra
éternellement.
Aucun péché ne peut triompher de l’homme s’il est baptisé et
s’efforce de vivre avec Dieu, s’il prie et si, ayant péché, il se repent ;
il se corrige, il travaille sur lui-même, s’oblige à faire le bien, d’un tel
homme personne ne peut triompher.
Si nous ne pardonnons pas à celui dont nous supportons les
offenses, alors Dieu ne nous pardonnera pas. Pas parce que Dieu ne veut pas
nous pardonner, mais parce que celui qui ne peut pardonner est plein de haine,
et ne peut faire place en lui-même à la grâce que Dieu veut lui donner…
Nous devons recevoir le Tomos de Dieu, pour qu’il nous donne
le pardon de nos péchés.alors nous serons libres.
Le Christ est le chef de l’Eglise et nous n’en sommes qu’une
partie. Aucun homme ne pêut rempalcer Dieu. C’est pourquoi nous devons nous
rappeler une vérité simple : on peut entrer dans l’Eglise, on peut en
sortir, mais on ne peut pas la créer, autrement ce sera déjà une autre Eglise,
qui ne sera pas du Christ.
J'ai traduit cet article de l'Union des Journalistes Orthodoxes, parce qu'il exprime exactement ce que je ressens, depuis que j'ai suivi sur facebook, travers les récits, témoignages et commentaires des participants, les processions panukrainiennes du métropolite Onuphre, qui m'ont convaincue de sa grande élévation d'âme, de son immense amour, de son rôle providentiel et de l'élan spirituel extraordinaire de l'Eglise d'Ukraine, dans un pays par ailleurs entièrement livré aux démons.
Son actuelle fermeté, en dépit de toutes les persécutions, des
tentatives d’intimidation, de corruption, lui ont définitivement donné la place de point de rassemblement de tout ce que Ukraine a de meilleur.
On peut entendre : « Nous
ne nous attendions pas à ce que l’Eglise Ukrainienne se conduisît avec autant de
dignité ! » Mais il n’y a là rien d’inattendu, en réalité. Elle a
derrière elle, en plus de la vie difficile de l’époque soviétique, sa lutte avec
la bande de Philarète, les persécutions du côté des gréco-catholiques uniates,
le glissement dans le schisme d’une partie importante de ministres du culte
indignes et de laïcs indifférents.
L’avenir de l’EOU a été définitivement déterminé au moment où
monseigneur Onuphre a été élu métropolite de Kiev. Les pères, bien sûr,
comprenaient ce qu’ils faisaient et où ils allaient. Je rêvais moi-même, en
2009, que monseigneur Onuphre deviendrait notre patriarche, car je ne connais
pas, parmi tous les hiérarques de l’Eglise Russe, d’homme plus solide, plus courageux
et respectueux de la tradition patristique. Je me souviens d’un moment
anecdotique de cette période. L’un des activistes moscovites de l’Eglise a
brusquement déclaré que monseigneur Onuphre ne pouvait être patriarche parce qu’il
était indifférent à Internet. Le plus remarquable est qu’on ne trouva pas d’autres
arguments. Il se passa cinq ans et il devint clair qu’une toute autre place
avait été préparée à monseigneur.
A partir des processions panukrainiennes, l’Eglise Ukrainienne se
révéla la seule force saine et adéquate dans le pays qu’on n’ait pas réussi à
faire passer dans la clandestinité. Sa fermeté actuelle, en dépit de toutes les
persécutions, des tentatives d’intimidation, de corruption, lui ont
définitivement donné la place de point de rassemblement de tout ce que Ukraine a de meilleur.
Bien sûr, nos frères et sœurs aimeraient tant voir passer cette
coupe loin d’eux. Je me souviens d’un prêtre de Ternopol qui me racontait en
2015 comment les orthodoxes s’apprêtaient à défendre leurs églises. Il n’y
avait dans ses paroles aucun pathos, il ne se répandait pas en slogans
politiques, il partageait les petites scènes de la vie dans la piété de sa
communauté. A un moment, il s’est enquis si je ne l’enregistrais pas sur un
dictaphone.
- Non, dis-je dans un sourire, père, je n’enregistre pas, je
comprends tout.
Il avait très peur, mais c’était
la peur d’un homme qui prépare son arme pour le combat avec des mains
tremblantes, ne pensant pas à fuir. Quand j’entends « ukrainien », je
ne vois pas la foule de salauds qui par avidité, vanité, haine ou bêtise ont
trahi leur patrie. Je vois devant moi le magnifique visage des chrétiens
ukrainiens que j’observe depuis très longtemps, depuis l’aube des années 90.
le thuya du centre était comme celui de droite quand je l'ai mis il y a 2 ans
La
neige est enfin tombée, je regardais cet après-midi mon thuya, la neige lui va
bien, et quand il sera plus touffu, ce sera vraiment joli. Je l’ai planté il y
a deux ans, il était de la taille du copain que je viens de lui adjoindre. Mais
il a énormément changé cet été. Il a dû prendre cinquante centimètres, et il a
épaissi. Je pense que d’ici deux ou trois ans, mes trois thuyas commenceront à
masquer la maison du voisin et toutes les épaves qui sont devant. Je les ai plantés comme les cyprès dans le midi, façon haie, et ne les taillerai
pas. Je n’aimais pas trop les thuyas, en France, et même ici, je trouvais que
cela faisait prétentieux, que ce n’était pas un arbre russe, cependant, ils
poussent bien et vite, dans mon marécage, ils ne viennent pas trop haut sans
prendre trop de place, et ils restent verts.
Les
oiseaux envahissent le poirier où je les nourris. Cela fait comme de petits
fruits qui voltigent. J’ai encore quatre mois de neige devant moi, mais je
pense souvent que ceci va pousser, et cela s’étoffer, et qu’il faudrait encore
planter ceci et cela.
Rosie
n’est pas revenue depuis trois jours. Elle a passé deux nuits dehors, je n’ai
vu de cadavre nulle part. Je crois très possible qu’on lui ait fait la peau. La
dernière fois que je suis allée me promener avec elle, un bonhomme a fait
allusion au fait qu’elle devrait être en laisse, à la chaîne, en cage. Mais je
ne peux pas faire cela, pour elle ce ne serait pas une vie et pour moi non
plus. Il y a des gros chiens qui sont obéissants, mais Rosie n’en fait qu’à sa
tête. Je n’ai aucun contrôle sur elle. Ca va bien qu’elle est équilibrée et qu’elle
n’est pas agressive, mais enfin, il ne faut pas essayer de la forcer à faire
quelque chose, elle se retourne facile.
La
veille de sa disparition, elle était arrivée en boitant, et dans la soirée, j’ai
vu qu’elle avait mal. Je lui ai donné un médicament, et elle a dormi
paisiblement. Au matin, elle avait de nouveau mal. Je lui en ai donné un autre.
Une heure plus tard, elle cavalait dans le jardin et dans la rue sur ses quatre
pattes, sans problème et j’ai pensé qu’elle n’avait rien de cassé et que ce n’était
pas la peine d’aller chez le vétérinaire, ce qui avec elle est très compliqué,
car elle ne veut pas monter dans la voiture, et si elle a mal quelque part, on
ne peut pas la toucher... Je ne l’ai pas revue depuis.
Elle
est connue comme le loup blanc, et beaucoup de gens l’aiment bien, mais elle
fait des conneries et elle est impressionnante.
Elle
est complètement au dessus de mes forces et de mes compétences, mais je me
traîne un cafard terrible, car cette catastrophe ambulante est juste un animal
encore très sauvage, très libre, très puissant et assez noble, avec lequel il
faudrait établir des relations de meute et vivre dans un endroit reculé, sans
fanatiques des chaînes et des cages, enfin un ermitage dans la taïga...
C’est
curieux, je me sens de mieux en mieux, ici, je me sens à ma place, mais je me sens quand même à l’étranger, un étranger qui m’est cher, qui
m’a fascinée toute ma vie, que je me suis approprié, mais je n’y ai pas grandi.
Là où j’ai grandi, tout était bien différent, et ce pays où j’ai grandi pourrait bien mourir, assassiné par la pieuvre financière et impérialiste
transnationale. Je ne peux plus écouter de chansons françaises des années 50,
avant la pénétration massive de sous-culture amerloque de merde, cela me fait
fondre en larmes: Cora Vaucaire, Brel, Brassens, Ferré, Trenet, Nougaro... Je pense à Annonay et Pierrelatte de mon enfance, aux gens
qui m‘entouraient, à ceux que je voyais dans les campagnes et les magasins. A mes proches qui n’auraient jamais imaginé
que j’assisterais à des choses pareilles dans ma vieillesse, cette profonde destruction de notre culture, de notre identité, de notre tissu social, une destruction malveillante et acharnée.
Savoir
si le mouvement des gilets jaunes qui s’étend en Europe va nous débarrasser de
la pieuvre et de ses projets ténébreux
inhumains ? Si l’on parviendra à empêcher le traître Macron de signer le
traité de Marrakech et de nous livrer à un déferlement migratoire qui nous
effacera complètement de l’histoire et se concluera par un génocide façon Afrique du sud? Car il faut vraiment être neuneu pour penser qu'il puisse en être autrement... cela fait longtemps que tous mes indicateurs sont au rouge et que je joue les Cassandre.
Cet
après-midi, j’ai vu une vidéo prise à Paris qui m’a fait chaud au cœur :
rue saint Antoine, les manifestants dansaient sur ma valse russe préférée,
« les tranchées de Mandchourie ». Le mépris et la haine convulsive
que déclenchent ces braves Français sortis de leurs gonds chez la caste,
et ses courtisans du spectacle, de la presse, des éditions, sont absolument hallucinants,
et d’ailleurs, si je ressens cela depuis des années, depuis pratiquement ma
jeunesse, cette haine féroce de la France chez le bobo, comparable à celle des bolcheviques
d’il y a cent ans, ou des libéraux actuels, pour la Russie, c’est une découverte
pour le bon franchouillard, je vois qu’il n’en revient pas . Tant mieux. Les masques
tombent, et c’est sain.
Le patriarche Bartholomée prévient sa Béatitude (Onuphre) qu'en cas de refus de participer au "Concile", du point de vue du Phanar, il cessera d'être métropolite de Kiev:: «vous nommant par économie et indulgence Votre Sainteté le Métropolite de Kiev, nous vous déclarons que tout de suite après l'élection d'un Primat de l'Eglise de Kiev avec la participation du clergé et du peuple, d'un point de vue ecclésial et canonique, vous ne pourrez plus porter ce titre que, d'une façon ou d'une autre, vous gardez aujourd'hui en violation des résolutions des textes officiels de 1686".
Cette
lettre arrogante à un saint homme, dont les hiérarques sont l’objet de
persécutions qui rappellent au plus haut point celles des années 20 et 30 et
sont, à mon avis, dans la droite ligne, je n’ai plus eu aucun doute sur le caractère
infâme du consortium Bartholomée, Porochenko et Philarète associated, dénommé « concile
de réunification pour l’Eglise locale d’Ukraine ». Cette arrogance,
jointe à la reconnaissance du grand vizir Iznogoud des banderistes ukrainiens m'ont dégoûtée définitivement.
J’ai écrit au métropolite Onuphre pour lui manifester mon soutien et celui du
groupe que j’ai fondé il y a quelques temps, c’est ma réponse.
Celle
du métropolite et de ses hiérarques est de renvoyer cette lettre, cette convocation, sans un mot,
dans une enveloppe scellée, à son expéditeur, au Phanar.
Ceux qui prétendent que ces persécutions n'ont pas lieu en répondront devant Dieu.
Votre
Béatitude !
Nous
avons ouvert un groupe de soutien pour vous et vos fidèles.
Notre but est d’informer
les gens, surtout orthodoxes, sur les conséquences du Tomos.
Je
vous demande vos prières, pour moi, pour les membres du groupe et pour les orthodoxes
qui s’égarent derrière le patriarche Bartholomée. Je vous suis personnellement
très reconnaissante, ainsi qu’à vos hiérarques, de rayonner si fermement de foi
et d’amour dans les ténèbres où nous nous trouvons. Comme une bannière placée
par Dieu au sein de la diablerie pour nous donner orientation et espoir.
Depuis
votre procession panukrainienne, j’ai découvert le grand élan spirituel des
croyants ukrainiens et compris que puisque Dieu vous avait mis à leur tête, Il
ne les avait pas abandonnés.
Mais
pour nous aussi vous êtes devenu un espoir et un signe. Il est si évident que
le Christ n’est ni avec le patriarche Bartholomée, ni avec Philarète, qu’il n’y
a aucun doute : la véritable Eglise, c’est celle où vous êtes, et nous
savons qui vous offense et vous persécute. A celui-là, nous ne voulons pas
avoir affaire. Heureux l’homme qui ne se rend pas au conseil des impies.
Que
le Seigneur vous garde, vous et monseigneur Luc, monseigneur Vladimir,
monseigneur Paul, monseigneur Pimène, monseigneur Longin, et tous les clercs et les croyants d’Ukraine. Nous prions pour vous.
Priez
pour notre malheureuse France.
Я прошу Ваши молитвы для себя, членов группы
и заблюдавших за патриархом Варфоломеем православных людей. Я лично очень Вам и
Вашим иерархам благодарна, что в такой тьме, где мы все находимся, Вы так
твердо сияете верой и любовью. Как хоругв поставлен Богом в бессовщине, чтобы
нам дать ориентир и надежду.
С времен Вашего всеукрайнского крестного
хода, я открыла удивительный духовный подъем украйнских верующих и поняла, что
раз Господ Вас ставил на главу их Церкви, значит, он их не покинул.
Но Вы стали и для нас пример и знамение: так
очевидно, что не с Варфоломеем и Филаретом стоит Христос, и нет сомнений: где
Вы, там истинная Церковь и мы знаем, кто Вас обижает и преследует. С ним не
хотим иметь дела: блажен муж, иже не идет на совет нечестивых.
Да хранит Вас Господ, Вас и владыку Луку,
владыку Владимира, владыку Павла, владыку Пимена, владыку Лонгина и всех
клириков и верующих Украйны. Молимся для Вас.
Les clercs du diocèse de Rovno convoqués par le SBU et accusés "d'alimenter la
haine interconfessionnelle" afin de les obliger à participer au "Concile".