Le miracle du chant des enfants-martyrs du monastère Bobriniov
Il y a seize ans, un parent à moi, altiste, est passé
par le monastère Bobriniov.
Il s’est promené dans les lieux. Les églises étaient fermées. Il s’apprêtait
à s’en aller quand il vit un moine. Le moine s’approcha de lui-même et,
souriant avec une amabilité quelque peu énigmatique, lui proposa d’entrer prier
à l’église.
Ils entrèrent dans la belle église. Le moine chanta la partie de baryton du
chant des Chérubins. Et alors se produisit un miracle qui, ainsi qu’il apparut,
se produit tout le temps !!!
Dans l’église vide, au chant des Chérubins commencèrent à s’adjoindre d’autres
parties de voix enfantines. Le musicien à l’oreille absolue se rendit tout de
suite compte que ce n’était pas l’écho, ni même un chant à la tierce avec le
moine, c’était le chant enfantin de parties différentes, interprétées par de
nombreuses voix d’enfants. Le moine chanta avec els enfants jusqu’à la fin.
Mon parent et ceux qui l’accompagnaient étaient sidérés et regardaient avec
stupéfaction le visage affligé du moine. Il les invita d’un geste, en silence,
à quitter l’église, les entraîna près du mur de pierre dans son voisinage
immédiat ; et dit doucement, avec douleur et des larmes : « Ce
sont les enfants martyrs qui ont chanté avec moi. Il y avait ici un chœur religieux
d’enfants, constitué d’orphelins. Le monastère les réchauffait de son amour,
les nourrissait, les élevait, les instruisait. Quand les bolcheviques
mécréants, après la révolution, se sont rués dans le saint monastère, ils ont
mis le chœur d’enfants ici, devant ce mur, et l’ont passé par les armes… »
Le moine était l’abbé du monastère, l’higoumène Ignace (Jidkov) (+ le 7
avril 2013), qui avait transformé l’aspect du monastère aussi bien que sa vie
intérieure. C’est justement sous sa direction qu’il a été rapidement restauré.
Les mécréants sont obligés de reconnaître ce miracle, mais « l’expliquent »
à leur manière : « dans la cathédrale de la Conception de la
Mère de Dieu, il y a une chapelle qu’on a surnommée « le sanctuaire des
anges chanteurs ». A cet endroit, l’acoustique est unique : quand
dans le chœur chante une seule personne (même tout doucement), il semble que l’on
chante de partout. Il est impossible de déterminer la direction exacte de la
source du son ». https://www.facebook.com/photo.php?fbid=768410320635250&set=a.106138153529140&type=3
Le chœur fusillé
En 1918, le chœur de l’église de
la sainte Trinité de l’usine de Kizelovo vint à la fête votive de la cathédrale
de la Transfiguration du Seigneur à Neviansk (aujourd’hui région de Sverlovsk).
C’était l’été, le chœur répétait,
il faisait chaud dans l’isba, on avait ouvert la porte sur la rue. Une
patrouille de gardes rouges qui passait par là interpréta cela comme une
violation du couvre-feu et de la contre révolution. Les gardes rouges placèrent
tout le chœur derrière l’église, ordonnèrent aux membres de creuser leur tombe et
de chanter leur propre office funèbre. Le diacre Viatcheslav Loukanine, il est
sur la photo en soutane, alla prier dans l’église. C’est là qu’on le fusilla devant
les icônes, comme tout le reste du chœur. En 1918.
Viatcheslav
Loukanine a été mis au rang des saints en 2002. Priez pour les autres, ceux qui
le peuvent, notre terre est imprégnée de leur sang innocent…
Saints nouveaux martyrs et
confesseurs de Russie, priez Dieu pour nous !
Lu sur la
chronique facebook du père Gamaris et traduit par mes soins
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