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vendredi 5 juin 2020

Sauve qui peut.

Katia et Rita
J'ai vite profité du soleil, hier et ce matin, maintenant, c'est l'orage, à nouveau la pluie, il faudrait tondre tous les jours, l'été est ici très court, mais la végétation complètement enragée. Elle sait qu'elle n'en a pas pour longtemps sans doute... Quand le soleil est rare, on en cueille chaque rayon, les herbes de mon marécage comme moi-même, et les animaux couchés à mes pieds.
Ceux-ci sont vraiment très heureux. Curieusement, j'ai l'impression qu'ils en sont conscients. Blackos me regarde d'un air absolument dévôt, c'en est intimidant. A mon avis, avant mon arrivée, il n'avait jamais imaginé que sa vie pourrait prendre ce tour. Car lorsque je regarde la plupart des animaux que je vois chez les uns et les autres, même quand ils ne sont pas absolument maltraités, ils sont quand même plutôt négligés. Nourris quand on y pense, tolérés dans la maison ou enchaînés dehors. Je souhaite donc de tout coeur ne pas les laisser orphelins. Même le petit Monsieur n'en revient pas de son bonheur, après son enfance abandonnée. Il me suit en bondissant dans le jardin, dès qu'il me voit, il se précipite à ma rencontre en miaulant de joie. D'autant plus qu'il est aimant et tendre, cela ne lui allait pas du tout d'être seul, exposé à tous les dangers.
Katia est venue avec une amie pour notre rendez-vous numérique avec Skountsev sur Skype. Je crois qu'il nous fera beaucoup progresser. C'est bien dommage que je n'ai pas bénéficié de ses cours plus tôt, quand je travaillais encore à Moscou. Se débrouiller tout seul a des limites.
J'ai filé mon ancienne vielle à Katia, mais les problèmes qu'elle lui pose me confirment dans le bien fondé de mon achat d'une seconde vielle, celle de Vassia Ievkhimovitch, elle est plus facile à manier, et plus stable. Le son de la première vielle est peut-être plus beau, mais on ne peut pas trop compter sur elle, elle se désaccorde pour un rien.
L'amie de Katia qui s'appelle aussi Katia, a une petite fille qui n'a pas voulu me dire son nom. Je ne lui plaisais visiblement pas! Sans doute parce que je suis vieille... Souvent les enfants préfèrent les gens jeunes et beaux aux vieux débris. Elle a été très sage, à part cela, comme une image.
L'actualité me rend tellement malade, que j'essaie de prendre du champ, mais c'est difficile, car il s'agit bien d'une guerre, une guerre d'un genre nouveau, celle de féodaux mafieux contre les populations mondiales, et leurs gouvernements, quand ils tentent de résister à cette pieuvre extrêmement fourbe et dépourvue de toute espèce de morale. Maintenant, après le coup du Covid, qui a permis d'humilier et de maltraiter, de terroriser et de dresser des milliards de gens, on nous fait le coup de la guerre raciale, en excitant comme des pit-bulls les noirs contre les blancs. J'ai envie de vomir quand je vois des imbéciles agenouillés demander pardon  d'être blancs à des noirs déchaînés et glapissants qui les lynchent et les pillent. Vont-ils demander pardon, eux, pour les filles violées, les adolescents et les vieux tabassés, les sévices quotidiens dont sont victimes les Français, depuis qu'une caste qui ne se mélange, elle, jamais, les a lâchés sur nous? Les Russes n'en reviennent pas, mais il s'en trouve pour se réjouir, c'est bien fait pour nous, nous sommes des colonialistes, en revanche, quand les les pays de l'est leur crachent à la gueule, ils sont tout surpris, car c'était bien sûr pour leur bien que l'URSS les avait annexés après la guerre... Tout le monde ferait bien de s'apercevoir, comme j'en ai de plus en plus l'impression, et même si je n'ai pas la fibre américaine, que dans quasiment tous les pays, la même poignée de salopards et de malades mentaux déploie ses intrigues pour nous jeter les uns contre les autres, et faire disparaître en premier lieu la population blanche, c'est elle qui est en passe de subir un génocide. Et les Russes sont aussi visés que les autres, les choses sont juste moins avancées chez eux.
A Moscou, Sobianine est devenu complètement fou, avec les quelques électeurs inconditionnels qu'il lui reste, et qui considèrent les gens hostiles à ses mesures vexatoires et stupides, autant que suspectes et inquiétantes, comme des criminels. Il a décidé de tenir ainsi les moscovites muselés et en laisse jusqu'à la fin de l'année. Pourquoi la fin de l'année? L'épidémie disparaît en France, qu'est-ce lui permet de prédire combien de temps elle va encore durer ici? J'ai lu à nouveau la fable des dangers épouvantables de la chloroquine dans la chronique d'un prêtre russe, c'est dans le clergé qu'on fait courir ce bruit idiot?J'ai toujours chez moi ce garçon qui veut fuir la dictature numérique dans le grand nord pour se réfugier dans la forêt, afin d'échapper aux drones, mais il ne sait pas changer une bouteille de gaz, et ne supporte pas que son linge ne soit pas lavé à 90°, je me demande si, quand il bouffera des racines de chiendent, des orties et des champignons dans la forêt, il pourra faire sa petite lessive dans ces conditions. Et puis l'hiver, il va chasser? Ou gratter la neige pour trouver du lichen, comme les rennes? Un ami Français me dit que dès qu'il pourra, il viendra ici, car il ne supporte pas le spectacle du naufrage de notre pays. Je dis un ami, mais en fait, j'en ai deux, dans ce cas. Et je les comprends, j'espère seulement que nous n'allons pas tomber ici complètement au pouvoir des milliardaires satanistes, je compte sur la résistance des Russes provinciaux... Parallèlement, un Russe que je connais par Facebook me demande s'il y a des maisons à vendre ici, et combien; un type intelligent et plutôt marrant, avec le côté excentrique du Russe bon teint. Il me dit qu'il ne veut plus vivre à Moscou, que Sobianine est un malade mental, qu'il fait la vie impossible à ses administrés et que jamais il n'acceptera un vaccin bricolé par une équipe de fous furieux. D'après ce que j'entends dire, c'est à une ruée des moscovites hors de la capitale "intelligente" numérisée, que nous allons assister. Les gens ont pris conscience du caractère absolument inhumain et malsain d'une mégapole qui les met à la merci d'apparatchiks retors, ivres de cupidité et d'orgueil, ce qui est le cas de toutes les capitales du monde. Pauvre Moscou qui fut une si belle ville, une sainte ville, et qu'on a transformée en abcès de fixation de toutes les tares du pays... Il me semble que le monde entier devient un asile de fous, tout ce que nous faisons est absurde et atroce, mais il y a encore des neuneus pour croire en les bienfaits du progrès exponentiel à l'infini, c'est un dogme qui ne se discute pas chez ceux qui ne croient pas en Dieu et, consciemment ou non, servent le diable.
Avec tout cela, je ne suis pas près d'aller en France, ni même à Moscou, pour voir le père Valentin et la famille Asmus, ou Skountsev. Quand à Ferapontovo, où j'aurais voulu aller faire un tour, où je regrettais de ne pas m'être installée, c'est là bas les laissez-passer à chaque pas, les quarantaines. En fin de compte, je considère comme une opération très réussie de mon ange gardien mon installation à Pereslavl, le gouverneur de Iaroslavl n'est pas devenu complètement dingue, les gens restent normaux, les églises ouvertes, et nous avons un super évêque. Tout le monde fait semblant de respecter les ukases, et les flics font semblant d'y veiller. C'est la meilleure façon d'avoir la paix quand la société devient un asile d'aliénés.



Skountsev sur l'écran, et Chocha sur le radiateur!




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