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vendredi 13 mai 2022

Gay mais pas joyeux

 En référence à mon article d'hier, voici une vidéo exhaustive, ce n'est pas nous qui délirons, ce sont eux qui le disent. Gay, mais pas joyeux.

 https://odysee.com/@Vivresainement:f/yuval-noah-harari:dd

Il faut avoir les yeux ouverts. Et voir aussi l'Ukraine et la Russie à la lueur, ou plutôt aux ténèbres, de ce genre de choses et d'individus. Personnellement, je me ferai aux drapeaux rouges. Skountsev qui déteste les bolcheviques, grands massacreurs de cosaques, m'a dit: "mais c'est le drapeau de notre victoire..." Oui, bon, je sais, je connais le paradoxe, je m'y ferai, et pourtant, l'admirable livre que j'ai commencé sur les îles Solovki, la "lampe inextinguible", ne m'incite pas a adhérer à la légende. Enfin à choisir, je préfère le communisme russifié à cette horreur trotskisante brute mâtinée de nazisme, ou de nazisionisme, d'autant plus que dans cette émission, on voit la confirmation de ce que je sentais émerger, et que mon amie Isabelle appelle le cocopitalisme, soit le capitalisme pour eux, pour la caste, pour les surhommes, le communisme pour les esclaves. La société russe me démontre en ce moment qu'elle n'est pas mûre pour le Nouvel Ordre Mondial. Elle reste très humaine, avec de grands sentiments, des émotions, de l'héroïsme... le sens de la communauté et du sacrifice.



Je voudrais aussi diffuser cette vidéo. C'est une famille nombreuse de Marioupol, le petit dernier, né il y a un mois, a été baptisé Vladimir. Le père s'est cassé une jambe, vivent avec eux le grand-père et la grand-mère, dont l'immeuble a été bombardé, et aussi les deux frères invalides de la mère de famille, ils n'ont pas la vie facile, ils subsistent grâce à l'aide humanitaire, et pourtant des visages rayonnants. Ils jouent "Katioucha", la chanson fétiche de la seconde guerre mondiale. Le grand-père profite de l'interview pour saluer son copain de régiment en Russie et lui demander de le contacter. Tous envoient à leurs diverses connaissances le message qu'ils sont sains et saufs et qu'ils vont bien.


J'ai pensé à mon amie Yelena qui, depuis huit ans, traduit des témoignages sur des gens simples comme eux, et m'a dit récemment: "Ne fais pas attention à ce qu'on peut te dire, moi, maintenant, je m'en fous, parce que je téléphone à ma maman, à Marioupol, et je ne me fais plus de souci pour elle, et j'ai aussi reconnu des cousins sur un reportage! C'est ça, le plus important". 

C'est la réponse que je donnerai au troll de service, dont le dernier message m'est parvenu à l'instant, et dont je vous laisse apprécier la teneur, et à tous ceux qui lui ressemblent!

« … l'empire américano-sioniste… » : tiens-donc, cette vieille rengaine conspirationniste sur le sionisme qui refait surface, remarque qu’un nazi ne renierait certainement pas. Puis « le juif nazi ». On pourrait peut-être en sourire, si cela ne venait d’une paumée qui cautionne l’invasion fomentée par son dictateur en chef, au nom… d’une guerre contre le nazisme. À ta décharge, un Alzheimer déjà bien lancé. Le cognitif en déroute, dans un pays qui saura te prendre en charge comme il se doit. Fais-nous le plaisir d’un geste plein de cohérence : ne mets plus jamais les pieds en Occident. Même pour te faire soigner. Et profites-en pour octroyer l'asile à ton cercle de désaxés. J’ai le sentiment qu’il n’en faut pas beaucoup pour les convaincre de te rejoindre. L’air deviendrait ainsi plus respirable des deux côtés, dans le pays qu’ils quitteront et dans leur nouvelle terre d'accueil, cette Russie aux relents nauséabonds.


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