Je suis
allée chercher à la banque une attestation comme quoi j’avais bien 65 000
roubles sur mon compte courant.Auparavant, j’avais dû faire un petit virement, car j’avais été obligée
d’acheter mon billet d’avion avec ma carte russe. D’abord, comme d’habitude, et
bien que la dernière fois, une spécialiste des problèmes m’ait assurée, à l’issue d’une très longue attente, que tout serait désormais en règle, j’ai attendu
aussi longtemps, car cette fois, c’était mon compte courant qui n’apparaissait
pas. Et en fin de compte, le virement était trop récent et n’apparaissait pas
non plus. Or il faut absolument que j’ai la somme sur ce compte, pour obtenir
mon permis de séjour. Si j’ai en toutplus que cela, mais sur plusieurs comptes, ça ne marche pas. Et il me
faut faire tout cela rapidement, car les analyses médicales qui m’ont coûté
tant de tourments, avec les tadjiks à Yaroslavl, sont valables un mois. Pendant ce temps, on me lavait ma voiture en
face.Le liquide pour nettoyer les
vitres gèle dans le réservoir. Il faudrait le vider et le remplacer :
comment on fait ça ? De plus, après le lavage, la serrure du coffre arrière est gelée, je ne peux plus l'ouvrir!
J’étais
tellement contrariée que je suis allée du côté du monastère Nicétas, que je
voyais, tout blanc, parmi les arbres givrés, et j’ai même suivi le lac. Mais je
n’ai pas tellement marché, car j’avais des bottes de ville et la princesse Rita
qui n’aime pas le froid. Elle a une fourrure plus courte que mes précédents
spitz, ce n’est pas tout à fait le même modèle, et puis tout cela est
décoratif, c'est pour faire joli dans les salons, Rosie avait un poil plus court, mais incommensurablement plus serré
et impénétrable.
Le
paysage était si beau que j’avais cette impression d’avoir changé de monde qui
me prend ici, une impression très étrange et que j’ai du mal à définir :
irréelle, surréelle ? Dans les branches emmêlées d’un buisson, le ciel
apparaissait comme une explosion de gouttes de vif émail dans un fin
cloisonnement. Le soleil se prenait aux ramures cristallisées d’un bouleau et
le rongeait des pieds à la tête. Sous le givre bleu brûlaient partout des
rameaux d’or. Et le monastère semblait un grand vaisseau, prêt à appareiller,
un vaisseau extraterrestre, une construction pas de ce monde. Des lueurs
flamboyaient doucement au creux de ses murs froids et purs, et ses coupoles
miroitaient : il y a quelque chose, dans l’architecture russe ancienne,
qui ne ressemble à rien d’autre sur la terre, quelque chose à la fois d’enraciné
et d’aérien, d’ici et d’ailleurs, et cela apparaît particulièrement sensible
quand la neige et la glace recouvrent tout, même les abominables cottages qui
infestent ses parages, et que de pudiques fichus blancs rendent plus discrets.
Je pensais à ces cavaliers et ces traîneaux qui passaient par là il y a quoi ?
Un peu plus de cent ans, à cette lande que rien alors ne profanait, et plus
loin encore, mais pas si loin en fin de compte, deux cents, trois cents ans,
quelle impossible beauté devait être celle de ce lieu que traversaient le tsar
Ivan et sa suite, ou bien Alexandre Nevski ? Une beauté hallucinante, car
j’étais déjà ensorcelée par ces nuances de bleu où couvaient des feux jaunes,
et ces massifs de forêts roses, la glace et la neige faisaient de tout ce que
je voyais un subtil arc-en-ciel, et la lune se levait, une demie-lune pâle dans
un ciel mauve. La jour déclinait très vite, en déployant toutes les secrètes couleurs
de la pure blancheur.
Imaginer
tout cela quand aucun de nos monstres n’existait encore, que tout était si
grand et si vide, que les maisons à la fois modestes et fantastiques menaient leurs
rondes aux pieds des murailles encore neuves, et qu’elles résonnaient de chants,
sans nul fracas mécanique, sans le tohu-bohu de la radio, et aussi de cloches, et de cris d’animaux. Quand tout était en place, toutes les églises et les monastères de la ville, toutes ces constructions étranges et poétiques, et que les gens avaient de beaux vêtements nobles. Quand tout
était tragique et merveilleux, fervent et magique, quand tout était sacré.
En ce qui me concerne, comparer les physionomies me suffit....
Comparaison des biographies des chefs de l’EOU et de l’ELU Comment Epiphane Doumenko réalisa sa carrière en flèche La comparaison des biographies du chef de l’EOU et de celui de l’ELU de Porochenko (Eglise Locale d’Ukraine) est assez instructive. Ainsi, le métropolite Onuphre : 20 ans au monastère (parmi lesquels 18 ans de noviciat), études à l’académie de théologie (6 ans), ensuite 12 ans de travail à différents postes dans d’importantes ou moins importantes églises puis monastères, déjà avec des charges de « direction ». Il ne deviendra évêque qu’en 1990. Métropolite seulement 10 ans plus tard. Et au bout d’encore 15 ans, il a été élu à la tête de l’Eglise Ukrainienne. Et maintenant l’Epiphane de Porochenko. Tout de suite après le séminaire, en 2003, il devient secrétaire du métropolite de Rovno, ensuite il enseigne au séminaire, travaille comme rédacteur du journal écclésial local, ensuite enseigne à l’académie de théologie. Tonsuré au monastère saint Michel en décembre 2007, c’est-à-dire 4 ans après avoir fini le séminaire. Où a-t-il passé le noviciat prévu par les usages orthodoxes (Onuphre y a passé 18 ans de sa vie !), cela n’est pas clair. Après sa prise d’habit, il ne reste pas au monastère : au bout d’un mois, il devient secrétaire de Philarète, et au bout d’encore six mois, directeur des affaires de tout le patriarcat de Kiev. En 2009 il est ordonné évêque, six ( !) ans après la fin du séminaire. Onuphre mit 28 ans à faire ce parcours. Encore six ans plus tard, il est docteur en théologie et archevêque. Au bout d’un an ( !) il est métropolite. Et enfin au bout de deux ans, il est chef de l’Eglise Locale d’Ukraine. Le diplômé du séminaire mit 15 ans à devenir archipasteur, moins que le temps passé par Onuphre à vendre des cierges à la Trinité-Saint-Serge. Je ne ferai pas de commentaires. Tirez vos conclusions vous-mêmes. Iouri Tkatchev https://spzh.news/ru/socseti/58404-sravnenije-biografij-glavy-upc-i-pcu?fbclid=IwAR1iw_6Tk04LHWetxeB7nI95_MviVaBxPSYh5Hj2Odfhrgdr49VDekkZMx8
Depuis hier, c'est la carte postale de Noël, ici. Il fait -17, du soleil, et du givre. Je sors le matin pour les besoins de Rita, le ciel est bleu foncé, il pâlit très légèrement à l'est, au dessous de l'éclatante étoile du matin. Rita n'a pas envie de se geler les pattes, elle fait trois gouttes pour avoir sa "vkousniachka" et dès qu'elle l'a bouffée, pisse à l'intérieur...
Même la nuit, tout scintille. Que la création est donc magnifique... Ces fantômes d'arbres transfigurés par le givre, dans leur gangue bleue, passent au rose, puis se nappent d'or, ils deviennent pareils à une grande iconostase aux icônes d'azur.
Mon beau plombier est venu une fois de plus retoucher son installation, tellement géniale qu'il faut être un prix Nobel de physique pour en avoir la maîtrise. Après son départ, en nettoyant les traces de son intervention, j'ai trouvé la balle de Rosie, qu'elle s'obstinait à me présenter alors que je n'avais aucune envie de jouer et que souvent, elle me faisait mal. Et je me suis mise à pleurer. Depuis qu'elle a disparu, j'ai relativement la paix, je me promène avec Rita sans éveiller rien d'autre que des sourires attendris, au lieu des cris et des engueulades, mais je suis triste, j'ai le coeur fendu, je me demande ce qui a bien pu arriver à cette pauvre nounouche inadaptée à son environnement, à sa maîtresse, cette chienne de trappeur.
Je suis fatiguée, l'hiver est dur pour les méridionaux, surtout vieux. Et puis j'ai pas mal travaillé sur mon livre, je traduis aussi beaucoup, et j'en discutais avec mon amie Dany, le danger et l'infamie des temps nous épuise moralement et émotionnellement. J'interviens sans cesse, pour expliquer aux Russes que non, les gilets jaunes, ce n'est pas une révolution colorée des Américains, après avoir expliqué aux Français que non, les Russes n'avaient pas de troupes en Ukraine, mais oui, on exterminait la population du Donbass, et maintenant, il faut défendre le métropolite Onuphre, traduire, argumenter. Pourquoi est-ce que je fais tout cela?
J'ai un mal inouï à émerger le matin, et aller à l'église relève de l'exploit. En plus de l'église, il y a les démarches diverses, il y en a toujours, j'ai entrepris de transformer le permis de séjour provisoire en permis de séjour permanent, et cela me coûte, même faire mes courses me coûte. J'ai l'impression d'avoir de plus en plus de mal à grimper la falaise. Mais j'arriverai peut-être à écrire d'autres romans, après Yarilo et sa suite. C'est la seule chose que j'arriverai encore à faire.
Il est étonnant, quand on a l'esprit alerte, de constater que se lever de son lit devient problématique. Il fut un temps pas si lointain où, bien que j'ai eu du mal à démarrer depuis l'enfance, me redresser, mettre le pied par terre, et ensuite soulever tout le corps dessus était un processus si naturel et facile que je ne lui prêtais aucune attention.
Les chats et Rita guettent mon réveil pour me sauter littéralement dessus. Il y a ceux qui veulent manger, et il y a ceux qui, plus sentimentaux, veulent débuter la journée par un câlin, en particulier Blackos, qui entre en compétition avec Rita, puis, au moment où, ayant nourri la meute, je retourne m'étendre avec le petit dèje, c'est Georgette qui attaque, c'est son moment sacré, de nouveau en compétition avec Rita. Tous ces parasites n'existent que par moi, je ne peux que souhaiter mourir après eux, et sans les avoir remplacés.
Ceci est la prière adressée à Dieu par Sergueï Rijkov, pour solliciter Son aide et Sa protection: quel éclatant amour pour son pasteur, le métropolite Onuphre! Quoiqu'il arrive par la suite, on peut être sûr d'une chose: jamais une telle prière ne sera suscitée ni par Philarète, ni par Porochenko, ni par celui qui leur a conféré la possibilité maximum de nuire, le patriache Bartholomée, ni par aucun de ceux qui les suivent. Que Dieu garde notre étendard dans la tourmente, le lumineux métropolite Onuphre, et ses fidèles, contre les entreprises des organisateurs du conseil des impies.
Affermis Seigneur notre primat, notre défenseur de la foi
orthodoxe, sa Béatitude le métropolite de Kiev et de toute l’Ukraine Onuphre.
Voici mon intercesseur, que j’aime
et à qui je fais totalement confiance. Et je resterai avec lui, même si tous
sont contre lui.
Affermis Seigneur notre primat, notre défenseur de la foi
orthodoxe, sa Béatitude le métropolite de Kiev et de toute l’Ukraine Onuphre,
de tous les hiérarques fidèles, et tout notre peuple orthodoxe.
Notre souverain Tout-Puissant, Seigneur très miséricordieux,
reçois notre prière agenouillée et nos humbles larmes, offertes sur Ton Saint
Autel et les malheurs de ce temps et les peines de Ton peuple, reçois la
supplication de tous nos saints parents, que nous appelons maintenant à l'aide
et à l'intercession, afin que la lumière de Ton amour, manifestée sur Ta croix,
éclaire toutes les personnes qui souffrent dans ce monde, dans les ténèbres de
l'hostilité et de l'iniquité.
Reçois la plaidoirie du saint prince fidèle dans la foi Vladimir,
baptiste et illuminateur de notre terre ; reçois la prière des saints
martyrs Boris et Gleb, qui nous ont appris à ne pas lever la main sur notre
frère ; Reçois l’intercession de Tes saints Antoine et Théodose, et avec
eux tous les saints hommes et femmes, devenus par leurs larmes plus blancs que
la neige ; reçois les exploits des nouveaux martyrs et confesseurs, qui
nous ont gardé par leurs souffrances la foi en Toi salvatrice ; reçois les
requêtes de tous les saints de Ton Eglise, qui ont sanctifié notre terre par leur
labeur. Et reçois plus encore la Protection orante de Ta très Sainte Mère,
notre Dame, la Mère de Dieu et toujours Vierge Marie, par l’intercession
immaculée de laquelle Ton peuple fut maintes fois délivré de toute hostilité et
querelles internes. .
Entends-nous, notre Sauveur,
sois-nous miséricordieux, Seigneur, à tous ceux qui souffrent et sont accablés,
et remets-nous nos dettes, en nous apprenant à remettre leurs offenses à nos
débiteurs, car Tu es notre Dieu le seul bon et ami des hommes, et courbe Ta
colère sous Ta miséricorde, en désarmant tous les complots et les désordres au
sein de notre gouvernement, car Tu es le seul bon et le seul ami des hommes, et
nous Te rendons grâce, Père, Fils et Saint Esprit, maintenant et toujours et
dans les siècles des siècles.
Yarilo Résumé de l’ouvrage
Deux enfants martyrs se rencontrent, le tsar Ivan le Terrible, veuf inconsolable cruel, fascinant et blessé, et le tout jeune guerrier Fédia Basmanov, dont l’âme instinctive et païenne fut saccagée par son père. Compagnons de débauche nostalgiques de la pureté, ils deviennent les proies d’un égrégore politique fatal, dans lequel l’un s’enfonce sans retour, tandis que l’autre, marié de force à une jeune fille touchante et simple, amorce une difficile et dangereuse rédemption.
Il s’agit avant tout d’un hymne à la Russie, sa culture, sa mentalité, sa foi, et d’un portrait de l’âme russe à travers un conte librement inspiré par un épisode historique. Fiche auteur
Laurence Guillon est née en 1952 à Valence. Après des études de russe, une conversion à l’orthodoxie et une jeunesse chaotique, elle publie « le tsar Hérode » au Mercure de France, en 1985, et reçoit le prix Fénéon. En dépit du prix, elle ne peut pas en publier la suite, et regrette bientôt amèrement toute l’aventure. Partie travailler et vivre en Russie à partir de 1994, après avoir publié quelques albums pour enfants, elle écrit un court roman, « Lueurs à la dérive », un conte sur le Goulag et les répressions, publié plus tard par les éditions Rod. Contrainte de rentrer en France en 2010, elle repart en Russie en 2016, et à cette occasion, décide de reprendre complètement ses deux romans, celui qui fut publié et celui qui ne le fut pas pour en faire une nouvelle version, transformée par son expérience en Russie.
Laurence Guillon vit à présent à Pereslavl Zalesski et tient un blog relatant son implantation et ses observations en pays russe, les « Chroniques de Pereslavl » https://chroniquesdepereslavl.blogspot.com.
Descriptif technique
Format : 150 x 230 cm
Pagination : 550 pages
ISBN : 978-2-312-06399-7
Publié le 12-12-2018 par Les Éditions du Net
GENCOD : 3019000006902
Prix de vente public : 31 € TTC
Pour commander
Auprès de l’éditeur : www.leseditionsdunet.com
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tableau d'Apollinaire Vasnetsov "petit matin au Kremlin"
Mon
« décembriste », comme on dit ici, a fini de fleurir. L’année
dernière, à cause de mes perpétuelles absences, il n’avait pas fleuri du tout
tellement il était mal en point. Les orages grondent de partout,
Pereslavl-Zalesski est calme, ma maison encore plus. Je déneige avec Rita, je
nourris mésanges et moineaux. Le voisin Nikolaï croyait que j’avais donné
Rosie. Elle l’accompagnait à la pêche. Je traîne une tristesse sourde, une
certaine culpabilité aussi, mais que fallait-il faire ? L’attacher,
l’enfermer ? J’en avais discuté avec quelqu’un qui aime et connaît les
chiens, et qui m’avait dit de la laisser vivre sa vie. Ce n’était pas l’avis de
la dresseuse Olga, mais elle est bâtie comme un mec et elle n’a pas quarante
ans, s’imposer à un chien puissant est dans ses cordes. Du reste, quand je lui
avais confié Rosie, celle-ci avait été vraiment contente de me revoir, et pas
seulement parce qu’elle m’aimait bien. La caserne n’était pas son truc. J’ai
ainsi perdu aussi des chats que j’adorais, et qui allaient faire la chèvre de
monsieur Seguin jusqu’au jour où le loup les a mangés.
J’espérais
qu’elle atteindrait l’âge auquel elle se calmerait sans faire de mauvaises
rencontres…
Les
traces de ses déprédations sont partout : la rampe de l’escalier, les
framboisiers. Traînent aussi des objets,
une longe, son écuelle, son panier plein de paille.
Si
j’avais pu la donner à une bonne famille, je l’aurais fait. Une famille avec un
homme, des enfants, c’était cela qu’il lui fallait, pas une vieille intello
grognon qui traîne la patte.
Le
père Constantin m’a pris une interview sur le folklore et j’ai lu un article
russe tout à fait dans la ligne de ce que je lui ai raconté. La Russie a
approuvé le pacte de Marrakech, ce qui me glace le sang. On me dit que les
migrations ne remonteront pas jusqu’à ce pays froid et pauvre, mais là n’est
pas la question, la question est que la plupart des gouvernements, le
gouvernement français en premier, mais même le gouvernement russe, sont les
ennemis de leur population, et la trahissent. Ils trahissent sa culture, sa
foi, ses ancêtres, et les milliers de gens qui sont morts pour bâtir et
défendre tout cela. Ils ne respectent rien, tournent en dérision tout ce que
nous avions de plus saint, et de plus sain,et ce qui se met en place ne me paraît pas mieux que le communisme ou le
nazisme, en réalité, c’est dans la droite ligne : vouloir transformer tout
un pays rural en prolétariat par la répression, la famine, les exécutions, les
camps. Vouloir une race pure. Ou au contraire, décider qu’il n’y aura plus de
peuple homogène et qu’on nous métissera de force pour obtenir une « nouvelle
race », et ceux qui organisent tout cela, ils se mélangent ?
Sommes-nous des vaches d’élevage ? Oui, nous sommes du bétail, et àla lueur de ce pacte, je comprends toute la
politique mise en œuvre , le dressage par la propagande, les affiches où l’on
voit des noirs enlacer des blanches (toujours un type noir avec une femme
blanche, jamais le contraire), les séries où les blancs sont d’immondes
franchouillards, les colorés des gens très bien que la misère accule parfois à
mal se conduire, mais c’est si compréhensible, dans le pays de cons où ils sont
venus apporter toutes leurs merveilleuses qualités si peu appréciées. L’indulgence
des tribunaux qui ne répriment pas le viol, les lynchages et les pillages des
nouveaux-venus, mais sont impitoyables envers les indigènes qui se défendent.
Les ricanements de Bernard Henry-Lévy sur les binious, et tout ce qui est
français et enraciné, comme au bon temps où Trotski et Lénine crachaient leur
haine sur ces imbéciles de Russes et exterminaient paysans et cosaques chrétiens.
J’ai eu une discussion avec un intellectuel libéral sur facebook, un homme
doucereux, qui se considère visiblement comme quelqu’un de très intelligent, et
m’a finalement démasquée : « Vous êtes pour une population
patriarcale, paysanne et homogène qui fait des rondes autour de son tsar vénéré ? »
Oui. Bien sûr. Tout en sachant que le mal est fait, qu’en tuant notre roi et
notre tsar, nous nous sommes suicidés. A la suite de ce roi, et de ce tsar, les
meilleures couches de la population ont été massacrées avec une méchanceté et
une vilenie sans précédent. Elles ont en grande partie disparu dans les guerres
de la république ou la guerre civile russe, puis dans la guerre civile
européenne de 39-45. On les a forcées à quitter la campagne pour servir d’esclaves
tarifés dans les usines ou les firmes internationales. On a persécuté leur
culture et leur foi. On les a « rééduquées ». Ce qu’il reste de nos
populations a été gravement endommagé par ces saignées et par ces lavages de
cerveaux. Et maintenant, on nous déverse l’Afrique sur la tête, mais au fait,
qu’est-ce qu’elle en pense, l’Afrique ? J’ai vu s’exprimer deux
intellectuels africains qui n’étaient pas tellement d’accord avec cela. Qui voient
comme moi la manipulation.
Je
parle de la France, mais si la Russie a été protégée par le rideau de fer plus
longtemps, effet secondaire bénéfique du communisme qui a échoué à remplir ici
sa mission jusqu’au bout, en raison, je pense, de l’exceptionnelle résistance
des qualités intrinsèques du peuple russe, des virus y sont aussi à l’œuvre, et
essaient de pourrir les mentalités, de culpabiliser les Russes qui aiment leur
pays et sa culture, de les tourner en ridicule, et je comprends pourquoi le « ministre
de la culture » ferme les yeux sur la destruction du patrimoine, promeut
des spectacles d’avant-garde dégradants qui démolissent notre héritage
classique, et ferme le centre de folklore au moment où il connaît une
renaissance… Mais alors pourquoi la résistance de Poutine au NouvelOrdre Mondial, et la haine qu’il suscite chez
ses suppôts ? Et si vraiment il résiste, pourquoi approuver ce pacte ?
J’ai
la faiblesse de tenir à ma culture, à mon héritage. J’ai adoré Andersen, et pour moi, Kay et
Gerda sont nordiques, blonds aux yeux bleus, si j’ai envie de voir un petit
noir, je regarderai Kirikou. J’aime les Français et les Russes tels qu’ils
sont. Je n’ai pas envie de les voir noircir. Il a fallu des générations et des
générations pour constituer ces peuples qui sont à mes yeux des entités sacrées
qui ont un rôle à jouer sur le chemin que fait l’humanité vers l’aboutissement
de toutes choses. Des migrations aussi, mais naturelles, spontanées, des
apports extérieurs culturels et génétiques occasionnels. En réalité, les Russes
ont rencontré dans le nord des tribus finnoises, mais ils sont très peu
mélangés, les mongols ne faisaient que passer, razzier, prélever tribut. Ceux
qui se sont le plus mélangés, ce sont les nobles, et puis aussi, aux
frontières, les cosaques. Et pour ce qui est de la France, on nous parle
toujours des migrations, elles ont eu lieu mais de façon également naturelle,
et quand je regarde les recherches généalogiques des membres de ma famille que
cela intéresse, je vois des ardéchois jusqu‘au XVI° siècle, avec des
Arlésiens, ou en ce qui nous concerne plus directement, un Allemand au XIX°
siècle. Comment peut-on décider pour les autres, depuis son empyrée supranationale
de pervers abrutis d’orgueil, de submerger une race (car lorsqu’il s’agit des
blancs chrétiens, on pense bien à une race n’est-ce pas ?), de détruire
toute une culture, ou plus généralement d’ailleurs, la culture, de commettre
purement et simplement un génocide, car c’est de cela qu’il s’agit, j’en mets ma main au feu. Tous ces gens de pouvoir puent le mensonge, le meurtre, la cupidité, la
folie, la luxure, la vulgarité et même la bêtise. Ils ont des suppôts partout, le monde de
la culture reconnue, officielle, n’est plus qu’une assemblée de courtisans à leurs
ordres, même le pape et le patriarche Bartholomée sont des leurs, agents
efficaces de la « religion du futur » et de la destruction de nos
terroirs ancestraux et de la pureté de notre foi. Dans ces ténèbres montantes,
il ne me reste que l’orthodoxie, dont le métropolite Onuphre et ses fidèles
ukrainiens sont actuellement l’étendard, et le monde des folkloristes, oui, il y
a le métropolite Onuphre. Et en France, les gilets jaunes qui font tomber les
masques.
On
peut rêver d’une révolte universelle des peuples désabusés, façon Donbass à l’échelle
européenne, mais je crains que ce ne soit un baroud d’honneur, car avec les
migrants, l’oligarchie mafieuse du NOM a une arme fatale plus efficace que la
bombe atomique. Les couillons de 25 ou 30 ans, bourrés de testostérone qui
embarquent en pensant trouver petites blondes à volonté, subsides, appartement gratuit,
et débarquent avec des grimaces et des doigts d’honneur, ne seront pas arrêtés
par des discours raisonnables ou la voix des quelques intellectuels conscients
que comptent leur pays d’origine. Ils sont excités au meurtre, au viol et au
pillage par tout l’appareil complaisant de ceux qui les invitent, la presse,
les tribunaux, ceux qui sont arrivés avant eux et plastronnent avec impudence
en insultant l’européen du cru.
J’accueillerais
avec bonheur une glaciation. Ou un bug informatique gigantesque et
irrémédiable. Ce serait dommage pour les contacts lointains que je garde ou que
je me suis trouvé. Mais cela désamorcerait peut-être cette abomination finale…
Mes sept citations préférées des homélies du métropolite Onuphre
Primat de l’EOU sur la fidélité, le Tomos de Dieu
Par l’archiprêtre Vladimir Viguilianski
L’HOMME DE L’ANNEE
C’est sans conteste sa Béatitude le métropolite Onuphre, un
homme humble , mais indomptable, libre mais audacieux, intréide ais craignant
Dieu, doux mais inflexible, désintéressé mais fidèle à Dieu etl’Eglise, ouvert mais responsable de son
troupeau.
On publie sur la toile de nombreuses citations de ses
homélies, mais voici celles qui me plaisent le plus :
Si même il ne restait sur la terre qu’un seul homme fidèle
au Seigneur, il aiderait par son existence ces fous qui se sont éloignés de
Dieu.
Il y eut beaucoup de dirigeants, beaucoup de philosophes, de
sages qui se trouvaient sans cesse sur le champ du service social, et s’exposaient
chaque jour pour le monde, déclaraient leurs pensées, leurs désirs, le monde
les a déjà oubliés depuis longtemps. Mais les saints, qui vivaient dans le
désert et aimaient Dieu, qui priaient pour ce monde, l’humanité s’en souviendra
éternellement.
Aucun péché ne peut triompher de l’homme s’il est baptisé et
s’efforce de vivre avec Dieu, s’il prie et si, ayant péché, il se repent ;
il se corrige, il travaille sur lui-même, s’oblige à faire le bien, d’un tel
homme personne ne peut triompher.
Si nous ne pardonnons pas à celui dont nous supportons les
offenses, alors Dieu ne nous pardonnera pas. Pas parce que Dieu ne veut pas
nous pardonner, mais parce que celui qui ne peut pardonner est plein de haine,
et ne peut faire place en lui-même à la grâce que Dieu veut lui donner…
Nous devons recevoir le Tomos de Dieu, pour qu’il nous donne
le pardon de nos péchés.alors nous serons libres.
Le Christ est le chef de l’Eglise et nous n’en sommes qu’une
partie. Aucun homme ne pêut rempalcer Dieu. C’est pourquoi nous devons nous
rappeler une vérité simple : on peut entrer dans l’Eglise, on peut en
sortir, mais on ne peut pas la créer, autrement ce sera déjà une autre Eglise,
qui ne sera pas du Christ.