Dimanche du pharisien et du publicain. L'homélie du père Andreï était bien, mais je l'aurais souhaitée plus courte. J'avais vraiment du mal à me tenir debout. Je pensais au nombre de fois où j'invective de vrais salauds sur facebook, alors que le vrai salaud de cette histoire, par son repentir, est placé au dessus du juste qui le méprise.
Au café français, j'ai rencontré les deux dentistes qui m'avaient ramenée de l'aéroport jusqu'à chez moi, la dernière fois que je suis allée en France. Cela m'a rappelé qu'après les genoux, il me faudra m'occuper de mon râtelier... sans doute vais-je m'adresser à eux, puisque Dieu les met obstinément sur mon chemin... Le café français est pour eux une escale agréable sur la route de Moscou.
Puis vers trois heures, j'ai vu arriver Louisa, la femme à l'accordéon et aux tableaux en perles de rocaille, avec son mari, et sa petite-fille Olessia, qui a besoin de cours de français. Je n'ai aucune envie de donner des cours de français pour trois francs six sous, mais Olessia est une adolescente adorable. Elle a déjà un bon niveau entièrement théorique, parce que c'est le genre qui travaille à l'école et elle n'est pas bête. Mais aucune pratique, parce que sa prof elle-même n'en a pas. Elle comprend les textes, peut les traduire, mais elle les prononce terriblement mal, et ne peut pas s'exprimer. Nous les avons lus ensemble et cela allait déjà mieux, je lui ai fait un enregistrement pour qu'elle puisse travailler la prononciation chez elle, et lui ai donné des indications, puis j'ai essayé de lui poser des questions sur les textes pour la faire parler un peu.
Louisa m'a ensuite déclaré qu'il me fallait absolument une sonnette, et que son mari Slava allait s'occuper de l'installer. Ils sont extrêmement gentils, un peu encombrants, mais gentils!
Tant qu'ils ne me mettent pas une palissade en profilastyl ni ne m'offrent une bergère à capeline en perles de rocaille...
Mon électricien m'a apporté des poireaux et des oeufs maison, de la part de sa mère, et une invitation à venir déjeuner chez eux "avant le carême". J'ai fait une soupe française avec les poireaux, la poireaux-pomme de terre de base, et j'ai rajouté du persil et du céleri que j'avais fait sécher cet été et qui est bien meilleur que la production Ducros, même quand celui-ci se décarcasse...
Je ne sais si c'est la jalousie, trop de chats, mais la dernière manie de ma chatte Georgette est de pisser sur mes affaires. Ainsi, je cherche partout d'où vient l'odeur de pisse de chat jusqu'à ce que je découvre que cet être pervers en a imprégné mon pull favori. Le matin, lorsque je ne me réveille pas assez tôt à son goût, elle attaque à coups de griffes la porte de ma chambre, celle que j'ai décorée, et cela malgré mes torrents d'insultes et mes jets de pantoufles.
Elle grogne en réponse quand je l'engueule, et elle grogne lorsque je la dérange en bougeant dans le lit ou sur ma table de travail... Nous avons ainsi de véritables échanges d'invectives.
Dehors, les bouvreuils ont rejoint les mésanges autour de la mangeoire.
Au café français, j'ai rencontré les deux dentistes qui m'avaient ramenée de l'aéroport jusqu'à chez moi, la dernière fois que je suis allée en France. Cela m'a rappelé qu'après les genoux, il me faudra m'occuper de mon râtelier... sans doute vais-je m'adresser à eux, puisque Dieu les met obstinément sur mon chemin... Le café français est pour eux une escale agréable sur la route de Moscou.
Puis vers trois heures, j'ai vu arriver Louisa, la femme à l'accordéon et aux tableaux en perles de rocaille, avec son mari, et sa petite-fille Olessia, qui a besoin de cours de français. Je n'ai aucune envie de donner des cours de français pour trois francs six sous, mais Olessia est une adolescente adorable. Elle a déjà un bon niveau entièrement théorique, parce que c'est le genre qui travaille à l'école et elle n'est pas bête. Mais aucune pratique, parce que sa prof elle-même n'en a pas. Elle comprend les textes, peut les traduire, mais elle les prononce terriblement mal, et ne peut pas s'exprimer. Nous les avons lus ensemble et cela allait déjà mieux, je lui ai fait un enregistrement pour qu'elle puisse travailler la prononciation chez elle, et lui ai donné des indications, puis j'ai essayé de lui poser des questions sur les textes pour la faire parler un peu.
Louisa m'a ensuite déclaré qu'il me fallait absolument une sonnette, et que son mari Slava allait s'occuper de l'installer. Ils sont extrêmement gentils, un peu encombrants, mais gentils!
Tant qu'ils ne me mettent pas une palissade en profilastyl ni ne m'offrent une bergère à capeline en perles de rocaille...
Mon électricien m'a apporté des poireaux et des oeufs maison, de la part de sa mère, et une invitation à venir déjeuner chez eux "avant le carême". J'ai fait une soupe française avec les poireaux, la poireaux-pomme de terre de base, et j'ai rajouté du persil et du céleri que j'avais fait sécher cet été et qui est bien meilleur que la production Ducros, même quand celui-ci se décarcasse...
Je ne sais si c'est la jalousie, trop de chats, mais la dernière manie de ma chatte Georgette est de pisser sur mes affaires. Ainsi, je cherche partout d'où vient l'odeur de pisse de chat jusqu'à ce que je découvre que cet être pervers en a imprégné mon pull favori. Le matin, lorsque je ne me réveille pas assez tôt à son goût, elle attaque à coups de griffes la porte de ma chambre, celle que j'ai décorée, et cela malgré mes torrents d'insultes et mes jets de pantoufles.
Elle grogne en réponse quand je l'engueule, et elle grogne lorsque je la dérange en bougeant dans le lit ou sur ma table de travail... Nous avons ainsi de véritables échanges d'invectives.
Dehors, les bouvreuils ont rejoint les mésanges autour de la mangeoire.