C'est intéressant, l'atelier de réparation des ordinateurs vient de m'appeler pour me dire que dans celui que je leur ai donné, pour essayer de récupérer les dossiers et de le remettre en marche, il n'y avait pas de disque dur. Où est passé le disque dur? Le jeune réparateur ne répond pas, pour l'instant. Qu'avait-il besoin d'enlever le disque dur, et qu'est-ce qu'il en a fait? Le propos de départ était de changer la carte mémoire... il a changé d'ordinateur, j'ai perdu tous mes dossiers, et le disque dur de l'ordinateur neuf! Mais le vieil ordinateur, lui, ne marche pas mieux, car il est en windows 7 et trop vieux pour le passer en windows 10 donc il n'a plus de mises à jours, notemment de protection.
Je pressens qu'outre la traduction perdue qui me coûte 30 000 roubles, je devrai me racheter un ordinateur, en y mettant le prix étant donné le contexte, c'est-à-dire minimum 40 000.
Le jeune homme est dans la misère, et je voulais l'aider, en lui confiant ces interventions sur mon ordi, et non seulement je ne l'ai pas aidé, mais je me suis causé des problèmes infinis, c'est ce qu'on appelle une tentation.
Pour tout arranger, j'ai découvert que l'un de mes malfaiteurs domestiques avait chié et pissé sous mon bureau. Je soupçonne que c'est Chocha qui a déjà plusieurs fois pissé sur ma balance. Je l'ai vue aller dans la douche, ce qui ne me dérange pas, mais à cause de la balance, j'ai fermé la salle de bains aux chats, ainsi que l'appartement des invités. Mon bureau étant à côté de la salle de bains, ils ont déplacé le théâtre de leurs exploits. Sous ce bureau, j'avais installé un coussin, pour leur permettre de s'installer plus près de leur déesse tutélaire, eh bien j'ai découvert il y a deux jours qu'il était imprégné de pisse, je cherchais d'ailleurs partout d'où venaient les odeurs. Je ne sais pourquoi, ils se sont mis à pisser dans l'entrée, des mares, en une seule journée, j'ai nettoyé trois fois, et la troisième fois, j'ai explosé de rage, je les ai tous traités de tous les noms et chassés de ma chambre, coupables et innocents. Cette imbécile de Chocha est venue en rampant me donner des coups de tête affectueux, or c'est généralement elle qui me fait des coups pareils, ou Georgette, dans leur compétition permanente pour occuper la première place. Ils ont une caisse dans l'entrée extérieure de la maison, mais ce que je ne comprends pas chez ces emmerdeurs, au sens strict du terme, c'est pourquoi ils ne vont pas dehors comme tous les animaux normaux, et c'est valable aussi pour Rita, que sa maîtresse ne promenait jamais, et qui fait semblant d'aller dans le jardin pour avoir sa récompense, mais pisse résolument sur une couche, ou à côté. Rita, si je ne l'avais pas prise, personne ne l'aurait supportée, et en effet, dans l'appartement de location de son ex maîtresse, si elle avait pissé régulièrement sur la moquette, cela aurait posé des problèmes.
La ville de Kazan a refusé le régime de la "deuxième vague" et tout ce que Sobianine installe à nouveau à Moscou et qui coulera définitivement les petites entreprises, comme en France, en sabotant les études des enfants et en empoisonnant la vie des vieux et des familles. A Kazan, ils ont détruit toute le vieille ville comme des sauvages, mais au moins ils ne sabordent pas l'économie et n'emmerdent pas le monde avec la psychose imposée de l'état profond mondialiste.
A Pereslavl, on intimide à nouveau les commerçants, qui sont obligés de ressortir le masque. Mais cela ne prend pas, tout le monde échange des regards entendus, il y a bien un contingent d'hypocondriaques impressionnables et manipulables, mais les gens n'ont pas envie de vivre comme des animaux de laboratoire.
Je vois régulièrement des diatribes de sectateurs du masque qui sont convaincus qu'un chiffon forcément sale sur le museau fait d'eux des citoyens responsables et des sauveurs de l'humanité, ce sont des gens qui croient encore qu'ils sont gouvernés par des démocrates normaux qui font des erreurs, bien sûr, mais qui veulent le bien de la population, ou être réélus. Ils croient que leur vote est encore important. Ils croient que la télé et les journaux disent la vérité. Mais tout ça c'est du cinéma, bonnes gens, nous ne décidons plus de rien, nos éléctions sont une pure mascarade, comme les mesures anticovid, le monde entier est un bal masqué macabre, et ceux qui sont à l'orchestre ne sont pas bien intentionnés. Les gens comme moi sont appelés ici les dissidents du covid, et effectivement, si l'on est contre le masque et que l'on flaire l'arnaque, on est obligatoirement un négationniste du covid, mais non, pas du tout. Je ne nie pas la maladie. Elle existe, en tous cas elle a existé, elle se manifeste encore. Mais qu'elle serve de prétexte à des manipulations sociales ténébreuses de grande envergure ne fait pour moi aucun doute, et c'est beaucoup plus terrifiant que la maladie elle-même, qui a fait des victimes, mais qui n'est quand même pas, et de loin, la peste bubonique. En tous cas, le masque ou la fermeture des bars et des restaurants ne sont certainement pas des moyens de nous sauver. Ni l'isolation des vieux, et en tant que vieille, je vous demande de nous laisser vivre et mourir en paix, les saigneurs de la caste. J'ai tellement perdu toute confiance en votre horrible bande que je ne vais même plus chez le médecin, je me confie à Dieu. Je suis presque mûre pour vivre comme les amish ou plutôt les vieux-croyants.
Ce qui me fascine, c'est la véhémence et la condescendance des chevaliers du masque, qui me traitent de madame Irma du café du Commerce et d'obscurantiste, alors qu'ils se fient eux-mêmes aveuglément à des politicards mafieux, des médecins de plateaux véreux, des journalistes pourris ou des idéologues complètement allumés qui se prennent pour des surhommes. Quand je vois la gueule des membres de cette caste, je prends peur, un tableau de Goya ou de Jérôme Bosch, un trombinoscope infernal, remplacez le costar et le brushing par des capes et des capuchons et vous aurez la galerie de gargouilles d'une église gothique. Mais les gens ont été dressés à "ne pas juger au faciès", c'est-à-dire à ne plus avoir le simple discernement des paysans d'autrefois qui sortaient leur escopette au vu de certaines trognes patibulaires rôdant autour d'un village. Les mines patibulaires, bien coiffées, bien propres sur elles, nous en avons maintenant plein les parlements et plein les ministères et plein les plateaux de télévision de tous les pays. Des gueules à qui je ne confierais ni ma santé, ni mon porte-monnaie, ni mon chien, ni surtout mes petits-enfants si j'en avais.
J'imagine ce que devaient ressentir les Russes conscients devant l'installation des bolcheviques, ou les Allemands devant celle du nazisme. Mais d'une certaine façon, ce "no future" me donne une espèce d'insouciance, de liberté, derrière l'inquiétude et même l'horreur que m'inspire "l'avenir radieux": je vis au jour le jour, je profite de chaque instant, qui vivra verra, et je me confie à Dieu, pour me garder et du Covid et de ceux qui l'utilisent afin de semer la psychose collective et la discorde au sein des divers troupeaux affolés. Je vis, et ne suis pas partante pour survivre à tout prix, masquée, enfermée, traquée "pour mon bien".
En réalité, il suffirait de dire à ces marionnettistes que nous ne jouons plus. Mais nous sommes encore beaucoup trop nombreux à jouer.
|
Urbanisme local: cette petite maison décorée, seule survivante au milieu de tous ces gros monstres, et strictement désormais inutilisable, aucune vue, plus d'air, plus de lumière. Je me sens très solidaire, car moi aussi, je suis une survivance archaïque au milieu des mutants, et je pense souvent au rhinocéros de Ionesco, que j'avais vu à treize ans à la télé, interprété par Jean-Louis Barrault. Cela m'avait profondément impressionnée et angoissée, je sentais déjà que c'était l'allégorie du monde dans lequel j'avais vu le jour.
|
Le
miroir de la lune n’ose plus refléter
Les
ténèbres rougies de nos atrocités
Que tout
l’azur du ciel ne peut dissimuler
Et l’on voudrait
pourtant penser à autre chose
Prendre
le temps béni de voir pousser les roses
Mais
tous ces corps meurtris, ces débris calcinés
La
spirale noire qui creuse sous nos vies
Crient
dans le silence que tout est terminé,
La fête
qui semblait devoir toujours durer,
La fête
illusoire, la voilà bien finie
Et ses
ordonnateurs, laissant tomber le masque,
Sous les
folles clameurs des foules ahuries,
Agitent
glapissants le fusil et le casque
Le
drapeau, la patrie qu'ils ont pourtant honnie,
Qu'ils
ont pourtant trainée dans le sang et la boue
Et
qu'ils fourrent à présent dans tous leurs mauvais coups.
Démons,
goules, vampires, bandits, putains, valets
Qui
partout sur la terre allument des brasiers
Pour y
changer en or leur monnaie de papier,
Les
voilà tous dansant sur nos tombes futures.
Et
l’unique chose dont je puis être sûre
C'est
qu'à leur bal maudit, je n'irai pas valser
Sans
doute je mourrai, mais sans avoir chanté
Les
louanges du diable et de ses diablotins
Qu'encensent
bégayant tous ces tristes pantins.