Voici un autre Français, un précurseur, qui est parti en Russie, comme moi, en 94, et cela sans retour. Le père Basile Pasquiet est maintenant définitivement russe, quoique très attaché à ses racines vendéennes. Je l'ai connu il y a déjà quelques années, grâce à mes cosaques qui étaient allés chanter dans sa ville. J'ai traduit ce petit article de la revue "Thomas", la revue orthodoxe à l'usage de ceux qui doutent, pour laquelle j'ai ouvert une page sur Facebook, "la Russie vue par les yeux de Thomas".
Il y a huit ans, le 25décembre, le saint Synode a confirmé
dans le statut de supérieur du monastère d’hommes de la sainte Trinité à
Tcheboksary l’archimandrite Basile (Pasquiet), moine russe, français d’origine.
Le père archimandrite a pris la direction d’un monastère déjà restauré mais pas
complètement remis en ordre : il avait encore à mettre en valeur le
territoire du monastère et près de celui-ci, à restaurer l’église du grand
martyr Théodore Stratilate, la chapelle de saint Nicolas le Thaumaturge, est
apparu également une église domestique dans les appartements de l’higoumène.
L’année écoulée a aussi donné à l’archimandrite Basile une
autre occasion de création : du désert de la Transfiguration du Sauveur de
Gerontievo, qui était sous la juridiction du monastère de la Trinité de
Tcheboksary, restait une source, dont les chroniques du monastère rappelaient l’existence.
A cet endroit se poursuit aujourd’hui la reconstruction du quai, dans la beauté
duquel il serait convenable d’éterniser la mémoire de l’ermitage.
- Figurez-vous comme ce serait bien si maintenant, l’hiver,
depuis le monastère et le long du désert, les gens glissaient le long du quai
en troïka ! Il faut à notre pays
ressusciter des traditions russes de ce genre, dit l’archimandrite Basile
pendant les prises de vues de cette histoire.
Crèche française pour les enfants de Tcheboksary |
Texte et photos Alexandre Gavrilov pour "Thomas"
traduction Laurence Guillon
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