Pour me changer de la clôture, j'ai passé la débroussailleuse. En réalité, je vais faire de la sculpture de terrain, je ne vais pas tout passer à la tondeuse, mais ménager des zones sauvages, c'est conseillé par la permaculture russe et pas seulement russe. En revanche, il faut délimiter ces zones. J'en ai deux vraiment humides, je vais les abandonner aux roseaux, planter dans l'une un saule nain, dans l'autre des hostas qui proliféreront comme ils voudront. Le long de la maison, côté sud, je vais faire une banquette d'hémérocalles, elles aiment les marécages. En Russie, elles, forment des touffes énormes, et sous ces touffes, pas besoin de tondre. Au milieu de la banquette pousse aussi une belle touffe d'oseille, je vais régulièrement m'y servir. Elle a poussé toute seule et je la ménage, comme la menthe.
Dans l'après midi m'appelle Boris le cosaque: "Larissa (c'est comme ça qu'il a décidé de me nommer), je suis à Moscou, mais ma femme est devant ta porte, va lui ouvrir, elle t'a tricoté des chaussettes...
- Des chaussettes?
- Oui, va lui ouvrir."
Je trouve derrière le portillon sa femme Ira, sa fille Marfa et les chaussettes. "Elles sont inusables et chaudes". Merci Ira, merci Marfa... Elles n'ont pas voulu entrer, elles allaient se promener.
Je ne fais pas les trois quarts de ce que je dois faire, c'est effrayant. Je voulais louer les services d'un tondeur de terrain, mais c'est sûr qu'il ne pratiquera pas la tonte chirurgicale et sélective, il va tout me ravager, l'oseille, les orties, les roseaux...
Je vais donc peut-être payer plutôt un peintre de clôture.
J'ai été contactée par Yevgueni, qui défend la berge du lac contre les promoteurs, il vient passer l'été dans son ravissant village jusqu'à présent épargné par le siding et la tuile métallique, et me propose de faire connaissance avec lui, sa famille et son prêtre le jour de la Trinité, c'est-à-dire dimanche. Ce même jour débute un grand festival de folklore à Rostov le Grand...
Une fois tondus les emplacements, je délimite les espaces où je vais faire un potager en carré, mais je pense que le potager lui-même attendra jusqu'à l'été prochain. Je pose les planches de mon ancienne palissade par terre en ménageant des espaces.
D'ailleurs, je fais cela dans tout le jardin, une succession d'espaces.
Dans l'après midi m'appelle Boris le cosaque: "Larissa (c'est comme ça qu'il a décidé de me nommer), je suis à Moscou, mais ma femme est devant ta porte, va lui ouvrir, elle t'a tricoté des chaussettes...
- Des chaussettes?
- Oui, va lui ouvrir."
Je trouve derrière le portillon sa femme Ira, sa fille Marfa et les chaussettes. "Elles sont inusables et chaudes". Merci Ira, merci Marfa... Elles n'ont pas voulu entrer, elles allaient se promener.
Je ne fais pas les trois quarts de ce que je dois faire, c'est effrayant. Je voulais louer les services d'un tondeur de terrain, mais c'est sûr qu'il ne pratiquera pas la tonte chirurgicale et sélective, il va tout me ravager, l'oseille, les orties, les roseaux...
Je vais donc peut-être payer plutôt un peintre de clôture.
J'ai été contactée par Yevgueni, qui défend la berge du lac contre les promoteurs, il vient passer l'été dans son ravissant village jusqu'à présent épargné par le siding et la tuile métallique, et me propose de faire connaissance avec lui, sa famille et son prêtre le jour de la Trinité, c'est-à-dire dimanche. Ce même jour débute un grand festival de folklore à Rostov le Grand...
Une fois tondus les emplacements, je délimite les espaces où je vais faire un potager en carré, mais je pense que le potager lui-même attendra jusqu'à l'été prochain. Je pose les planches de mon ancienne palissade par terre en ménageant des espaces.
D'ailleurs, je fais cela dans tout le jardin, une succession d'espaces.
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