Hier s’est produit un événement que je redoutais
depuis longtemps et auquel pourtant je n’arrivais pas à croire : Notre
Dame de Paris a brûlé. Je regardais les photos et les vidéos : la cathédrale
prenait une étrange splendeur mortelle,elle connaissait une sorte de
transfiguration ultime, elle était pareille à une énorme et somptueuse lampe ajourée, à croire que les
belles et saintes choses périssent bellement. Je pensais qu’un de ces jours on
la ferait sauter, mais on l’a livrée au feu, comme Jeanne d’Arc.
Bien sûr, on n’a pas encore prouvé qu’il
s’agissait d’un acte de malveillance, j’en suis quasiment certaine, pourtant,
car l’église a résisté à tant de choses, et puis, depuis quelques temps, c’est
tous les jours que les églises de France sont impunément profanées, insultées
et souvent détruites par l’état lui-même, pour laisser place à des mosquées, je
considère qu’on a créé un terrain favorable à ce genre d’événements, et qu’il
soit délibéré ou non, la joie de la « diversité » et des dégénérés
français qui la préfèrent à leur propre peuple, ou qui ne voient pas la
différence entre la disparition d’une cathédrale que leurs ancêtres ont mis
deux cents ans à construire il y a presque mille ans, avec celle de l’incendie
d’un garage ou d’un supermarché, prouve que les uns et les autres s’associent
de toute façon au désastre en intention. Ils ricanent, ils dansent sur notre
tombe et dans le cas des seconds, sur leur propre tombe, car lorsque la France
sera devenue un concentré de Pakistan et d’Afrique du sud, nos conquérants et
les usuriers mafieux supranationaux qui nous les ont amenés, avec la complicité
active de la classe politico-médiatique, ne feront pas la différence entre le
blanc réfractaire et le blanc complice, comme on le voit d’ailleurs déjà
souvent, avec les viols de dindes pro-migrants un peu partout en Europe.
Je regardais brûler la lampe de la France
médiévale avec laquelle je me sens beaucoup d’affinités, mais qu’on s’est
acharnée à détruire depuis plusieurs siècles dans la mentalité des gens. Et je
pensais au père Placide m’adjurant: « Partez, pour nous c’est la
fin. » Quelle clairvoyance….
Des catholiques à genoux priaient et chantaient
des cantiques, ce qui est très touchant, mais je ne me reconnais pas dans ces
chants extrêmement doucereux et dévitalisés, et je ne reconnais pas l'esprit qui a engendré toutes les merveilles encore debout de notre pays. En revanche, je me reconnais dans
Notre Dame, et dans toutes nos vieilles églises et nos cloîtres, qui seront
désormais livrées aux profanations et aux destructions de cette bolchevisation
capitaliste progressive, probablement irrémédiable, car scellée par
l’importation massive de gens qui nous haïssent avec impudence et nous priveront
avec ivresse de tout ce qui nous était sacré et ne représente pour eux strictement rien.
Je pensais à la Russie, où tout cela s’est produit
il y a cent ans, avec la participation de la racaille locale, des
« démons » de Dostoïevski à la fête. Par chance, il était alors
difficile de déverser toute l’Afrique sur les Russes, et le pays a plus ou
moins survécu, avec ses ravages humains, spirituels, culturels, mais un reste
vivace d’esprit russe. Il y a presque trente ans, devant ces ravages, j’avais
l’impression d’être mieux ici que chez nous, parce que j'y voyais la vérité en
face, et que j’en éprouvais paradoxalement moins d’angoisse. Et je me demandais
ce que j’éprouverais si on faisait en France et à Paris ce qu’on a commis en
Russie et à Moscou. Eh bien voilà, c’est en cours. Cent ans plus tard, notre
année 17. Nous avons inoculé le virus de la révolution maçonne à la Russie, et
nous périssons du bolchevisme qui a muté en libéralisme, mais reste toujours
acharné à faire de notre passé table rase et à nous transformer en plèbe
mondiale indifférenciée, dégradée et servile. Dieu veuille qu’ayant détruit
l’Europe, qui lui restait trop complaisante, il ne revienne pas achever la
Russie, où il a des complices actifs et puissants, et des idiots ou des salauds
utiles comparables aux nôtres.
L’odieux personnage qui nous administre pour le
compte de la mafia oligarchique y va de sa larme de crocodile et de ses paroles
lénifiantes « reconstruire tous ensemble, bla, bla, bla… » Mais c’est
là son œuvre et celle de ses patrons, d’une part. Et d’autre part, tout le sale
argent de ceux qui le contrôlent, tout l’énorme argent volé de la caste
mondialiste ne pourrait pas restaurer cette cathédrale, sa charpente, ses
vitraux, il ne pourrait pas acheter la foi et le savoir faire des verriers, des
charpentiers et des tailleurs de pierre d’alors qui ont mis deux cents ans a
faire tout cela, avec patience et amour. Qui peut s’atteler de nos jours à un
pareil grand œuvre ? C’est là que je vois d’ailleurs toute la profonde et
satanique bêtise de cette élite transhumaniste pleine d’arrogance et de mépris,
qui se croit si intelligente. Ils arrivent avec des dollars et des euros là où
entraient en jeu la foi, le don, la prière, le sens et l’amour de la beauté. Une dimension
qui leur est complètement inaccessible.
Elle est inaccessible aussi aux dégénérés qu’ils
ont fabriqué dans leurs écoles, et devant leur télé, ces mutants qu’on ne peut
même plus dire français, et à qui je préfère ne pas répondre sur les fils de
commentaires, parce que remuer tout cela pue trop et éclabousse.
Non, Macron ne me galvanisera pas avec la
promesse d’une restauration façon Disneyland, ce qu’a fait Loujkov à Moscou. Le fric ne guérira pas les plaies de Notre Dame.
Le père Constantin me dit que tout cela est rangé dans
la mémoire éternelle, je le sais, j’y pense, quand je passe dans Pereslavl
ravagé et que je vois s’accumuler les ordures et le plastique le long des
chemins qui mènent au lac. Mais un peuple, c’est une entité sacrée, un arbre
dans le jardin du temps. Il a une mémoire, un destin, un fond génétique, une
âme collective. Et voilà qu’on nous prive de cela, qui nous unissait et nous
rendait forts, à travers toutes les vicissitudes : notre foi, nos
sanctuaires, nos monuments, nos traditions, notre art collectif ancestral, tout
ce qui nous mettait en communion, et il va nous falloir maintenant essayer de tenir dans
l’infamie croissante, l’ordure, le désordre d’une poubelle mondiale où nous serons peu à peu traqués
jusqu’au dernier.
« Que Dieu se lève, et que ses ennemis soient
dispersés… » Qu’il se lève et nous délivre.
N'ayant pas d'électricité aujourd'hui, j'ai passé la journée à jardiner dehors, en songeant à la France, à Pierrelatte, aux miens, à Cavillargues et à Solan. J'ai lu l'acathiste à la mère de Dieu.
De la France mourante, aux mains de gens qui la haïssent et couverte par leurs soins de vermine ricanante, je vois dans l'actualité deux photos symboliques: la lampe de la cathédrale en flamme dans notre crépuscule, et un petit monsieur gilet jaune de 84 ans, si comme il faut, si digne, avec sa pancarte bien soigneusement écrite, où il explique qu'il est convoqué par la police pour avoir manifesté...
Mais est-ce qu'on peut parler encore de police?
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