Je voulais aller dessiner en ville, sur le "val", mais la voiture est restée sans réaction, plus de batterie. J'avais oublié d'éteindre les phares. En principe, ma voiture couine, quand ils restent allumés, je ne sais pas comment j'ai fait pour ne pas m'en apercevoir. J'ai donc décidé d’aller à pied avec Rita jusqu'à la chapelle, sur l'ancienne berge. Mais Georgette voulait absolument nous suivre, ce qui est beaucoup trop dangereux, et j'ai fini par l'engueuler, ce qui, du coup, a terrorisé Rita, et je suis partie seule.
En chemin, j'ai rencontré une vache, et aussi des tas d'ordures. L'autre jour j'ai vu un type, genre tadjik, qui arrivait en voiture et jetait sournoisement quelque chose. Il avait l'air complètement idiot et grossier, et il faut l'être pour se comporter ainsi. Près de la chapelle et de la croix, qui commémorent le monastère détruit et son cimetière, c'était pareil: cadavres de bouteilles et papiers gras. Je me suis avancée pour ne pas voir cela, qui me déprime à chaque fois. Le panorama était fantastique, avec un immense nuage, tiré comme une couverture ourlée de lumière sur la moitié du ciel, et je voulais faire une aquarelle, mais il n'y avait ni vent ni soleil, et des moustiques virulents ne m'ont pas permis d'aller plus loin qu'une esquisse. Je l'ai terminée chez moi...
Au retour, la vache m'attendait au milieu du chemin. J'ai commencé à lui parler doucement, pour ne pas l'indisposer, c'est gros, une vache... elle est arrivée en gambadant. Je l'ai caressée. Elle était très gentille, je crois qu'elle s'ennuyait et que, comme moi, elle en avait marre des moustiques. Oui, nos animaux, grâce auxquels nous vivons, sont si gentils, si confiants, et nous les traitons souvent si mal...
Sur facebook, j'ai vu que notre évêque était venu féliciter des écolières dont c'était le jour de la rentrée. Je me suis sentie un peu jalouse, car dans mon enfance, jamais aucun évêque n'est venu me soutenir en ce jour atroce! Surtout pas un évêque intelligent et humain comme le nôtre.
En chemin, j'ai rencontré une vache, et aussi des tas d'ordures. L'autre jour j'ai vu un type, genre tadjik, qui arrivait en voiture et jetait sournoisement quelque chose. Il avait l'air complètement idiot et grossier, et il faut l'être pour se comporter ainsi. Près de la chapelle et de la croix, qui commémorent le monastère détruit et son cimetière, c'était pareil: cadavres de bouteilles et papiers gras. Je me suis avancée pour ne pas voir cela, qui me déprime à chaque fois. Le panorama était fantastique, avec un immense nuage, tiré comme une couverture ourlée de lumière sur la moitié du ciel, et je voulais faire une aquarelle, mais il n'y avait ni vent ni soleil, et des moustiques virulents ne m'ont pas permis d'aller plus loin qu'une esquisse. Je l'ai terminée chez moi...
Au retour, la vache m'attendait au milieu du chemin. J'ai commencé à lui parler doucement, pour ne pas l'indisposer, c'est gros, une vache... elle est arrivée en gambadant. Je l'ai caressée. Elle était très gentille, je crois qu'elle s'ennuyait et que, comme moi, elle en avait marre des moustiques. Oui, nos animaux, grâce auxquels nous vivons, sont si gentils, si confiants, et nous les traitons souvent si mal...
Sur facebook, j'ai vu que notre évêque était venu féliciter des écolières dont c'était le jour de la rentrée. Je me suis sentie un peu jalouse, car dans mon enfance, jamais aucun évêque n'est venu me soutenir en ce jour atroce! Surtout pas un évêque intelligent et humain comme le nôtre.
Mon amie la vache |
Le croissant se lève |
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