La voisine m'appelle à 11h.30, la baraque à côté de chez moi est en train de brûler. Je sors, une flamme rouge et un tourbillon d'étincelles montent dans le ciel pluvieux, au dessus des toits. Deux maisons et un terrain vague me séparent du brasier. Il y a aussi des tuyaux de gaz, ces tuyaux de gaz qui, ici, se promènent dans l'atmosphère au lieu de courir sous terre.
J'appelle les pompiers, mais ils sont déjà là. Le jet qu'ils projettent sur le brasier me paraît bien étique, un petit pipi face à un monstre rouge déchainé. Mais ils rajoutent peu à peu des points d'eau. Les gens arrivent en masse pour regarder avec angoisse, les chiens aboient, terrifiés.
C'est cette baraque dont on a relogé les habitants, et qu'on a laissé ensuite s'écrouler sans rien en faire. Celle où les sagouins locaux venaient déverser leurs ordures.
Les voisines se réjouissent que cette bombe à retardement se mette à brûler par temps humide et sans vent.
En effet...
Des petits malins tirent des feux d'artifice, et puis il y a toujours l'hypothèse d'un incendie volontaire pour libérer le terrain...
Du coup, personne ne va dormir, les gens montent la garde tant que le feu n'est pas éteint.
Ce matin, en sortant de l'église, je suis passée au café français, où depuis qu'il est fermé on peut prendre des gâteaux à emporter. J'ai rencontré Katia, qui avait eu la même idée. Il pleuvait et il faisait un froid de loup, nous avons sonné à la fenêtre, la jeune fille nous a fait signe d'entrer par la porte. Nous avons retrouvé, sans oser croire à notre chance, notre café, vide de ses tables, et son patron masqué. Et là, tous les trois, nous avons explosé de colère et de rire à la fois, Katia, Gilles et moi, que ça commençait à bien faire d'être dirigés par des dingues, des mafieux mégalomanes, des satanistes délirants. Gilles nous a installées avec nos consommations dans la salle à côté, au milieu de tout un bric-à-brac de chaises et de tables empilées, et autres objets, et nous avons commenté l'actualité en rigolant comme des baleines, alors qu'elle n'a vraiment rien de drôle. Gilles pense qu'il y a lutte entre le clan Poutine et le clan Sobianine, je peux dire à tous ceux qui pensent que Poutine est un affreux dictateur que nous souhaitons vraiment, si c'est le cas, qu'il triomphe de ses rivaux, car Sobianine ou Gref n'ont absolument plus rien d'humain, et la dictature numérique que ces malades mentaux veulent installer sous le prétexte du coronavirus nous fera amèrement regretter notre belle liberté de la Russie anarchique et farfelue à laquelle nous sommes habitués. Le problème est que Poutine lui-même est méconnaissable, on dirait qu'il est empaillé. Soit il joue serré et il n'en mène pas large, soit ils l'ont déjà emporté, soit il a joué le rôle du patriote souverainiste pour nous mener en bateau, mais j'ai quand même du mal à y croire.
Comment nous débarrasser mondialement des milliardaires psychopathes et de leurs satrapes pourris?
Quelques heures plus tard, Katia est venue chez moi avec sa mère, arrivée de Moscou, le père Vadim et deux pizzas. La conversation a couru sur les mêmes sujets. Katia a joué de la balalaïka et moi des gousli. Pour oublier le cauchemar de science-fiction qui réjouit les esprits progressistes totalitaires.
J'appelle les pompiers, mais ils sont déjà là. Le jet qu'ils projettent sur le brasier me paraît bien étique, un petit pipi face à un monstre rouge déchainé. Mais ils rajoutent peu à peu des points d'eau. Les gens arrivent en masse pour regarder avec angoisse, les chiens aboient, terrifiés.
C'est cette baraque dont on a relogé les habitants, et qu'on a laissé ensuite s'écrouler sans rien en faire. Celle où les sagouins locaux venaient déverser leurs ordures.
Les voisines se réjouissent que cette bombe à retardement se mette à brûler par temps humide et sans vent.
En effet...
Des petits malins tirent des feux d'artifice, et puis il y a toujours l'hypothèse d'un incendie volontaire pour libérer le terrain...
Du coup, personne ne va dormir, les gens montent la garde tant que le feu n'est pas éteint.
Comment nous débarrasser mondialement des milliardaires psychopathes et de leurs satrapes pourris?
Quelques heures plus tard, Katia est venue chez moi avec sa mère, arrivée de Moscou, le père Vadim et deux pizzas. La conversation a couru sur les mêmes sujets. Katia a joué de la balalaïka et moi des gousli. Pour oublier le cauchemar de science-fiction qui réjouit les esprits progressistes totalitaires.
Il est grand temps que Poutine réagisse . Je me prends à espérer que ce soit à l'occasion du grand défilé de la Victoire , mais quelque part au mois de Juin . Il ne s'en tirera pas sans un coup d'Etat militaire . Mais tient-il l'Armée ?
RépondreSupprimerNicodème