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lundi 8 novembre 2021
Dernière étape
dimanche 7 novembre 2021
33
Je comptais aller à l’église et communier,
mais j’ai été tourmentée une partie de la nuit par mes cailloux baladeurs, et
j’étais exténuée, au matin. J’ai fait l’échographie, et la fille a été très
rassurante.Les cailloux étaient petits, trop petits pour être pulvérisés, ils
seraient sans doute spontanément évacués, mais il fallait aller voir un
urologue normal. Elle m'en conseille un , et à la réception, on nous dit
qu’il ne vient plus dans le centre. Elle me conseille une généraliste, elle
ne vient plus non plus. «Eh bien cherchez sur internet, à Iaroslavl, ils sont
tous très bien. »
Rassurée, j’envoie le compte rendu au médecin
de Skountsev. Celui-ci m’écrit qu’il ne comprend pas pourquoi, en étant si
rassurante, elle écrit : risque de blocage du rein ? Peut-être pour
se garantir. Et puis l'échographie n’est pas ce qu’il y a de meilleur comme
examen. Je lui demande si un urologue ne pourrait pas me recevoir dans son
hôpital, à Moscou. Il y en a quatre, mais trois d’entre eux ne s’occuppent que
des patients en stationnaire. Il va demander l’avis du quatrième demain.
Entretemps, je lui ai communiqué les autres analyses. Il les trouve
excellentes, pas de traces de complications ou d’infection.
Je ne sais pas ce que dira son collègue
demain, mais j’ai de toute façon pris rendez-vous avec l’urologue recommandée
par le médecin de l’échographie. Il me faudra attendre une semaine, c’est
samedi prochain. Mais apparemment, il ne devrait pas y avoir de catastrophe d’ici-là,
quoique les diverses manifestations que je ressens ne soient pas très agréables
et plutôt gênantes, plus ou moins selon les jours.
Depuis le début de ces problèmes, je me heurte
à des délais, à des atermoiements inutiles, à des gens qui me racontent des
choses contradictoires, au surmenage permanent du malade obligé de courir à droite et à gauche. J’ai rencontré Veniamine le Suisse, il m’a dit qu’il ne
mettait plus les pieds à l’hôpital de Pereslavl et qu’on était ici très mal
soigné. Je m’en étais déjà rendu compte à Moscou, sauf à l’institut
Sklifassovski et au centre anti migraine. Mais il faut bien dire que l’excellent
système français est méthodiquement détruit par notre gouvernement nuisible et
son opération covid. On ne pourra bientôt plus se faire soigner nulle part si
on n’appartient pas à la caste des surhommes.
En Russie comme en France, l’application musclée
et implacable des consignes mondialistes, s’accompagne de l’apparition
répugnante de toutes sortes de cancrelats aux regards fuyants qui réclament à
cor et à cri davantage de coercition envers ceux qui rechignent à se faire
vacciner, et leur dénonciation systématique, leur traque par des descentes d’agents
spécialisés. C’est une étrange chose que ce virus qui se déchaine en Russie,
tout à coup, entre les élections et l’homologation par l’OMS du Spoutnik V.
Comme pour soutenir la campagne de chantage et d’intimidation entreprise au
même moment. Et pourtant, beaucoup de gens sont effectivement malades. Et
beaucoup aussi chez les vaccinés. Dany me dit que chez les vaccinés, pas mal de
gens sont foudroyés en trois jours. Un de ses amis, guéri de la covid, est mort
en trois jours après avoir pris le vaccin en cachette de sa femme.
Je vois passer des pubs exaltant le paradis
numérique qu’on nous prépare, où, grâce à la reconnaissance faciale, il n’y
aura plus de criminalité, et où la vie connectée sera tellement plus simple.
Plus de liberté non plus, ni de crétivité, ni d’intimité, ni de sentiments
élevés, ni d’affection, ni de communion. Dieu nous garde de ce « paradis ».
Mon amie Anne m’a envoyé un roman de Kessel, « le
tour du malheur », et je le lis avec fascination. D’abord parce qu’il est
vivant et bien écrit, et ensuite, parce qu’il décrit un monde encore proche de
celui dans lequel je suis née, et dont j’ai vu disparaître les dernières
manifestations au cours de ma jeunesse. Des Français comme ceux qu’il décrits,
il y en avait encore dans la génération de mes parents, mais dans la mienne,
déjà, je n’en ai pas connu. Ses héros, adolescents au début du livre, sont
pleins de rêves, d’idéaux, de fierté, et d’orgueil mal placé maladroit et
irritant, mais les voilà à la guerre, où l’on a jeté pêle-mêle jeunes
intellectuels bourgeois et braves types du peuple, fiers aristocrates à l’âme
rongée mais altière, et officiers héroïques, et ils font face, ils sont de
bonne race et le démontrent dans l’épreuve. C’est là tout un monde voué à la
destruction massive, à la boucherie de la table rase, car il était incapable d’entrer
dans les cases des futurs tableaux Excell, un monde que l’on a achevé pendant
le conflit suivant et les trente années dites glorieuses, dans la dégringolade
de la société de consommation, de sa vulgarité et de sa veulerie. Et malgré le
contexte de la guerre, on éprouve une nostalgie poignante de cette société où
les jeunes gens pouvaient encore être exaltés, romantiques et courageux, les
jeunes femmes féminines, délicieuses, sensibles, aimantes. Que nous avons fait
de chemin dans la voie de la perdition, et de façon si rapide, si
catastrophique et si irrémediable...
J'ai appris avec joie que le jeune chat orphelin de l'oncle Kolia serait adopté par le meilleur ami de ce dernier.
mercredi 3 novembre 2021
Peu à peu
la maison d'oncle Kolia |
Je remonte doucement la pente. Quelqu’un m’a dit qu’on mettait 45 jours à récuperer à partir du moment où l’on est tombé malade. J’ai encore une quinzaine de jours devant moi. Et encore un période équivalente pour être vraiment dans la forme précédente. Cependant, aujourd'hui, je me sens mieux. J'ai fait un test dans un centre de diagnostic payant; il est négatif. Et la polyclinique m'a demandé de leur envoyer la copie, car apparemment, on y a égaré mes résultats...
Il fait gris, humide, froid, avec un épais brouillard matinal. Je devrais me promener, mais cela ne fait pas envie. Aujourd'hui, j'ai eu la visite de NTV, qui m'avait contactée quand j'étais encore à l'hosto. J'avais dit que j'étais malade. On m'a recontactée; on a insisté, on a promis de ne pas rester longtemps. en effet, ils ont été très gentils, avec des questions normales, et ils n'ont pas abusé de la situation. J'ai réussi à chanter deux chansons avec les gousli, j'avais la voix cassée, mais ça faisait plus vécu;
J’ai regardé une vidéo d’Ariane Bilheran, psychologue clinicienne et docteur en psychopathologie. Elle donne une analyse précise, profonde, complète de ce que j’ai toujours ressenti sur notre époque et ressens plus que jamais, et en particulier des totalitarismes qui en sont la dérive et la marque et dont nous voyons émerger encore une des formes. Elle explique les mécanismes de ces maladies mentales collectives qui, pour s’installer et durer, doivent détruire tout ce qui témoigne des époques plus normales, tout ce que nous ont légué nos ancêtres et auquel nous devons en principe apporter notre contribution pour les générations futures au lieu de tout détruire, de « faire table rase », et introduire la confusion dans tous les liens familiaux, intergénérationnels, intersexes et jusque dans notre langue. La seule parade lui semble dans la conservation de tout ce que nous pouvons sauvegarder de notre héritage culturel et spirituel, et c’est également comme cela que je vois les choses. Elle n’est pas optimiste sur l’issue. Moi non plus, malheureusement, encore que le pire n’est pas toujours certain, mais elle pense qu’on doit le faire de toute façon.
Quand à Karine Bechet Golovko, elle observe
des phénomènes encourageants au sein de la population et c’est sur elle que
nous comptons pour éviter de basculer dans l’engrenage occidental. Une fois
enclenché, un tel engrenage est difficile à arrêter. Malheureusement, beaucoup
de gens, ici, ont gardé des réflexes totalitaires. Mais cela ne les met pas
forcément du côté de ce qu’on veut nous imposer maintenant. Et beaucoup de
gens, en revanche, sont vaccinés contre le totalitarisme, alors que les
Français ont été tellement habitués à la licence qu’ils ne l'ont pas vu venir.
http://russiepolitics.blogspot.com/2021/11/russie-le-confinement-de-trop.html
Je pense que mes angoisses ont été extrêmement aggravées par ce contexte. J'ai lu aujourd'hui les imprécations d'un individu qui appelle a terroriser les gens pour les obliger à se faire vacciner, comme en France et partout ailleurs, un psychopathe malfaisant. Les adeptes de la dictature covidienne et de la piquouze rituelle sont d'une agressivité qui confine à l'hystérie. Mais je prends de plus en plus l'habitude de prier. Sans doute Dieu m'a-t-il amenée à vivre tout cela pour en arriver là.
lundi 1 novembre 2021
trop tard
Nous avons eu deux journées magnifiques, je suis allée m’asseoir dans le jardin, j’ai même dessiné la maison du défunt oncle Kolia, sous son capuchon rouillé. Le vent faisait doucement bruire les roseaux, le soleil jouait dans les corolles mauves des asters, les ombelles veloutées du sedum, d’un rose fané de robe ancienne . Les mésanges venaient tourbillonner dans les branches nues du poirier où j’ai accroché leur mangeoire. On aurait pu croire que le printemps approchait ; quel merveilleux cadeau que ces quelques jours, dommage que j’ai quand même assez vite froid, car s’il fait doux pour la Russie, je dirais que la température est celle du mois de décembre dans le midi de la France.
Hier, d’un seul coup, cette horrible état d’angoisse m’a quittée. Le matin, je suis allée jardiner. J’ai déplacé un ou deux arbustes, sans surmenage. J’ai vu que je tenais le coup, et de m’activer à l’air libre, dans la terre, m’a fait du bien. J’espère que j’ai bien calculé les emplacements pour que tout le monde puisse pousser harmonieusement et me cacher les allées et venues du joyeux voisin.
En revanche, le soir dans mon lit, j'étais assaillie de remords, d'idées noires. Ces remords, je les traîne depuis longtemps, et les traînerai jusqu'à ma mort, mais je sais que leur retour virulent n'est pas normal, ce sont des attaques contre ma paix intérieure qui sont destinées à me faire plonger dans l'acédie. Je me culpabilise absolument pour tout. Et c'est vrai que j'ai parfois fait de lourdes erreurs, mais nous ne sommes pas des surhommes. Et puis quand on ne peut plus rien y changer, il ne faut pas que cela devienne un acide qui nous ronge. Cela concerne essentiellement mes animaux et ma mère. Je pense souvent à cette phrase du métropolite Antoine de Souroj: "L'enfer peut se résumer en deux mots: trop tard".
Au matin, j'ai prié, j'ai lu mon cathisme des psaumes, j'ai même ajouté un peu de prière de Jésus. Au fond, ce malaise, c'est quelque chose que je dois vivre pour avancer, et j'avance pas à pas, sans regarder trop loin. J'ai tout à coup senti que j'étais aidée, que Dieu réconcilierait tout et que je passais à un autre niveau, celui de l'humain, qui est Un, et que je contribuais à le racheter. Chaque fois que je prie, comme je m'assieds partiellement parce que je suis encore fatiguée, Rita vient sur mes genoux. Que Dieu m'accorde d'enterrer tous ces petits êtres qui dépendent de moi.
Je n'ai toujours pas les résultats de mon test, on m'a dit ce soir après quatre heures. A tout hasard, je suis allée en faire un payant dans un centre de diagnostic, car j'en ai assez d'être coincée. Je suis toujours fatiguée, mais je voudrais au moins pouvoir faire normalement des courses, des examens médicaux, et voir des amis.
samedi 30 octobre 2021
Un petit coup de projecteur dans la grisaille
Il fait bon, il fait doux et soleil, ce qui n'est pas fréquent, à cette période de l'année. J'aurais volontiers jardiné, mais je me suis vite rendu compte que j'avais les jambes en flanelle. Je me demande combien de temps cette faiblesse va durer. Je me suis installée dans le jardin avec Nil. Il était en tee-shirt et moi en anorak, et je n'avais pas trop chaud. J'ai même rabattu le capuchon. Je regardais la lumière jouer dans les corolles des dernières fleurs, le ciel d'émail bleu derrière les isbas rouillées. Le soleil chauffait, mais le vent était frais. On annonce ce temps pour encore trois jours. J'espère pouvoir en profiter un peu, car ce sera le dernier répit avant le printemps prochain.
Je n'ai toujours pas les résultats du dernier test, j'ai appelé la polyclinique moi-même, ils ne sont pas arrivés. Chose étrange, quand j'ai été internée, le test était prêt le lendemain. D'après mon spécialiste de l'hôpital Botkine, au bout de trois semaines, le virus disparaît.
C'est apparemment la grande offensive dictature sanitaire, il faut absolument l'étendre à toute la planète, et on trouve toujours des officiels pour se prêter à ça. Mais pour l'instant, d'après ce que j'entends dire, à Pereslavl, pas grand chose ne change. Je pense que je n'aurais peut-être jamais attrapé la covid si je n'étais tombée dix jours dans le bouillon de culture de l'hôpital. Mais j'aurais pris de plein fouet dans la figure la campagne de vaccination obligatoire, alors que là, je suis tranquille pour six mois. Peut-être même réussirai-je à aller en France. J'en ai une nostalgie terrible en ce moment, et en même temps, je sais que je ne trouverai pas ce qui me manque. Les maisons que j'ai habitées, les gens que j'ai aimés. Je trouverai l'univers des concombres masqués et des passes sanitaires submergés par toute l'Afrique. Et les quelques parents que je conserve encore.
Dans six mois, le soufflé des mesures OMS frénétiquement appliquées par les officiels russes sera peut-être retombé comme les fois précédentes. Je lis un cathisme des psaumes par jour pour que Dieu nous protège des entreprises des démons. Et cela me fait du bien, les psaumes sont si beaux, et si élevés...
Aujourd'hui, j'étais peut-être mieux moralement. Quand je commence à avoir des angoisses, je fais mes icônes en écoutant la lecture du psautier par le monastère de Valaam. Cela passe. Je termine la sainte Matrona que je voulais offrir à Sacha pour son église. Et j'en ai commencé une pour Dany. Mais en faisant celle de Dany, j'ai vu que je ne pouvais pas ne pas recommencer le visage de celle de Sacha, et j'ai bien fait, maintenant, elle est ressemblante.
Si je pouvais faire le jardin, je pense que cela m'apaiserait beaucoup. Et j'aimerais bien y arriver, juste avant l'interminable hiver...
L'avis d'un expert: https://odysee.com/@Roms17:d/C'est-bel-et-bien-une-exp%C3%A9rimentation-en-cours-!---Alexandra-Henrion-Caude:d
mercredi 27 octobre 2021
Angoisse latente
Hier soir,
grosse fringale, j’ai fini le morceau de saint Nectaire. J’ai perdu 10 kilos
dans l’affaire, il faudrait éviter de tous les reprendre. Mais pour l’instant,
il faut que je récupère et ces fringales sont un signe de guérison. Si
seulement je ne devais pas en plus traiter les cailloux ! Cela soumet mon
organisme à rude épreuve tout cela. Néanmoins, je reprends lentement du poil de la bête, j'arrive même un peu à chanter.
Dany a été recrachée hier par l’usine à covid,
elle est rentrée chez elle, le jour de son anniversaire, après un mois et demie
de calvaire, j’admire sa force d’âme. Elle est entrée là bas très légèrement
atteinte, au bout de trois jours, elle avait une pneumonie géante. Cela dit, elle estime avoir été très bien soignée.
Un moine du mont Athos recommande une grande
mobilisation de prière à travers le monde, il voit venir une offensive
démoniaque sans précédent sur l’humanité, et c’est bien ainsi que je le
ressens, c’est peut-être ce qui explique ce fond latent d’angoisse que je
traîne alors qu’objectivement, je vais nettement mieux. Mais j’ai été happée,
et rejetée, par toute cette folie, je l’ai vue de près, et je me sens désormais
prise entre une affection que je ne voudrais pas contracter une seconde fois,
avec tout ce qu’elle implique, un vaccin en lequel je n’ai guère confiance, on
nous y pousse trop, et avec des méthodes de bandits, et la perspective de
trembler au moindre rhume d’être enfermée à nouveau avec les pestiférés.
Curieusement, tout cela se déchaîne en Russie,
alors qu’à l’horizon on fait briller la reconnaissance du vaccin spoutnik au
niveau international. Ca tombe bien, quand même. Et voilà qu’on déploie toute
les méthodes de l’occident démocratique, la vaccination forcée, le chantage, l'hypnose, le contrôle électronique permanent, ou du moins, on se propose de le
faire. Pas sûr que les gens acceptent, ils en ont ras le bol de leurs députés
et fonctionnaires tous plus ou moins véreux, et le tsar Poutine a de moins en
moins de crédit, on a beau se dire que lui, il est très bien, mais que ses
boyards sont mauvais, ça commence à bien faire. Du reste, dès le début de la
crise covidienne, ou disons, dès que Sobianine s’est déchainé à Moscou et que
Poutine s’est transformé en mannequin de cire, je ne l’ai pas sentie du tout,
cette histoire. Et le patriarche tremblotant, et le métropolite Tikhon avec son
homélie apocalyptique. Pas bon.
Cependant, après, on est entré dans une
période où tout le monde faisait semblant, et où la vie était plus ou moins
normale. Jusqu’à ces derniers temps.
A vrai dire, moi je serais ravie de pouvoir
faire joyeusement confiance à un vaccin ou un traitement, mais il faut être
singulièrement aveugle ou sous-informé, ou amnésique pour ne pas se poser de
questions. Ici aussi, on parle de troisième dose, et puis après ce sera la dose
trimestrielle à vie, avec tout l’attirail totalitaire correspondant. Ici aussi,
des vaccinés tombent malades, et j’entends parler de graves effets secondaires.
Et puis tout cela semble obéir à un chef d’orchestre, qui arrose depuis l’extérieur,
les musiciens qui nous jouent du pipo.
Je ne sais pas d’où est sorti le joyeux virus,
et m’abstiendrai de développer mes intuitions sur la question, mais ce dont je
suis sûre, c’est que, depuis le début, tout a été fait pour que cela tourne au
cauchemar de science-fiction où l’on nous a plongés. Il y avait dès le début le
traitement Raoult qui marchait fort bien, dès le début, on l’a interdit, et
même en Russie, où il a été utilisé, on a fait courir le bruit qu’il était « très
très dangereux ». Parce que c’était la version de l’OMS.
Le professeur Montagner avait prévenu que
vacciner en temps d’épidémie provoquait l’apparition de variants plus
virulents, on l’a traité de gâteux, et les variants sont apparus les uns après
les autres. Donc limiter les traitements efficaces ou les interdire, vacciner
coûte que coûte, avec un produit expérimental, variants ou pas variants, d’ailleurs
plus il y a de variants et plus les gens morts de peur sous leur masque seront
disposés à se précipiter sur la seringue. Et mise en place sournoise d’une
société répressive irrespirable tandis que tout le monde est installé dans la
dépendance de l’injection permanente.
Maintenant, je me dis que Dieu m’a procuré six
mois de paix et d’immunité, avec cette maladie, et que peut-être d’ici là l’horrible
échafaudage se cassera la gueule. En attendant, le conseil du moine du mont
Athos est sans doute le bon, pour ceux qui prient. Je suis incapable d’appliquer
ce qu’il préconise, de prier toutes les trois heures, mais il me semble qu’il
faut au moins prier dès qu’on a un moment, ou la peur au ventre. Déjà, pour ne
pas devenir fou soi-même, et aussi pour agir au niveau spirituel sur les
entités qui utilisent nos politiciens, journalistes et médecins et leurs
patrons de l’oligarchie.
Je pense le coeur serré à tous ceux qui sont
venus chercher un asile ici, ou préparent leur départ. Mais bon, comme dit le
père Andreï, on ne sait jamais ce qui peut se passer en Russie. Et jusqu’à
présent, les offensives des divers Sobianine ont dû reculer devant la force d’inertie
de la population. Et puis on échappe encore à la théorie du genre, à la culture woke et à la submersion migratoire complète...
Elle pourrait aussi, cette population, finir
par perdre patience, et Dieu sait ce qui se passerait alors. Mais cela n’a pour
moi, à la limite, plus tellement d’importance. Si le « dictateur »
Poutine se couche, alors une révolution de couleur n’est même plus nécessaire.
Le combat est déjà gagné. A moins qu’une vague jaune générale, globale... le jaune
gilet fluo, c’est la seule couleur fiable, en ce registre.
lundi 25 octobre 2021
Fringale
Nil est revenu hier soir, et pour la première fois depuis bien longtemps, de l'avoir attendu m'avait donné faim, une faim de loup. Or il m'avait apporté de la part de sa mère du munster et du saint Nectaire sur lesquels je me suis jetée.
Dans l'après-midi, j'avais eu la visite de Nadia qui, ces temps-ci, cuisine pour moi, pour m'éviter de le faire. Elle voudrait acheter un terrain et construire mais se trouve dans la plus grande perplexité, car la laideur fantasmagorique des nouvelles constructions gâche absolument tous les quartiers de Pereslavl. Je comprends bien le problème, surtout avec la mort d'oncle Kolia, qui peut ajouter un monstre au dernier joli point de vue qu'il me reste. En fait, je crois que tous ceux qui ne sont pas de la nouvelle facture vont devoir se mettre en communautés pour se protéger de la hideur et de la folie du monde que nous a créé le "Progrès".
De France m'arrivent de paradisiaques visions de paysages encore intacts, mais combien de temps seront-ils accessibles? Le gouvernement rêve de nous instaurer l'appartement communautaire pour tous, toutes les brebis masquées parquées dans des clapiers radieux. Le prétexte est écologique… Or la seule issue écologique à notre problème général, en plus de neutraliser ceux qui nous l'ont installé pour leur profit, c'est de revenir massivement à une agriculture familiale vivrière, soit à l'agrocécologie et la permaculture, et à une façon de vivre plus modeste et aussi plus communautaire, et cela suppose au contraire la maison individuelle avec terrain. Evidemment, ce serait la fin de ce capitalisme délirant qui désire tellement notre bien. C'est pourquoi il ne veut absolument pas nous foutre la paix.
Le test pris à l'hopital étant encore positif, j'ai été invitée à en refaire un ce matin. J'y suis allée à l'ouverture, cabinet 110, derrière la polyclinique. Je suis entrée dans une espèce de sous-sol sinistre interminable où il devait y avoir à 8 heures du matin une queue de 300 personnes, je m'y perdais, car il y avait des gens absolument partout. Ils attendaient tous pour le cabinet 109, coup de bol. Pour le 110, j'étais la première, on m'a fait poireauter quand même un moment. Puis on m'a vaguement caressé la narine avec un coton tige, même chose pour la gorge. Intriguée, j'ai quand même demandé ce que c'était que ce cabinet 109: le généraliste… Eh bien punaise…
Enfin du coup, je suis ressortie assez vite de cet endroit infernal. J'essaie de jouer un peu des gousli, de chanter un peu, en guise d'exercice respiratoire. J'ai perdu beaucoup, la voix complètement, l'agilité des doigts dans une bonne mesure.