Un ami sort de sa retraite et de son impartialité chrétienne revendiquée pour mentionner les sanctions dures prises à l'encontre d'un prêtre russe qui fait prier "pour la paix" au lieu de faire prier "pour la victoire". Je ne me prononcerai pas sur ce fait dont je ne connais pas tous les tenants et les aboutissants, mais comme cela, au débouté, je dirais que prier pour la victoire, c'est prier pour la paix, ou bien la victoire de la Russie le dérange-t-il, en soi?
Je prie pour la victoire et pour la paix. Pourquoi est-ce que je prie pour la victoire? Parce qu'à l'instar de tous ceux qui viennent ici, au risque, comme mon Belge, de prendre des bombes sur la tête (et il me précise, à ce propos "il faut que je me dépêche de partir"), je ne veux pas de la société que l'on construit en occident, de ses "valeurs", de son wokisme, de son hypocrisie, de sa vilenie, de sa médiocratie, de son autosatisfaction délirante, de ses appels au meurtre, de ses justifications des assassinats terroristes, des persécutions religieuses, des bombardements de civils, des discriminations sur la base de l'appartenance nationale, des idées, et même du sexe, dont je ne vois pas d'exemple ici, même avec la guerre. C'est la société des bandes dessinées de Lauzier et des facs totalitaires de l'après soixante-huit, dans toute sa hargne et sa stupidité, devenue mondialiste, qui me faisait déjà horreur quand elle était circonscrite aux milieux parisiens. Je prie pour la victoire afin que ne se produise pas un maïdan en Russie, avec toute l'imbécilité brutale et les cruautés qui ont suivi celui de l'Ukraine, et pour que l'Ukraine elle-même vive en paix, enfin ses populations, et en particulier ses populations de l'est, qui sont de facto occupées et massacrées par celles de l'ouest, auxquelles elles ont été livrées par l'arbitraire soviétique, puis occidental. Je prie pour la victoire afin que ce cauchemar ne s'exporte pas davantage en Europe, et en particulier en France. Pour que ne s'installe pas le "Meilleur des Mondes" sur toute la planète. Pour que les garçons qui combattent afin de l'éviter puissent enfin rentrer chez eux sains et saufs. Car en face, ils ne désarmeront pas, et si la Russie cale, elle sera dépecée, pillée et livrée à la haine bestiale et à l'avidité de tous ces malades qui ont perdu, ruiné l'Europe et qui ont fait de ses ressortissants des étrangers sur leur propre sol. Se trouve-t-il des personnes assez sincèrement naïves pour croire qu'il pourrait en être autrement et nier que c'était dès le départ le projet, je veux dire, dès 2014? Alors elles manquent singulièrement de discernement. Ou bien elles sont, volontairement ou non, désinformées.
Je prie pour que de telles choses arrêtent de se produire et ne se produisent pas ailleurs:
https://vk.com/video430235804_456244369
https://orthodoxologie.blogspot.com/2023/05/lukraine-poursuit-le-metropolite-longin.html
Je prie pour le jeune Vania, fils du prêtre Vladimir Parfionov, pastelliste de grand talent, et pour tous ses semblables, devant la mémoire desquels je m'incline:
C'était 41 jours après sa mort.
Comme d'habitude, le téléphone a sonné. Elle a compris, d'après la sonnerie, que c'était lui, son cher Vania.
"Je veux parler une dernière fois avec toi. Je suis enfin à ma place, et je me sens bien. J'ai compris seulement ici, pourquoi je me sentais si bizarre. Dès que je suis arrivé, j'ai eu dans l'âme une joie pascale indescriptible. Tu te souviens, je t'avais dit que j'étais en paix ici, au front et que je ne voudrais même pas partir en permission, si seulement tu pouvais venir ici. Et tu ne comprenais pas mon état. Et je t'ai dit aussi que les derniers temps, je t'ai aimé plus qu'une femme, plus que ma femme, l'être aimé, je t'ai aimé comme une âme immortelle. Et tu ne m'as pas compris. Et les gars du peloton ne m'ont pas compris, quand j'ai dit que j'avais pitié de tous les morts, les nôtres et les Ukrainiens..."
Ensuite Vania lui raconta longuement et en détails comment ils avaient vécu, ce qu'ils faisaient.
"En ce dernier jour, ce n'était pas moi mais un autre qui devait sortir du blindé, mais une voix intérieure m'a dit: "Vas-y. Et précisément au moment de ma mort, j'ai su pourquoi précisément moi, et précisément à ce moment là il fallait que cela se produisït. En substance, j'ai compris à quoi le Seigneur m'avait préparé.
Je t'aime très fort, et tu auras une vie longue et heureuse. Tu ne rêveras plus de moi, mais si tu as besoin de mon aide, viens à moi.
- Je suis déjà prête, rien ne me retient ici..." prononça rapidement Nastia.
-Tu n'as rien compris, c'est encore trop tôt pour toi, va à l'église ou sur ma tombe, et je t'aiderai.
Ses derniers mots furent: "Tout ira bien pour vous tous".
Nastia se réveilla en larmes, le coeur battant, elle prit machinalement le téléphone, et se mit à chercher le dernier appel...
La mort n'existe pas, la vie est éternelle...
Accorde le repos, Seigneur, dans la lumière de ta Face à tous les chrétiens orthodoxes défunts.
https://vk.com/wall121217507_11640
Cette communication est celle du père Parfionov lui-même, aussi inconsolable de la mort de son fils qu'Alexandre Douguine de celle de sa fille Daria.
Il est important pour moi que le sacrifice de Vania et de ses pareils ne soit pas inutile.
Это был 41 день после его гибели.
Как обычно зазвенел телефон .Она интуитивно , по звуку поняла , что звонит он , её любимый Ваня.
« Я хочу последний раз поговорить с тобой .Я наконец то на своём месте и мне хорошо. Я только здесь понял , почему я чувствовал себя так странно .С самого момента приезда у меня в душе была необыкновенная Пасхальная радость. Помнишь , я говорил тебе , что мне так мирно здесь, на фронте и я даже в отпуск не хотел ехать , вот если бы ты приехала сюда.И ты не понимала моего состояния.И ещё я говорил тебе ,что последнее время я любил тебя больше уже не как женщину , жену и любимого человека а как бессмертную душу. И ты не понимала меня. И ещё ребята и з взвода не понимали меня , когда я говорил , что мне жалко всех погибших -и наших и украинцев...
Затем Ваня долго и подробно рассказывал ей как они жили , кто что делал..
«В тот последний день из блиндажа должен был пойти не я -другой , но внутренний голос сказал мне -«Иди ты. И Именно в момент смерти я осознал почему именно я и почему именно сейчас всё произошло. По сути я понял к чему Господь готовил меня.
Я очень люблю тебя и у тебя будет долгая и счастливая жизнь.Я не буду больше сниться тебе , но если тебе будет нужна моя помощь -приходи ко мне.»
« Я готова , хоть сейчас, меня здесь ничего не держит ... »- быстро произнесла Настя.
« Ты ничего не поняла , тебе сюда ещё рано, приходи в храм или ко мне на могилку и я помогу тебе.
Это наш с тобой последний разговор «- ещё раз повторил он «И я больше не буду тревожить тебя.»
Последние слова его были-«У вас у всех всё будет хорошо»
Настя проснулась в слезах , сердце часто стучало , она машинально взяла в руки телефон и стала искать его, только что завершённый звонок…
Нет смерти -есть жизнь вечная.
Упокой Господи в Свете лица Твоего всех от века усопших православных христиан.
Superbe texte, Laurence.
RépondreSupprimerBonjour Madame, j'ai découvert votre site après avoir lu votre article dans l' Antipresse de Slobodan Despot il y a quelques mois, et depuis je le suis régulièrement.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup vos lettres, elles sont simples et profondes a la fois, toujours tres interessantes en montrant des morceaux de vie et des personnages en Russie: de "vrais" personnages.
C'est de poésie. Merci a vous
J'en suis très heureuse et très touchée!
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