Georgette a un peu d’arthrose, des problèmes de dents, et l’oreille infestée de gale, car elle ne supporte pas le produit qui la fait partir, et je n’avais plus de pommade française pour la traiter. La vétérinaire va l’opérer demain de ses dents, les nettoyer et lui en arracher quelques unes. Elle m’a donné un produit pour l’oreille. J’aurais dû y aller avant, évidemment. Ici, je n’ai pas trop confiance dans les vétos. Encore moins que dans les médecins. Mais celle-ci me semble assez humaine, elle se préoccupe de ne pas faire souffrir Georgette.
Un soldat français, une espèce de mercenaire, a violé une femme russe dans la région de Koursk. On nous envoie vraiment la crème, avec carte blanche pour faire ce genre de choses. Un autre soldat, ukrainien celui-là, a molesté, avec ses copains, un grand-père russe, et filmé la chose, proclamant que le « porc russe » (en allemand dans le texte) n’aura pas eu le temps d’aller jusqu’à sa vodka, car il lui a probablement fait la peau, en tous cas, le vieil homme reste introuvable, et la tête du joyeux ukrainien a été mise à prix 5 millions de roubles par le parti de Jirinovski. Faut-il être un vrai débile mental, en plus d’un petit sadique minable, pour rouler les mécaniques en allemand, quand on sait ce que pensent de ses semblables les Allemands, leur gouvernement et ceux qui manipulent tout le truc!
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Des gens
parlent autour de moi de revanche nazi pour les Allemands et les Européens,
mais c’est de la mythologie. Je pense que le peuple allemand n’a absolument
plus rien de nazi, et qu’il est complètement ramollo, quand aux Français, ils
proclament, la bouche en coeur, que Zelenski étant juif, il ne saurait y avoir
de nazis en Ukraine, c’est BHL et Glucksmann qui l’ont dit, faites de beaux
rêves, bande de crétins. En revanche, les nazisionistes et les mafieux
transhumanistes se sont bien trouvés. Les nazisionistes détestent les Russes
qui ont gâché la belle idée trotskiste et dont l’empressement à libérer les
camps de concentration, pendant la dernière guerre, les a privés des moyens de
culpabilisation et de terrorisme intellectuel exercés sur les autres
européens. De plus, en utilisant les
imbéciles néonazis d’Ukraine et d’ailleurs, ils tirent vengance des Ukrainiens,
et des massacres de Bandera, et ils nettoient le territoire, acheté
par leur mafia et ses séides, de sa population inutile, afin d’en faire une
succursale d’Israël où bosseront des métis Qrcodés pour le compte de la Caste
supérieure du peuple élu et affiliés maçons, avec ses histrions, ses putains et
ses gitons. L’Ukaine est le laboratoire de l’Europe, à tous les sens du terme.
Mais j’espère
bien que saint Michel et ses milices célestes déjoueront les combines de tous
ces démons.
Deux amies sont venues de Moscou, m’ont rencontrée au café. L'une m’a tracé un tableau
épouvantable de ses élèves, des petits cons mal élevés qui ne s’intéressent à
rien, car c’est déjà la deuxième génération de pignoufs qui grandit de cette
manière. Comme en France, où nous en sommes à la troisième ou quatrième. En
Russie, je pense que c’est encore le fait d’un certain milieu, comme chez nous
dans les années soixante-dix, avec quand même aussi toute une frange de gens
avides d’imiter ce beau monde, que l’on exhibe à la télé comme modèle à
suivre. Les étudiants dont elle parle, j’en
avais dejà de tels parmi mes élèves de maternelle, capricieux, gâtés, pourris,
et déjà handicapés de la cervelle par la façon dont on les servait à diacre et
à sous diacre, en leur procurant jeux électroniques, musique et spectacles de
merde, jouets et livres moches qui les vaccinaient contre toute espèce de
culture. Mais la stupidité conformiste du libéral et l’infâme détestation
inculquée de son propre peuple n’est pas seulement le résultat d’une mauvaise
éducation, malheureusement, la pression sociale est grande, surtout quand les éléments nuisibles se sont emparés de tout ce qui était prestigieux et
profitable, soit la culture, la presse, le théâtre, le cinéma, la mode. On a
envie de réussir, d’avoir des amis, de ne pas être tout le temps en porte-à-faux,
exclus, j’ai connu ça, et je restais pourtant à la marge, car le confort
intellectuel n’a jamais été mon truc. Ni les faux semblants. Alors je
dérangeais beaucoup, mais je n'y pouvais rien, comme disait un connaisseur, un original est quelqu'un qui essaie toute sa vie de faire comme tout le monde et n'y arrive jamais..
Cette amie m’a dit
que dans des familles de prêtres de notre entourage, eux-mêmes pourtant
exemplaires, on trouve aussi des libéraux perdus. Et ces libéraux de Moscou méprisent
tout ce qui est russe, ils font même des collectes pour l’armée ukrainienne. Je
serais d’avis de les envoyer en stage au Donbass, pas pour guerroyer, mais pour
voir de leurs yeux ce qui se passe, en aidant les victimes de leurs amis, par
exemple, à reconstruire leur maison ou à marcher avec une jambe artificielle.
Nous en
sommes venues à la conclusion que, dans tous les pays de culture européenne
chrétienne initiale, les mêmes démons sont au travail, l’Ukraine et le Moyen
Orient représentant les abcès de fixation du phénomène. Et, au delà des
diverses confessions religieuses, et sans tomber dans le syncrétisme qu’on
veut, en face, leur imposer à toutes, les gens se divisent en deux camps dans
tous les pays : ceux qui marchent dans la combine et ceux qui ne marchent
pas, ceux qui restent humains et ceux qui sont déjà des mutants post-humains.
Il s’agit de résister partout à la déshumanisation planifiée par ceux qui nous
veulent tant de bien et s’offusquent de notre ingratitude.
Je plains
ceux qui ont des enfants susceptibles de basculer, malgré tout le soin apporté
à leur éducation, dans le camp de Belzebuth... Cela ne doit pas être facile à vivre.
Alain Soral, dans le même état d’esprit, a fait une déclaration sur la laideur envahissante du monde moderne et la façon de s'en protéger. J'en suis ravie, car j'ai parfois l'impression d'être la seule à voir dans ce phénomène quelque chose de métaphysique et de terrifiant. Autour de moi, pourtant, de plus en plus de gens y sont sensibles. Cela devient d'autant plus insupportable que la laideur visuelle s'associe à une cacophonie permanente dont il est très difficile de se garder. Je suis convaincue que dans la fabrique de monstres en série que nous voyons à l'oeuvre, la hideur de l'environnement joue un rôle énorme, et les gens nés dans cette hideur n'ont plus aucune notion que quelque chose d'autre ait pu exister, ils ne sont plus équipés pour appréhender la beauté, comme ceux qui n'ont pas les réferents culurels nécessaires ne peuvent plus lire autre chose que le journal ou le mode d'emploi d'une armoire IKEA. La laideur leur est devenue consubstantielle, au point que souvent, ils détestent tout ce qui est beau, et donc tout ce qui est vrai. Ils finissent par détester la vie, au nom des contrefaçons qu'on leur en fournit. Ils deviennent eux-mêmes des contrefaçons, et c'est bien l'idéal que leur ont proposé les Jeux de Paris, par exemple. Contrefaçons d'hommes, de femmes, d'art, de France, et cheval mécanique. Tout du faux, tout du toc, tout du clinquant.
Chère Laurence, « Le monde moderne ne sera pas châtié. Il est le châtiment » (Nicolas Gómez Dávila).
RépondreSupprimerAh oui, ça, c'est très juste!
SupprimerBonjour Laurence.
RépondreSupprimerCe dialogue (franco-russe) sur l'Âme slave par ce Alex, chrétien qui donne espoir.
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