Sur mes deux toubibs, il y en a une qui est jeune, humaine et rassurante. Il me semble qu'elle me laissera sortir lundi, après une radio, je l'espère car chaque jour est plus dur que le précédent. J'ai beaucoup de mal à ne pas céder à la panique. Je fais des carrés au crochet en répétant la prière de Jésus. Ma tablette marche très mal, et voir défiler des infos sur les animaux martyrs, les psychopathes transhumanistes et les projets totalitaires des gouvernements à eux soumis ne me remonte pas précisément le moral. Un individu triomphe de me voir covidee, alors qu'il a vraiment fallu que je vienne le chercher dans son vivier hospitalier, le truc, j'ai vécu normalement et en pleine forme jusqu'ici, voyageant dans toute la Russie. Il me traite comme une imbécile, m'accusant de critiquer la France au profit de la Russie, or je n'ai jamais renie la France. Je critique son gouvernement et les bobos sur lesquels il repose mais ce n'est pas la France, ça. En revanche, ça a l'air d'être la sienne, il doit avoir un QR code au milieu du front, le gars. Un bon petit soldat du nouveau monde.
À ceux qui brûlent de me rentrer mon indiscipline dans la gorge, de me piquer et de me marquer, je dirais que si je pouvais avoir dans L'OMS leur belle confiance de moutons, je serais trop contente de me mettre à l'abri d'un autre joyeux séjour éventuel. Il fut même un temps où je me bercais de l'illusion que le spoutnik v n'était pas aussi suspect que ses équivalents occidentaux. Or je vois de plus en plus de témoignages du contraire. Ce matin encore une artiste peintre qu'une deuxième dose à rendue très malade et qui se renseigne sur covivac, le vaccin introuvable réservé à Poutine et au patriarche. Comme par hasard. Ce qu'il faut à L'OMS c'est un équivalent à sa merde.
Slobodan Despot fait bien le tour de cette question dans son dernier briefing:
Les enjeux sont graves, mais combien s'en rendent compte ?