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mercredi 4 septembre 2024

Mémoires

 


J’ai commencé les "mémoires d’outre-tombe" de Chateaubriand. Mieux vaut tard que jamais. Il était temporellement à la même distance de Louis XIV que nous ne le sommes de 1900, époque qui ne me paraissait pas si lointaine, qui avait vu naître mon grand-père, même le XIX° siècle ne me semblait pas si ancien, quand on met les choses en perspective, on obtient de sérieux raccourcis. Me voilà avec Chateaubriand, au XVIII° siècle, avant la révolution, et, bien que je pense depuis longtemps que la grande rupture, c’est la Renaissance, je me rends compte que la révolution en fut une seconde et une énorme, le monde qu’il décrit, celui de la province bretonne d’alors, est encore beaucoup plus imprégné d'esprit médiéval que je ne l’aurais pensé et d’une immense beauté, d’une noblesse et d’une poésie dont on n’a plus idée. Ses descriptions des offices religieux, des fêtes, des lieux, des bateaux au port sont envoûtantes. Déjà, le grand Meaulnes m’avait fait cette impression de monde perdu, et si je relisais Colette, qui me semblait si proche, qu’en penserais-je ?

Pourtant, Chateaubriand ne donne pas l'impression de quelqu'un de très joyeux, le monde qu'il décrit non plus, mais au fond, la joie, sauf si elle est d'essence divine, n'est jamais qu'un moment sur cette terre, la vie hésite sans cesse entre l'extase et la tragédie, et peut-être que ce qu'il y a entre les deux, la gaité superficielle et la banalité confortable, ne sont que le substitut de l'une et le paravent de l'autre.

Il me faut absolument revenir aux miens, de mémoires, mais j’ai du mal, la situation générale et l’état de Georgette me prennent la tête. J’ai pensé, l’autre jour à l’église qu’en fin de compte,  mes confessions les plus sincères et les plus approfondies, c’étaient mes livres. Les livres sont des confessions publiques, où l’écrivain n’est pas le seul en jeu, c’est l’humanité qui se confesse à travers lui et avec lui.

Cette nuit, je me suis endormie très tard, Georgette avait mal. Elle poussait de tous petits gémissements discrets. Je me suis souvenue qu’il restait de l’analgésique, pour elle, je lui en ai donné. Ce matin, elle est allée faire ses griffes sur son arbre, et elle a mangé sa pleine écuelle, elle n’avait pas mangé comme cela depuis quinze jours. Cependant, elle boîte. La véto m’a dit que la douleur lui coupait l’appétit. Elle m’a donné des réserves d’analgésique, et elle va lui refaire une injection d’acide hyaluronique, pour ses articulations. « Vous ne m’en feriez pas une, à moi aussi ? lui ai-je demandé.

- Je m’en fais à moi-même », m’a-t-elle répondu en riant.

Tout cela est très ennuyeux, mais pas mortel. Il faudra juste traiter ponctuellement Georgette, mais cette nuit, j’étais terriblement triste et angoissée par la précarité de cette petite vie qui a pris tant de place dans la mienne et qui va peu à peu s'effacer, comme elle a fait toutes choses, avec discrétion. Georgette entre dans le processus de la décrépitude avec simplicité, sans en faire un drame. Pourvu que je sois là jusqu'au bout, qu'elle m'ait à portée de la patte, tout va bien, c'est tout ce qu'elle demande. Je devrais faire comme elle, gloire à Dieu pour tout... Ma tante Mano me disait au téléphone que, sans Dieu, toute notre existence pouvait apparaître comme une farce absurde et cruelle, et en effet... La question que je me pose, c'est pourquoi, lorsque l'on a conscience de cela, on reste malgré tout en dehors de l'Eglise. Saint Païssios disait que sans la foi, il serait devenu fou.


L’été s’éternise, il a fait très chaud dans la journée d'hier, les nuits vont devenir de plus en plus fraîches. C’est maintenant la floraison des topinambours, j’en ai plein le jardin. Ces géants souples, aux légères petites têtes solaires, s’effondrent sur la palissade, se glissent dans les feuillages des arbres où ils luisent épars, comme des astres. La clématite de Sibérie, qui n'avait pas fleuri au printemps, s'y met maintenant, avec modestie, quelques ravissantes clochettes blanches parmi les pompons jaunes des boules d'or. Les touffes d’orpin commencent à rosir et se couvrent d’abeilles qui font leurs dernières provisions. De folâtres papillons blancs dérivent dans la lumière dorée. L’air glissant et doux rafraichit et enivre. Des nuages roses sommeillent dans un azur translucide et paisible. Dire que si ça se trouve, dans quinze jours, je commence à chauffer...















 

 

lundi 2 septembre 2024

Les béatitudes éternelles

 


Hier, j’ai dit en confession au père Andreï que j’avais un sentiment latent d’angoisse, malgré la foi et l’espoir que je conserve, et qu’ayant accidentellement lu, dans un rapport de Laurent Brayard, le récit des sévices inimaginables imposées par la soldatesque otanienne à une jeune fille russe, je n’avais pas pu m’ôter cela de la tête et que cela me retournait les tripes depuis deux jours. Il m’a répondu qu’il ne fallait pas lire ce genre de choses, oui, en général, j’évite. Mais parfois, je lis juste des nouvelles et cela me tombe sous l’oeil comme un trou se dérobe sous des feuilles mortes, et comme dit Katia, on pourrait ne plus se tenir au courant de rien, mais ce n’est pas possible, et garder la distance psychologique de sécurité n’est pas toujours simple. Prier, oui, bien sûr, je le fais. Peut-être pas assez, mais tout dépend ce qu’on entend par là. Je suis quand même toujours plus ou moins branchée sur Dieu ou le caractère sacré de sa création... Cependant, quand on vit ou voit des chose pareilles et qu’on y survit, comment fait-on pour ne pas perdre la raison, et comment discerner le Christ jusque dans ces créatures des ténèbres capables de les commettre ? Le père Andreï me dit que les ménées, où l’on raconte les sévices subis par les martyrs, peuvent nous retourner pareillement et qu’un prêtre catholique était mort d’une cris cardiaque en regardant au cinéma le film de Mel Gibson sur la Passion du Christ.

La soeur d’une amie, qui réside en France, avec un mari français, lui a dit qu’à la vue des Ukrainiens sur place, ceux qui s’en vont à l’ouest, elle en était venue à la conclusion que ces gens-là n’avaient plus d’âme. C’est aussi l’impression que me fait « l’occident collectif », même dans des expressions beaucoup plus modérées que les crimes révoltants de ses soudards. Beaucoup de gens, en occident, n’ont plus d’âme, et la politique de leurs gouvernements est justement de l’extirper de chacun d’eux. J’ai vu un officier américain l’expliquer à ses élèves, tout content de lui. Comment parasiter et diriger les esprits des gens par le biais de nanopuces, il en était très fier. Sans aller jusqu’aux nanopuces, comme me le disait Mano, on a supprimé tous les anticorps culturels et spirituels des gens, et ensuite, le consumérisme américain est arrivé comme un vol de rapaces sur ce troupeau sans défense. Sa vulgarité, son opacité de plastique criard, son clinquant, son vacarme, sa confusion, ses faux-semblants, sa cupidité, sa sauvagerie impudente, son hypocrisie et son cynisme. Les hérésies occidentales ont fini par engendrer cette tumeur cancéreuse d’outre-Atlantique, qui désormais dévore l’Europe originelle, transformant l’Ukraine en trou noir purulent et infectant plus ou moins la Russie au passage. Bernanos disait déjà que le monde contemporain est une immense conspiration contre toute espèce de vie intérieure.

J’ai passé mon samedi à bricoler, et j’avais mis, pour ce faire, une symphonie d’Arvö Part. Cependant, cette oeuvre magnifique me faisait un étrange effet, comme si je regardais déjà ma vie depuis l’autre monde, dans une sorte de béatitude d’outre-tombe. Il m’arrivait des souvenirs par rafales, et des visions de la France d’autrefois, parfois les plus triviales, le magasin « monsieur Bricolage » du centre commercial de Pierrelatte, comme si j’y étais, peut-être parce que l’avant-trou que j’utilisais venait de là-bas... La Russie où je me trouve m’apparaissait comme une zone intermédiaire entre la France de ma jeunesse et cette contrée d’outre-tombe où la musique m’emmenait. Presque une salle des pas perdus dans quelque gare métaphysique.

J’avais eu autrefois une grâce particulière, pendant quelques jours d’affilée, j’avais été transportée, à l’issue d’un moment de prière où j’avais demandé le secours du Ciel, dans une sorte de zone intermédiaire où plus rien ne m’atteignait, et j’allais travailler, faire mes courses, la cuisine, la vaisselle, tout en me trouvant ailleurs, dans cette béatitude étrange, une béatitude que ne donnent pas les joies les plus sublimes de la vie, une béatitude de l’autre monde. Seule la musique d’Arvö Part me paraît approcher de cette réalité, où ce que l’on perçoit de cette vie-ci, la nôtre, n’arrive plus qu’à la façon d’échos confus et lointains dans une sorte de tourbillon cosmique à la fois serein et incroyablement puissant qui nous absorbe. Et une sorte de terreur se mêle alors au ravissement contemplatif, car nous nous trouvons confronté à quelque chose de si énorme, que notre âme faible ne peut l’intégrer ni peut-être s’y intégrer. Mais, disait le Christ, pour nous conforter, « il y a plusieurs demeures dans la maison de mon père »... Il y en aura peut-être une, à ma petite mesure, pour moi, et tout ce qui m'est cher.      

C’est d’ailleurs le souvenir de ce moment qui me revient en mémoire lorsque j’ai l’impression que le christianisme méprise la vie, toutes les joies que notre corps est équipé pour éprouver, au nom de toutes les douleurs qui le menacent, de la part des maladies ou des cruautés qu’on peut exercer sur lui, et qu’il nous faut éventuellement endurer pour gagner les béatitudes futures de la Jérusalem céleste. Ces béatitudes sont effectivement d’un autre ordre. Et pourtant, j’ai dès mon enfance adoré la vie, avec gourmandise, avec goinfrerie, sous ses aspects triviaux comme sous ses aspects sublimes. Mais même le plus sublime de la vie semble ne plus avoir cours ailleurs ou n’y parvenir, comme dans la musique d’Arvö Part, qu’à la façon d’échos confus qui, pour l’instant, me font mal, me tirent des larmes, laissant sur la grève du départ des photos éparses, des objets que je n’emporterai pas avec moi, des souvenirs qui m’échappent et qui n’auront plus de sens pour personne.

D’une certaine façon, dans sa folie, l’humanité toute entière, ou en tous cas, sa partie occidentale, mais elle a plus ou moins infectée toutes les autres, sombre dans une zone intermédiaire, en laissant sur la berge les débris profanés de ce qu’elle avait toujours adoré. Cependant, ce qui l’engloutit, ce ne sont pas les béatitudes éternelles, et il serait temps pour chacun et pour tous, de se préoccuper de l’essence de ce qui se produit.



 

jeudi 29 août 2024

Tiens bon, Georgette

 


Pour la fête de la Dormition, j'étais en proie à une affreuse tristesse. Georgette ne remontait pas la pente, et je voyais arriver le moment où j'allais encore creuser une tombe dans le jardin. Pendant une semaine, la voisine lui a fait des injections d’analgésique et d’antibiotiques. Elle mangeait peu, mais je pensais que c’étaient les antibiotiques qui ne passaient pas. A la fin du traitement, voyant que l’appétit ne revenait pas et qu’elle restait faiblarde, je l’ai ramenée chez la véto. Aucune infection des dents, mais elle a peut-être encore mal et aussi des rhumatismes. Cette fois, je devais lui faire des injections de glucose et lui administrer des analgésiques par voie orale. Mais je la voyais décliner, et je ne comprenais pas pourquoi. 

Puis d'un seul coup, j'ai surmonté mon angoisse, et je me suis dis qu'elle n'avait rien de grave, d'après les analyses, que je ne devais pas me laisser aller ainsi: j'allais lui donner de petites quantités de nourriture pour bébé à la seringue, et le processus se déclencherait à la longue. Et c'est ce qui semble se passer, elle est plus alerte, elle fait sa toilette, elle se dirige vers les écuelles et s'intéresse à ce qu'il y a dedans, elle a un peu mangé, le processus de guérison paraît s'amorcer.

Dany m’a envoyé un message de Boris Karpov sur Telegram, l’infect Tchoubaïs, haï de toute la Russie unanime, ourdit des complots à Tel Aviv pour fomenter un coup d’état, mais toute cette guerre est depuis le début un complot anglosioniste, je dirais même que toute l’histoire du XX° siècle était un complot anglosioniste, depuis l’assassinat du tsar jusqu’à nos jours. L'empire, ou "l'occident collectif", a le génocide biblique facile, aussi facile que les leçons de vertu et les larmes de crocodile, comme on l'a vu avec les indiens et les Boers, puis le Donbass et les Palestiniens. Les Russes ont déjà été l’objet d’une politique génocidaire méthodique et vicieuse, mais en remettant les bolcheviques dans les clous, et en russifiant quelque peu leur révolution, Staline en a compromis l’aboutissement, même si l’on tient compte des massacres auxquels il s’est lui-même livré. Depuis quarante ans que j’entends glapir les BHL, Glucksmann et autres, j’ai compris que les trotskistes qui infestent l’occident méditaient leur revanche, et la perte de toute l’Europe, avec celle des Russes et de ces idiots d’Ukrainiens, persuadés par une fourbe propagande qu’ils étaient des slaves d’essence supérieure, alors qu’ils ne sont, pour toute cette mafia, qu’une réserve de matériaux en vue du trafic d’organes, du trafic d’enfants et de la prostitution mineure.

Il est certain que les Russes doivent impérativement se réveiller. Ils n’ont évidemment aucune envie de faire la guerre. Ils ont déjà donné. Depuis des décennies, c’est le premier moment où ils ont un peu de liberté, un peu de bien à eux, où ils pourraient un peu se laisser vivre, et voilà qu'il leur faut faire la guerre, parce que cela fait des années qu'on les provoque, qu'on les cherche de toutes les manières. Ils essaient de penser à autre chose, comme les européens eux-mêmes. Cependant, la pieuvre mondialiste a décidé de tous nous étouffer et de nous remplacer par un lumpen proletariat métissé et abruti en quantité restreinte. Que faire ? Laisser s’accomplir ce projet atroce ?

Il fait un merveilleux temps de fin d’été, doré, léger, doux et frais, mais bien entendu, l'un met sa radio toute la journée, l'autre se dépêche à grand bruit d’achever la défiguration de l’isba de l’oncle Kolia. Au début, j’ai essayé de prier, de jouer des gousli pour oublier le vacarme, puis j’ai fini par aller au café afin de m’éloigner de tout cela. Si je veux triompher des mauvais sentiments et de l'exaspération que ces désagréments m'inspirent, autant prendre du champ. Sur le chemin, j’ai vu un jeune chien fou, presque un chiot, se précipiter tout content sur des gosses préadolescents  pour jouer avec eux, et ceux-ci poussaient des cris affreux, alors que l’animal était on ne peut plus amical et décontenancé par une telle réaction. Encore des mômes élevés dans la compréhension et la proximité de la nature... Je ne donne pas cher de la peau de ce pauvre chien.

Ma cousine s’est mise sur Telegram par solidarité avec « Pacha » Dourov, qui est très beau garçon, et incontestablement plus sympathique que Zuckerberg avec sa gueule malsaine d’extraterrestre tout juste sorti de son utérus artificiel, ou même Elon Musk, qui a quand même encore figure humaine.

Le plus difficile à vivre, pour moi, c’est le sentiment d’impuissance que j'éprouve devant les atrocités ukrainiennes commises sur les civils et les prisonniers, les immondes persécutions contre les orthodoxes du petit gnome vert-de-gris, le silence et les mensonges qui recouvrent tout cela, et la complicité des imbéciles de France et de Navarre, surtout quand ils sont orthodoxes et d’origine russe, par dessus le marché.

D'après Claude Ginisty, on se réveille un peu:


  Publié : Padre Ambrogio / Voir > Ouvrir l'actualité du blog
  

En un peu plus d'une semaine, des réactions sont venues du monde entier à la tristement célèbre loi anti-ecclésiale adoptée par le parlement ukrainien. Comme il serait trop lourd pour nous de faire un traitement détaillé de chaque cas, nous vous présentons au moins la liste des principaux cas de réaction :

- L'archevêque Theodosios (Hanna) du Patriarcat de Jérusalem publie un appel demandant "des actions rapides et concrètes visant à mettre fin à la persécution de l'Église orthodoxe ukrainienne".

- Le patriarche Daniil (Nikolov) de l'Église orthodoxe bulgare exprime son soutien à l'Église orthodoxe ukrainienne lors d'une réunion avec Kenneth Merten, ambassadeur des États-Unis en Bulgarie.

- Pendant le procès des représentants de l'Union des journalistes orthodoxes, les accusés arrivent dans la salle d'audience portant des t-shirts avec la citation du sénateur américain J.D. Vance prononcée depuis la salle du Congrès américain : "Et l'attaque contre les communautés chrétiennes traditionnelles en Ukraine ?".

- Marco Travaglio écrit dans Il Fatto Quotidiano l'éditorial "Quelle belle démocratie", dans lequel, malgré quelques inexactitudes sur la situation ecclésiale ukrainienne, il stigmatise l'attitude calabrache de la presse italienne et occidentale envers le régime ukrainien.

- Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH) analyse les dispositions de la loi 8371.

- L'évêque Theodosius (Ivashchenko) de Seattle publie sur le site du Synode de la ROCOR une déclaration de condamnation de la loi 8371 comme acte d'illégalité et de violation des lois constitutionnelles mondiales.

- Le catholicos Karekin II (Nersessian) de l'Église apostolique arménienne exhorte les autorités ukrainiennes à mettre fin à la persécution de l'Église orthodoxe ukrainienne.

- Le patriarche Porfirije (Perić) de l'Église orthodoxe serbe envoie une lettre de soutien au métropolite Onufrij de Kiev, dans laquelle il exprime l'espoir que les autorités ukrainiennes « s'éloignent de leur folie » et dénonce la loi 8371 comme « une nouvelle forme de totalitarisme ».

- Dans une lettre au métropolite Viktor (Kotsaba) de Khmelnitskij, le patriarche Daniil (Nikolov) de l'Église orthodoxe bulgare réitère son soutien à l'Église orthodoxe ukrainienne persécutée.

- Le patriarche Jean X (Yazigi) d'Antioche et de tout l'Orient envoie une lettre de soutien au métropolitain Onufrij et à l'Église orthodoxe ukrainienne, où la loi 8371 est définie comme une « punition collective infligée à des millions de croyants dont le seul 'péché' est de rester fidèle à la foi orthodoxe reçue par les saints selon la succession apostolique », et où il renouvelle la demande d'un concile pour rechercher une solution complète à la question ecclésiale ukrainienne.

- Le patriarche Kirill (Gundjaev) de Moscou et de toute la Rus' envoie un message aux primats des Églises orthodoxes locales, aux chefs religieux et aux représentants d'organisations internationales, avec en pièce jointe la Déclaration du Saint-Synode de l'Église orthodoxe russe, datée du 22 août, condamnant la loi 8371 et décrivant la position officielle de l'Église orthodoxe russe sur la situation.

- Après la prière de l'Angelus du dimanche 25 août, le pape François (Bergoglio) exprime son inquiétude face à l'adoption de la loi 8371, réaffirmant "les églises ne se touchent pas »[id est on ne touche pas aux Eglises!] (voir cette vidéo à la minute 9:15).

- Le Conseil œcuménique des Églises (WCC) exprime sa profonde inquiétude quant au potentiel de "punition collective injustifiée de toute une communauté religieuse et de violation des principes de liberté de religion ou de croyance".

- Aux États-Unis, la coprésidente de la Young Republican National Federation, Catherine Whiteford, appelle dans son discours à protéger les Ukrainiens orthodoxes de la persécution des autorités, et à libérer les croyants et les journalistes emprisonnés pour leurs opinions.

- Dans les moments de célébration, le patriarche Daniil (Nikolov) de l'Église orthodoxe bulgare confirme l'opposition de 11 sur 15 des Églises orthodoxes locales à l'anti-église de Dumenko, et exhorte à la prière pour la préservation de l'Église orthodoxe ukrainienne canonique.

- L'hebdomadaire polonais Do Rzeczy définit la loi 8371 comme une erreur morale et politique.

- L'Église orthodoxe albanaise, dans sa déclaration officielle, condamne la loi 8371 comme injuste et réitère son soutien à l'Église orthodoxe ukrainienne persécutée.

- Au Royaume-Uni, The Times publie une lettre du métropolitain Feodosij (Snigirjov) de Tcherkassy, intitulée "La persécution de notre Église fait honte à l'Ukraine".

Une conférence internationale pour la défense de l'Église orthodoxe ukrainienne se tient à Sofia, avec des représentants des Églises bulgare, serbe, ukrainienne et de Jérusalem.


 Православный Христианский Приход - Блог Настоятеля прихода (ortodossiatorino.net)

 

 

 


mercredi 28 août 2024

Le grand silence

 

la procession de la Laure de Potchaïev 2024

Ce grand silence, j'en ai senti la pesanteur il y a déjà longtemps, quand j'essayais de relayer le phénomène extarordinaire des processions du métropolite Onuphre sans parvenir à éveiller l'intérêt des orthodoxes occidentaux éclairés et évolués. Voici ce qu'en dit Boris Kortchennikov:

On assassine une énorme et sainte Eglise. Et le monde se tait. 

On brûle le plus ancien et le plus grand monastère orthodoxe sur la planète, chassant les moines: le monde se tait. 

Ecoutez le silence du monde. 

Et discernez dans ce silence les sons de l'enfer. Son froid pénétrant qui glace les veines. Et nulle part où fuir.

Et que Dieu lui vienne en aide, à ce monde qui se tait depuis longtemps sur tout. 

Tous ces comités de l'ONU pour les droits de l'homme purement décoratifs, ces papes de Rome, ces synidcats bons à tout, ces parlements mondiaux de tout ce qu'on veut, que Dieu s'en occuppe (ou peut-être le diable) de ce monde pour lequel il n'y a plus d'Eglise depuis longtemps, et qui depuis longtemps est devenu la maison du "démon sourd-muet" de l'Evangile, et soufffre d'un aveuglement chronique. Le nom de ce monde est le sticker des trois singes. Ceux-ci: 🙈🙉🙊

C'est le silence de l'autre monde qui fait peur. 
Dans le monde, il y a 15 Eglises: celles d'Alexandrie, d'Antioche, de Jérusalem, de Russie, de Géorgie, de Serbie, de Roumanie, de Chypre, de Grèce, d'Albanie, de Pologne, de Constantinople, des terres tchèques et slovaques, et l'Eglise d'Amérique. 
Cela fait presque 300 millions d'orthodoxes. Sinon plus. 
Et ces Eglise se taisent sur les persécutions monstrueuses au centre du monde chrétien, sur l'anéantissement des lieux et objets sacrés. 
Elles se taisent. 
Les Eglises! Elles se taisent!
Celles qui ont été fondées pour servir par la parole! Elles se taisent!
Celles que le Seigneur a appelées à prêcher, consoler et démasquer, elles se taisent!
Une fois les Serbes ont écrit quelque chose, le Patriarche de Jérusalem avait fait une déclaration sévère, l'Eglise de Géorgie, mal à l'aise, s'était adressée à Istanboul, bien que les simples Géorgiens eussent sincèrement manifesté pour défendre la Laure. 
Mais la seule voix qui s'est  pleinement élevée dans le monde pour défendre l'Eglise Ukrainienne persécutée, c'est celle du Patriarcat russe. 
Le père n'a pas jugé une seule fois ses enfants pour avoir, dans les conditions de leur extermination, pris des décisions choquantes, quand ça et là on a cessé de le commémorer publiquement. Le patriarche Cyrille a seulement déversé son chagrin devant le monde entier: "Que faites-vous? Vous permettez de mettre en pièces le berceau de notre civilisation. Vous nous tuez, en posant une mine sous vous-mêmes. Ne détournez pas les yeux! Ne vous taisez pas!"
Mais le monde qui s'est prononcé pour les droits de l'homme en en faisant presque une nouvelle fausse religion, reste muet devant les violations criantes de ces mêmes droits. Et le plus terrible, c'est que le monde en principe orthodoxe, à part l'Eglise russe, reste bouche cousue.
Cela veut dire qu'il n'y a plus d'unité des Eglises orthodoxes dans le monde, cette unité que nous a léguée le Seigneur Lui-même: "Soyez Un". 
C'est tout. C'est fini. Nous y sommes. 
Ils ont tous oeuvré "pour la gloire": le grand-père-patriarche d'Istanboul, et les amours propres personnels, et les fractures géopolitiques, et les élites mondiales, les services secrets, les passions, les péchés, l'argent, l'Etat profond, et à travers eux, Satan lui-même, ils ont tous fait leur travail.
Il sera facile, désormais, d'achever les Eglises désunies. Et l'élite mondiale actuelle, qui conduit la planète dans une impasse pécheresse et déshumanisée, n'a d'autre objectif que d'en finir avec l'orthodoxie, puis le christianisme tout entier.
"L'esprit du monde est entré dans l'Eglise" me disait dernièrement un métropolite.
Cet esprit du monde, il est, dans cette conjoncture infernale, dans le silence "pratique" des autres églises orthodoxes
L'esprit du monde fait mourir l'Eglise bien plus vite que n'importe quelle persécution. Parce qu'une Eglise semblable au monde n'est plus nécessaire à personne: ni à ceux qui en sont loin, ni à Ses enfants, ni à Dieu Lui-même.
C'est maintenant le dernier acte de l'Histoire, quand "le sel perd sa saveur". L'Eglise cesse d'être l'Eglise. C'est-à-dire que selon la parole du Christ, "on la jettera dehors'. (Mat. 5: 13)
Cela ne veut pas dire que l'Eglise n'est pas sainte. Que ses mystères sont "affaiblis" et ne sont plus salutaires.
Non, non, l'Eglise, même ainsi, renversée et divisée, imprégnée de ce qui est humain, de ce qui est péché et ce ce qui vient du monde, est quand même divine et surnaturelle. Elle apporte quand même à l'homme le sens, la joie, la plénitude, la force, elle révèle Dieu. 
Même malade, elle guérit. 
Mais le mal du silence honteux des eglises orthodoxes devant les terribles persécutions ukrainiennes nous dit que maintenant "les temps sont courts".
Que pour notre salut, chaque jour peut devenir le dernier.
Que ce que l'on a pu faire avec l'Eglise ukrainienne, on le fera demain avec toute la chrétienté du monde. 
Le nom du Christ doit, selon le dessein des élites actuelles, être effacé de partout.  Et quelque part on lui a déjà coupé la langue, en obligeant son Eglise à se taire, au spectacle de l'anéantissement des orthodoxes.

Boris Kortchennikov, directeur général de la chaîne télévisuelle SPAS
https://vk.com/wall-217908448_114414

On vend de partout les icônes pillées dans la région de Koursk, où pêle-mêle les Ukrainiens et les mercenaires français, anglais, polonais, géorgiens et autres se conduisent comme des mongols, commettant en sus des atrocités invraisemblables.
En revanche, dernièrement, un Ukrainien recruté de force a pu s'évader en terrioire russe grâce au concours de la population de cette même région qui l'a caché, nourri et aidé.
Les objets saints de l'Eglise Ukrainienne vont atterrir dans les musées de pays impies, apostats et profanateurs ou dans leurs ventes aux enchères, comme au bon vieux temps de la prise de Constantinople par les Croisés. 
Une personnalité publique ukrainienne, je ne sais plus laquelle, propose de détruire les sanctuaires de l'Eglise canonique, comme au bon vieux temps de la révolution bolchevique. Normal, ce sont ceux-là même qui organisaient alors un génocide de paysans russes chrétiens qui, frustrés par le repli de Staline derrière le rideau de fer, viennent achever le travail.
Mais tout va bien, l'Eglise ukrainienne est "soviétique". J'ai même vu un commentaire dire plus franchement qu'elle était russe, ce qui autorise n'importe quoi. C'est du reste ce que je pense aussi. Mais cette Eglise ukrainienne a rejeté la Russie, quand les Russes sont intervenus au Donbass, alors que la Russie ne la rejette pas, et moi non plus. Eh bien on peut dire que cela ne lui a pas servi à grand chose.
J'ai vu que le patriarche d'Antioche a protesté contre les ignominies qui se produisent. Et le patriarche serbe, qu'en pense-t-il? Quelles pressions la mafia exerce-t-elle sur lui? Pour ce qui est des autres... L'Eglise grecque est dans les choux, vidée de sa substance, le patriarche de Contantinople a largement contribué à cette situation, j'espère qu'il est fier de lui. Les autres... eh bien peut-être qu'ils courbent la tête devant les seigneurs mafieux de ce monde.
Au moins, me dis-je, ceux qui seront en Russie, si la guerre est gagnée par les séides de l'Antéchrist, auront une chance de mourir debout.
Des dizaines de milliers de croyants ukrainiens ont bravé le petit gnome vert et ses gros parrains baveux pour participer à la procession de la Laure de Potchaïev. Ce n'est pas une "Eglise soviétique" que je vois sur ces photos. C'est la sainte Russie. Celle qui aura sans doute donné à la chrétienté ses plus nombreux et derniers martyrs.



Qui voit-on, à gauche? saint Sérafim, natif de Koursk, le tsar Nicolas II,
 très "soviétique" l'Eglise, ou abominablement russe?














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dimanche 25 août 2024

Charité

 


Ce matin, je suis allée à l’église de Glebovskoïé, chez le père Ioann. Le problème, c’est que d’abord, il faut prendre la route jusque là, et selon les jours, cela peut-être compliqué, et d’autre part, ses offices sont interminables, car il est seul à confesser les gens, et il les confesse longuement, et puis comme il n’est pas sur place, il leur prodigue aussi des conseils de vie. C’est ce que je lui ai dit quand il m’a reproché de ne pas venir chez lui plus souvent, je lui ai dit aussi que j’aimais la cathédrale, ses fidèles et son clergé. « Je vous comprends, moi aussi, j’aime la cathédrale... »

J’avais pensé déménager pour être plus près, mais je m’aperçois que c’est devenu au dessus de mes forces, il a beau dire que quand on veut on peut, eh bien il y a un moment où l’on ne peut plus.

Sa mère est devenue moniale, son fils fait le servant d’autel avec un enthousiasme touchant et semble plein de vénération pour lui.  Le père Ioann pense que j’ai une mission particulière à remplir et il est, comme Nadia la chevrière, sous le choc de Yarilo et Parthène, un peu interloqué qu’une branque comme moi ai pu parler de la sorte du repentir du tsar Ivan. «Eh bien vous savez, c’est pour moi un mystère, ce truc est passé à travers moi, et je n’y suis pas pour grand chose, car je suis loin d’être l’orthodoxe exemplaire ; je suis contente que vous ayez si bien compris le propos, ce n’est pas le cas de tout le monde...

- Il faut correspondre à ce que vous avez fait.

- Justement, ce n’est pas le cas. Les gens m’énervent, ou plutôt les imbéciles m’énervent. En plus de vouer aux gémonies les démons qui se sont emparés de l’occident, je peste contre les imbéciles, parce que lorsqu’on est stupide, de cette stupidité contemporaine particulière, on fait beaucoup de mal autour de soi à toutes choses, à ce qui reste de beauté, à la nature, aux animaux, aux enfants, à tout. En plus de me pourrir la vie. Mais j’ai bien conscience qu’il me faudrait passer par dessus, c’est la démonstration que mon état spirituel n’est pas glorieux...

- Oui, il faut passer par dessus, il faut arriver à les plaindre, il faut entrer dans la dimension de l’amour...

- Pour l’instant, je leur taperais plutôt dessus à coups de bâton, si c’était possible, et pourtant, je comprends le processus, ils n’ont rien reçu de ce qui permet de pousser harmonieusement, et ils sont devenus des espèces de gnomes spirituels, je vois et j’entends le gnome, j’oublie le processus...

- C’est cela, et pourtant nous avons trois vertus à développer, la foi, l’espérance, et la charité... »

La foi et l’espérance, ça va encore, mais la charité...

La veille, j’étais invitée à un festival de gousli dans une ravissante datcha du XIX° siècle, où une famille de marchands hébergeait Lénine. Drapeaux rouges partout, insignes, décorations. Le président de la section locale du parti communiste. Le bon vieux temps de l’URSS. Chaque personne appelée au micro était accompagnée d’une musique triomphale, et on lui remettait des cadeaux et un diplôme de gratitude encadré. C’étaient les collaborateurs du musée ou autres personnalités du coin, tous des vieux qui traînaient la patte, comme moi. Il n’y avait pas vraiment foule et cela avait quelque chose d’un peu surréaliste, et de mélancolique. En tous cas, j’ai pu constater que le côté emmerdant de certaines vieilles de ma connaissance venait bien de leur passé de komsomoles, car j’en ai reconnu une ou deux, armées de bouquets de fleurs, avec cet abord de char d’assaut amical qui les caractérise! Cependant, tous ces gens étaient extrêmement touchants et gentils, cramponnés qu’ils étaient à leur Lénine et à tout le cérémonial soviétique. Enchantés de ma prestation, ils m’ont offert le thé et j’ai même dû remettre ça pour une jeune fille qui avait loupé mon numéro et apprend le français. Elle a un soupirant corse, un vigneron. J’étais très contente de leur avoir fait plaisir.



J’ai dîné avec Katia, mais nous ne sommes pas allées au restau. Elle est dans une période de repli.  Elle ne supporte plus les endroits festifs et les bacchanales estivales, quand les soldats meurent au front, et considère à juste titre que le pays devrait se mobiliser davantage. D’après son Fiodor, les soldats l’ont un peu saumâtre quand ils entendent parler des invasions migratoires islamiques qu’on essaie, puisque cela a si bien marché ailleurs, de lâcher sur la Russie, au moment où eux, se battent pour le monde russe et sa souveraineté. Il est clair que ceux qui poussent à la manoeuvre cherchent à déstabiliser le pays, le prendre à revers, en quelque sorte...

Pour ouvrir les yeux des bisounours russes, le joyeux gouvernement français vient d’arrêter Pavel Durov. Que ce garçon ait pu penser un instant trouver à l’ouest plus de liberté que chez lui prouve à quel point, malgré son excellent réseau Telegram, il est mal renseigné, mais quand on ne veut pas savoir... Il est temps que les Russes comprennent que  « l’occident collectif », soit ces satrapies mises en coupe réglée par la mafia anglosioniste, leur veut la peau et les considère, comme d’ailleurs ses propres populations et la population ukrainienne, comme des sous-hommes, un réservoir pour le trafic d’organes, d’enfants et de putes mineures. Et que cela remonte à loin. Rien ne m’exaspère plus que les imbéciles de Russes, convaincus d’être très au dessus de la mêlée et du populo, qui profèrent : sans la guerre de Poutine, rien de tout cela ne serait arrivé. Mais ça fait trente ans que je la voyais venir, la guerre. On la voulait à tout prix, on a tout fait pour la déclencher. Ah oui, bien sûr, quand Eltsine jouait à Moscou le rôle de Zelenski à Kiev, ce n’était pas la peine de la faire, il n’y avait qu’à se servir ! Et le gratin de traîtres potentiels ou avérés pouvait aller se dorer la lune à Nice ou à Dubaï.

J’ai néanmoins de la peine pour Pavel Durov, tombé aux griffes de cette bande de chacals. Ils ne vont pas le lâcher facilement. Quelle naïveté, quand même... contrairement à ce que dit Régis de Castelnau, les Russes ne se marrent pas tellement. J'en vois beaucoup de solidaires, ils vont déposer des avions en papier blanc devant l'ambassade de France pour réclamer la libération de l'imprudent. Ils s'exclament, dans les commentaires des réseaux: "Rendez-nous Pacha, salauds!" Ils ont déjà oublié qu'il était libéral. 

« Pourquoi les Russes se marrent.

Pavel Durov, fondateur écervelé de l'équivalent Russe de Whatsapp (Telegram) et de Facebook (VK) qui voyageait librement en Russie malgré l'utilisation intensive de ces réseaux sociaux par les terroristes Ukrainiens et des pays qui les soutiennent, vient de décourvir qu'en France il serait accusé de terrorisme puisque sa plateforme autorisait aussi les réseaux d'informations dits "pro-russes" à s'y exprimer.

De passage à Paris, sourd aux conseils d'éviter les pays occidentaux après les interdictions des médias russes (Sputnik, RT etc ...), cet idiot fini de Pavel Durov, vient donc de se faire arrêter et va découvrir les joies d'une détention provisoire version dure dans le pays de la Liberté d'expression.

Pour info, la semaine dernière Durov avait tenté de rencontrer Poutine, mais ce dernier avait jugé "sans intérêt" de perdre du temps avec un idiot. Fou de rage, il comptait rencontrer Macron, car pour rappel c'est le Président Français qui lui avait donné la nationalité Française en 2021 en récompense d'avoir créé des réseaux sociaux qui "permettaient la liberté d'expression en Russie". Et manifestement ce bas de plafond de Pavel Durov y avait cru.

Conclusion : Il a donc confondu une récompense pour avoir permis l'usage de ses résaux pour destabiliser son pays et la promotion de la Liberté d'expression qui n'exite plus chez nous. Si tant est qu'elle ait jamais existé. C'est dire la profondeur de son idiotie.

Sans pour autant, le comparer à ces grands hommes, cet âne bâté de Pavel Durov va découvir, comme Alexandre Soljenitsyne qui avait préféré rentrer en URSS et avait supplié qu'on lui rendit sa nationalité quitte à retourner aux Goulags, que l'Occident était pire que le pire de l'URSS ( comme Manning, Assange, Snowden et tant d'antre) ... En effet nous y sommes muselés, abrutis et réduits à l'état de produits servils auxquels ont aussi été retiré, la Liberté et la Sécurité comme l'avait prédit Benjamin Franklin.

Pour autre information : étant à présent aussi de nationalité Française, Paul du Rove, c'est le nom français (à particule en plus) de cet abruti fini de Pavel Durov qui trop fier de devenir occidental, ne s'était pas rendu compte du piège : Il ne peut plus être assisté par la Russie puisqu'il est à présent citoyen Français arrêté en France souvrainement.

Alors ! de quel côté était-il le plus libre de s'exprimer et de permettre l'expression libre de toutes opinions du coup ?

Réponse : en Russie.

CQFD.

PS : on sait ce qui va être secrètement demandé à cette limace au QI de chaussette : ouvrir l'accès aux clefs de chiffrement, aux identitités des utilisateurs de Telegram et à la base de donnée de Telegram pour les analystes et ingénieurs des renseignements occidentaux afin qu'il puissent utiliser l'application à d'autres fins (influencer, déstabiliser, écouter, géolocaliser des cibles importantes qui utilisent ce réseau, télécharger les contenus des téléphones etc ...).
Or il n'est pas dit qu'il puisse et même s'il le faisait, il serait trahi et condamné de toutes les façons.
Il est grand temps pour la Russie de nationaliser Telegram. Elle ne l'avait pas fait avant car les sanctions s'appliqueraient alors et l'application serait interdite en Occident. »

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https://x.com/R_DeCastelnau/status/1827617531089043821