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jeudi 3 septembre 2020

Conversation entre deux démons


 

Voici la capture d'écran de la conversation entre deux démons ordinaires de la modernité.

Nikolaï Davydov

En conservant les centres historiques nous multiplions les conservateurs et autre populace qui prolifèrent sur la culture de la suprématie blanche, c'est pourquoi il n'y a rien de mal dans l'anéantissement d'un centre historique, au contraire il est grand temps de détruire le Kremlin et autre héritage de la merde tsariste, en faisant place à ce qui est nouveau.

Ramil Latfouline

 En substance, c'est cela même, la conservation des centres historiques, c'est un acte antidémocratique qui met les citoyens des villes sans architecture historique dans une position humiliante devant les habitants des villes qui ont de belles constructions impériales. (ici manque un morceau qui, d'après la suite, devait concerner la ville de Kazan, complètement défigurée récemment, d'après un ami qui en est originaire)

Nikolaï Davydov

Kazan, d'accord, mais je parle des villes russes, il faut y détruire tous les bâtiments historiques, pour mettre un terme à l'épanouissement des ambitions impériales. 

Je ne sais pas qui sont ces deux types, fonctionnaires, journalistes, édiles, députés? Je ne sais pas ce qu'ils sont socialement, ils occupent certainement un poste qui leur permet de nuire, ce qu'ils se proposent visiblement de faire, mais ce que je sais, c'est que ce sont deux démons, dans la lignée de ceux de Dostoïevski, puis des bolcheviques, qui appliquaient précisément ce programme. Le couplet sur la suprématie blanche est intéressant, puisqu'en Russie, le problème ne se pose pas tellement pour l'instant, et il me laisse à penser que ces deux individus sont des libéraux; cela me prouve une fois de plus à quel point libéraux et communistes sont les deux faces d'une même médaille, ou les deux têtes d'un même serpent. Et quand je dis communistes, je pense plus précisément à ceux du début de l'expérience, aux bolcheviques, léninistes et trotskistes, avant la relative russification ultérieure de l'expérience, qui a quand même laissé des traces dans la mentalité, sous forme de mépris de tout ce qui est ancien, mais c'était devenu davantage un conditionnement qu'une vraie conviction, et si l'on continuait à détruire, on tolérait des archéologues et des restaurateurs. Ceux-là sont convaincus, ils brûlent de haine pour tout ce qui est russe, enraciné, ancien, parce que précisément, c'est beau, c'est attirant, c'est convaincant. C'est sûr qu'ayant liquidé tout ce qui était harmonieux et poétique, qui élevait l'âme et enchantait l'esprit, on peut plus facilement prôner aux foules hagardes et décervelées qu'on leur a apporté la lumière sous forme de cages de béton et de cabanes en plastique, de meubles en formica et de nippes made in China, et qu'avant le règne de l'antéchrist, les gens étaient plongés dans les ténèbres, vivaient en haillons dans des huttes en poussant de ridicules grognements au son de la balalaïka, une bouteille à la main. On pourra aussi leur expliquer que les blancs n'ont jamais rien fait de bien, que "tout le mal vient des religions" et c'est là que nous en arrivons à l'aspect occidental de la question, car voyez, le programme qu'annoncent ces deux créatures des ténèbres et qui était celui des bolcheviques, il s'implante depuis longtemps en France, et se déchaine à présent. Réécriture de l'histoire, qu'on nous truffe d'Africains et de musulmans qui n'en ont jamais fait partie que de très loin, déconstruction de notre culture, de notre langue avilissement des populations, destruction des sites naturels et des symboles architecturaux les plus visibles et les plus sacrés. Ce que nous avons en occident, c'est un capitalisme bolchevique internationaliste, mondialiste, qui nous hait et veut faire table rase de tout ce que nous sommes. Les bolcheviques s'acharnaient sur les paysans et les intellectuels, maintenant c'est toute la population héritière de la civilisation blanche et chrétienne, la"populace" qu'évoquent ces deux araignes, qui sera la cible de ces gens-là. C'est avec nous tous qu'ils veulent en finir, avec tout ce que nous avons fait, avec tout ce que nous sommes. Et à mon avis, le Covid, le masque et tout ça, les BLM, les islamistes, les antifas, les révolutions de couleur, ce sont des péripéties dans la lutte que mènent les orques de Sauron pour l'installation du Mordor général. Ouvrons les yeux à l'est et à l'ouest sur nos ennemis communs au lieu de faire des chassés-croisés de part et d'autre de l'ancien rideau de fer. Si la Russie communiste était isolée derrière, c'est parce qu'elle ne correspondait plus assez au programme général, qu'elle n'avait pas assez bien répondu à la brillante idée de départ, ce sont toujours les mêmes chacals qui poursuivent inlassablement: notre destruction.

 Illustrations de Bilibine: contes de fées? Non, la Russie, c'était ça. Bilibine était ethnographe, tout ce qu'il dessinnait, costumes, architectures, intérieurs, il l'avait vu lors de ses expéditions, il ne les inventait pas. Mais on peut dire aux enfants élevés dans la laideur désespérante que tout cela est du domaine du rêve, permis de trois à sept ans, pas plus. Après, il faut entrer dans le moule de l'horrible homme nouveau prévu par la révolution française maçonne, puis la révolution bolchevique.

 



 


2 commentaires:

  1. Il y eut un beau revival russe que j'ai raconté dans mes livres, après la rage bolchevique. Un beau classique du dessin animé soviétique enraciné :
    https://www.youtube.com/watch?v=fkClG0Nj6ec

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