De - 26, nous sommes passés à + 3 en quelques jours, c'est difficile à vivre, pour les climatodépendants. Je cherche des espèces d'arbres qui me cacheraient vite la baraque du voisin, sa bagnole qui flotte majestueusement au dessus de ma clôture, et cela dans les plus brefs délais. Il y a des gens, dont il est le premier, qui trouvent fabuleux de contempler une maison en plastique et une bagnole plutôt qu'un espace naturel avec des roseaux, des fleurs sauvages et des buissons.
J'essaie d'écrire mes souvenirs d'enfance, c'est un exercice suprenant, qui ne se traite pas comme un roman, et m'amène à une certaine introspection, et au delà de cela, à toutes sortes de réflexions. Je tiens à laisser derrière moi ce témoignage, ces traces aussi des gens que j'ai connus et qui le méritent bien. Ils sont encore si présents dans ma mémoire, et pour les petits enfants de mes cousines, ils sont aussi éloignés dans le temps que pour moi la grand-mère Caroline qui fut exilée avec son mari en Belgique au moment de la guerre de 70.... Ou bien encore Gustave Flaubert ou Dostoievski, de l'univers desquels je me sens beaucoup plus proche que la science-fiction dans laquelle je termine ma vie.
...
En Russie, on semble mettre fin à la comédie des masques, et l'on ne peut que s'en réjouir. Mais parallèlement, la mère Merkel, après nous avoir foutu l'Europe en l'air avec l'invasion migratoire par elle amorcée, a décidé d'inoculer à la Russie le virus Navalny, comme autrefois le Kaiser lui avait inoculé le virus Lénine, qui ne représentait alors pas grand chose, exactement comme le trublion tout juste rapatrié, mais, avec beaucoup de fric et de propagande derrière, en achetant ici et là manifestants et snipers, ça peut le faire, comme en Ukraine, et tout le monde s'y emploie, Soros, l'oligarque Khodokorvski, tapi à l'étranger dans sa toile, toutes sortes de BHL, Glucksmann, Ackermann et autres avatars de la haine russophobe enragée, à l'intérieur comme à l'extérieur. J'ai trouvé ce texte remarquable d'Edouard Limonov:
"On m'a demandé dès le matin," qu'est-ce que tu n'aimes-tu pas chez Navalny? "
La réponse est: tout .
Je n'aime pas sa bouche de travers, sa femme
desséchée et tirée à quatre épingles, ses enfants, ses excellentes
photographies et son photographe, ses convictions, son argent de trouble
origine, l’expression dégoûtée de son visage, son lourd squelette américanoïde,
ses chemises, sa démagogie...Un faux derche, un cafard, une balance, un requin.
Navalny est un bourgeois moderne typique, une
ordure, en un mot. Et une ordure d'un nouveau type – un néo bourgeois.
Son père soviétique - un sacré renard –avocat
militaire, l'un des principaux avocats de l'armée, - a donné naissance à ces
deux hommes: Oleg et Alexey. Une
mauvaise race est apparue, un type de personnes étranger à la Russie...
Un étranger, en un mot, qui n’est pas des nôtres. Et il n'a pas de nuque. "
Il est intéressant de comparer la physionomie de Limonov et celle de Navalny. Le visage aiguë, intelligent, provocateur de l'écrivain, la face molle et le regard vitreux et fuyant du blogueur tant aimé de la presse occidentale.
En fait, la définition qu'il donne de Navalny me paraîtrait assez bien convenir, avec quelques nuances, à Macron, Trudeau et toute espèce de satrape et de magouilleur au service de la mafia supranationale, ou infranationale, qui s'est emparée par fraude des USA et cherche à déstabiliser la Russie. On les dirait tous issus, comme le Covid, du même laboratoire, tenu par les mêmes bienfaiteurs de l'humanité.
On m'a fait remarquer que Limonov était un "national bolchevique". Ce n'est pas grave. D'ailleurs bolchevique n'est pas le mot juste, enfin pas aujourd'hui. Les bolcheviques sont maintenant aux USA, en Europe, sous forme de cocopitalistes, de libéraux trotskistes, de néocons, avides de casser toute forme de structure sociale ou traditionnelle normales et de liquider la race blanche et sa civilisation, partout, sauf pour l'instant en Russie. C'est bien d'ailleurs ce qui les enrage, cette résistance des Russes qui ont même réussi à russifier quelque peu leur merveilleux projet. Or si Limonov relève d'un communisme, c'est précisément de cette forme bâtarde devenue sous Brejnev presque supportable. Disons qu'il était national communiste ou même national soviétique.
Ce qui est clair pour moi, c'est qu'entre Navalny et la clique infernale, je dis bien infernale, au sens propre du mot, qui essaie de nous le refiler comme la vérole, et un national soviétique, en dépit de mon antisoviétisme primaire, je choisirais le second. Si les nostalgiques de l'URSS ne faisaient pas cet immonde révisionnisme par rapport aux victimes des répressions diverses, et aux destructions culturelles, je ne serais à présent pas très loin de leur donner la main. Je serais tout à fait favorable à une nationalisation des banques et des entreprises vitales pour la nation, des chemins de fer, des routes, des parcs nationaux, de l'éducation, de la médecine. De toute façon, le cocopitalisme mondialiste ne cherche qu'à spolier la population de la planète pour la réduire à une masse indistincte de serfs, tandis qu'il s'appropriera tout ce qui échappe encore à son contrôle. Et son contrôle est complètement mafieux, avec des aspects idéologiques délirants et franchement sataniques.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire