L’adaptation
semble bien se passer, grâce à Dieu. La princesse s’est montrée tout à fait
hargneuse et mal gracieuse avec Rosie, qui lui a montré les dents, j’ai
engueulé les deux, Rosie a compris que c’était moi qui importait ce machin, et
le machin que Rosie faisait partie du décor. Une fois sur le sol, Rita n’a plus
grogné. Les relations sont pacifiques. Peut-être vont-elles bien s’entendre.
Pour l’instant, Rita s’intéresse beaucoup à Georgette, ce n’est hélas pas du
tout réciproque. Le père Constantin m’avait dit que les laïka étaient des
chiens nobles, magnanimes, pas le genre à déchirer un nabot hargneux. En effet,
c’est le cas, Rosie se montre très magnanime. Un peu jalouse, mais pas trop.
Elle vient juste fourrer sa tête sur mes genoux quand je m’occupe de la copine….
Rita
regarde la maison avec perplexité, elle n’a pas l’air triste, un peu
déphasée. Après sa première crise de
désespoir, il me semble qu’elle m’a complètement adoptée. Hier soir, je l’ai
emmenée au vernissage des merveilleux tableaux de Yelena Afanassieva, puis au
restaurant avec le père Constantin, et Iouri
Choubine, un correspondant facebook venu faire connaissance. Rita a eu beaucoup de succès partout, et cela
ne lui déplaît pas. Je me retrouve pourvue de l’appendice qui a été le mien
pendant des années : un spitz dans un sac. Avec les sourires attendris des
passagers du métro, des passants, de tous ceux que je rencontre.
La photo est floue, mais elle fait foi! |
L histoire a l air de bien commencer 😊
RépondreSupprimerOui, moment délicat à gérer, la grosse en fait un dépression nerveuse....
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